Explication de texte

Hier soir j’ai regardé « Swimming-Pool » sur la 2, avec une réticence certaine au départ.
D’une je n’apprécie que moyennement le cinéma français, parce que je le trouve emmerdant. « On connaît la chanson », « Le grand bleu » ou bien encore « Amélie Poulain », ça, ça me parle. Sans oublier of course le cultissime « Cité de la Peur » ^^. Mais les Chabrol, Tavernier, pffff, ça m’ennuie, saupoudrez de Mesdames Béart, Deneuve et consort, au secours je m’enfuie en courant. Le coté parisianisme prétentieux pseudo intellectuel bobo : beurk ! De deux je n’aime pas Charlotte Rampling, soi-disant « grande actrice ». Rampling, je ne lui trouve rien d’exceptionnel dans sa façon de jouer, aussi expressive qu’un mérou.
Mais bon, finalement, vu la teneur des programmes sur les autres chaînes, je me laisse prendre au jeu.

Le pitch : une londonienne bcbg d’une cinquantaine d’années, auteur à succès de romans policiers, est en mal d’inspiration. Son éditeur lui propose d’aller se reposer qlq temps dans sa maison du Lubéron. Et là, c’est le drame : la fille de l’éditeur, la vingtaine et le feu au cul, se pointe à l’improviste…

Autour de la piscine se joue alors une confrontation évidente : celle de l’aïeule refoulée à la vie (trop) bien ordonnée à celle de la jeunesse délurée et perturbée ; elles s’espionnent, s’ignorent, abhorrent ce que représente l’autre… un jeu du chat et de la souris sadique et malsain s’installe alors insidieusement.
Soudain, tout s’accélère. Un meurtre - je pense aussitôt que l’écrivain, qui a soudain retrouvé l’inspiration, va mener son enquête à la Arabesque. Il n’en est rien ! Elle va, au contraire, devenir complice de la meurtrière, véritable manipulatrice qui joue les saintes nitouches… Ok, soit. Sauf que j’ai rien compris à la fin.

Celle qui se veut la véritable fille de l’éditeur est-elle pure imagination de l’auteur pour le roman qu’elle écrit ? Ou au contraire, s’agit-il d’une supercherie totale ?
Si vous avez une idée sur la question merci d’éclairer ma lanterne !