mardi, 15 mars 2011
Dès les premières lueurs
J'ai découvert que le vin blanc sec type Muscadet sur lie (médaillé à Macon qui plus est) est très bon, surtout avec des fondants au chocolat maison - qui, eux-mêmes réchauffés et accompagnés d'un bon café, sont délicieux. Les mornes plaines ne sont ainsi plus mornes (et tant mieux) - et j'ai récupéré mes 4 petits paquets de lingettes démaquillantes <3.
Ah et je suis dans le rouge cramoisi, ça tombe bien puisque ma BS m’a relancée pour que je vienne au Canada cet été. Un peu environ de mourir.
Bref. J’ai profité du temps maussade et pluvieux du week-end passé pour accomplir ma mission peinture.
J’en ai plus chié à tenter de récurer mon matériel qu'à peindre. Putain de peinture Dulux de mes fesses. Ah oui pour être joli ça l’est, mais alors à nettoyer c’est une vraie merde. J’ai tout bonnement oublié l’idée de laver mes pinceaux tant j’y serai encore. Résultat : deux allers retours chez Merlin le Bricoleur pour prendre un pot de gris supplémentaire et un jeu de rouleaux neufs, le tout en salopette pas maquillée clope au bec entre les gouttes et dans le vent Kelly staïle (glamour donc ^^).
A la Bouatte je fais cagade sur cagade, voir une bonne grosse boulette comme je l'ai raconté à N. Je me lève ronchon à cause de la Morue qui fait un boucan pas possible avec ses éternuements / ses talons (d'ailleurs vu à quel point je rêve que je lui crève ses pneus, il se pourrait bien que je m'exécute), je nous traîne moi et mes cernes péniblement jusqu'au bureau où toute la journée ou presque je suis d'humeur bougon. Auxquels s’ajoutent l’odeur de peinture fraîche, le white spirit que j’ai sniffé pendant deux jours, les courbatures, les yeux en peau de couille de loup retournée cause rhinite, et trop peu d’heures de sommeil.
-- EPUISEMENT, je ne suis qu’EPUISEMENT --
En attendant le véritable premier week-end de 3 jours de l'année pour Pâques (btw, avez-vous remarqué comment on se fait squeezer deux ponts en mai ?), en attendant donc je compte les heures et les jours qui passent et me rapprochent des... week-ends. La bonne nouvelle c’est que j'ai (enfin !) posé la moitié des jours de congés qu'il me reste à solder.
Je vais commencer par un premier super bon week-end prolongé avec au programme GLANDOUILLE, dormir et repos ; si l’inspectrice des travaux finis – qui se reconnaîtra – veut passer prendre le thé ce sera avec plaisir, sinon je compte uniquement faire l’ermite et profiter de ces courtes vacances bien méritées.
Poto et Coloc ont annulé leur venue (et bim le bon gros #fail), aussi je compte proposer au Piou de se joindre à moi pour s’aérer les neurones regarder le match de rugby.
J'ai aussi posé mon lundi pm ce qui fait que je serai presque totalement zen pour mon rendez-vous avec le spécialiste *ironie inside*.
Puis viendra un nouveau chouette week-end de 3 jours où je transhumerai non loin de Montpellier. Me resteront 2 jours à poser en avril – qui s'ajouteront aux 3 jours du week-end de Pâques donc – pour que la boucle soit bouclée.
Ah et puis une petite note de service en bonne et due forme : après m’être saoulée moi-même d'être dans un état de délabrement avancé, j’ai officiellement décidé de reprendre les rênes. Par voie de conséquence, certain(e)s ne vont pas tarder à faire les frais du changement printanier : je ne prendrai pas le temps de vous expliquer le pourquoi du comment, ce sera direct le nettoyage par le vide comme je sais si bien le faire ; désormais, je vous conchie et vous pisse à la raie (Odile Deray).
Des ami(e)s je n’en ai jamais eu beaucoup, je n’ai jamais attendu d’en avoir pour avancer, si je dois en avoir moins well, so be it. Au moins j’aurai des ami(e)s de qualitay.
14:15 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : blabla de fille, journal intime