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mardi, 20 décembre 2011

Rattrapage

Je voulais aller voir Shame au ciné avec Michael [serpillière] Fassbender mais il n’est distribué que dans deux salles (salut j’habite dans une région de ploucs incultes). Du coup je suis restée sagement dans mon canapé et j'ai vu ça :

- Cowboys et aliens : l'histoire peine à s'installer (pourquoi le personnage principal est-il amnésique ? A quoi sert ce bracelet bizarre qu'il a a son poignet ?) puis s'enlise rapidement, c'est soit trop évident soit complètement tiré par les cheveux.
Harrison Ford est vieux, Daniel Craig est... que fait-il là au juste ? Bref, boooooring.

- Colombiana : la Matilda de Léon 20 ans plus tard, sans Léon et à Détroit.
Ca partait bien, mais le scénario s’enlise et va à la facilité ; si Zoe Saldana est assurément bien gaulée son rôle manque d'épaisseur pour être une Nikita convaincante.

- La couleur des sentiments : une journaliste blanche va raconter le quotidien de femmes noires dans le sud ségrégationniste des 60s aux USA.
Comme d'habitude Emma Stone est parfaite (je ne suis pas objective, cette actrice est mon coup de coeur 2011) ; l’histoire est intéressante mais un poil trop longue (voire deux), dommage.

- La guerre est déclarée : grosse leçon d’espoir pour cette histoire vraie de parents qui affrontent la tumeur au cerveau de leur fils.
Très beau film qui encore une fois ne sombre jamais ni dans le pathos ni dans le misérabilisme, bien au contraire. Super bande-son, casting parfait (Jérémie Elkaïm miam-miam), et en bonus reconnaître les lieux de tournage à Marseille.

- Drive : beaucoup de bruit pour… je ne saurais dire pour quoi, je ne trouve toujours rien à Rayanne Gosslingueuh. Même si je dois reconnaître que tout son jeu consiste à provoquer une émotion chez le spectateur, et cela dans une retenue maximum (bel exercice).
Tout au long du film j’ai pensé à Magnolia (les crapauds en moins) et à Lost in Translation pour cette espèce d’atmosphère à la fois légère et pesante, à Collision (les scènes by night), Vanilla Sky (la scène du tonneau de la voiture) et à Point Break (la scène de la plage + les scènes de plongée / contreplongée des ponts) ;
Carrey Mulligan a une voix grave en vrai - elle qui fait si frêle - et Christiana Hendricks a salement pris du cul.

- Time Out : Justin & Amanda sont les Thelma & Louise du temps, le tout avec un relent de Point Break (les poursuites sous les ponts) et de Matrix (voiture peinture mat style K2000 / lunettes à la Neo).
Justin est, comme d’hab, impeccable, toujours aussi beau et crédible malgré des dialogues poussifs. Amanda-yeux-globuleux court en talons puis en bottines, on dirait qu’elle porte une perruque, bref erreur de casting, elle est fade et insipide. On se demande ce que Leonard de TBBT vient faire là, et il n’y a aucune scène de sexe torride (la scène de la baignade s’y prêtait pourtant).
Le meilleur moment de cinéma a lieu au bout de 20 minutes, lorsque Olivia Wilde court vers Justin et lui vers elle, magnifique, poignant, digne d’Humphrey Bogart et Ingrid Bergman.
Ah et en bonus, un des personnages crédité au générique s’appelle Breitling, huhu.

15:36 Écrit par Anouchka dans Tchi Tchah | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, médias

 
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