jeudi, 21 janvier 2010
Le jeudi, c'est gynécologie
Certains femmes préfèrent les gynécologues femmes, elles se sentent plus en confiance.
Moi, c'est tout l'inverse. Ca ne me gêne absolument pas qu'un homme médecin trifouille mon entrejambe.
La première fois que j'ai vu un gynéco, c'en était une.
J'avais 17 ans. Elle puait atrocement la cigarette, elle était communiste et parlait plus politique que de mes ovaires. Elle était hyper douloureuse avec mes seins bref, au bout de quelques temps j'ai arrêté de la voir.
Surtout lorsque mon médecin traitant de l'époque m'a fait faire des analyses de sang de contrôle, et qu'on a découvert que mon taux de cholestérol faisait allègrement la fête, genre aux Bahamas dans un jacuzzi à boire du champagne.
Changement immédiat de pilule, et changement de gynéco aussi.
Sur les conseils de la Reine Mère, je suis allée voir son gynéco. Un homme, donc.
Qui est aussi obstétricien, et qui m'a vue naître. Les seuls moments où j'ai été mal à l'aise, c'est lorsque je devais me déshabiller. Après je me dit que le gars il voit des chattes toutes la journée, des petites / des épaisses / des poilues et que bon, c'est un acte plus médical qu'autre chose.
Depuis que je suis arrivée dans cette douce Provence, j'ai continué à le voir. Mais caler un rendez-vous à Toulouse un samedi où il consultait relevait à la fin du tour de force.
J'ai donc pris conseil auprès de mes amies. Et finalement c'est mon nouveau médecin traitant qui m'a aiguillé vers le gynéco homme que j'ai aujourd'hui.
Il est super prévenant, doux, il t'explique le pourquoi du comment, enfin bref pour moi c'est un plaisir d'aller le voir.
Même si cette fois j'ai tourné 20 minutes pour trouver une place qui ne soit pas payante, puis marché dans une merde de chien (du pied gauche, bonheur +1), que j'ai mis 20 autres minutes à trouver la rue où j'allais (toutes les petites rues de Aix se ressemblent la nuit) et que j'ai poireauté 2 heures.
23:14 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, journal intime