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lundi, 24 septembre 2012

Racket organisé

D’ordinaire lorsque je me rends chez Beau Blond je me gare au parking, c’est pas cher et c’est à deux pas de chez lui. A présent que je commence à bien connaître le quartier, j’ai repéré 2 endroits où me garer sans payer (je suis partisane du marche-plutôt-que-paye) ; il n’y avait pas de place au premier endroit, j’ai opté pour le second, au début d’un boulevard d’environ 2 km de long devant un horodateur (à cette heure-là ce n’est plus payant – tu me connais j’ai vérifié).

Un Bloody Mary et un coca plus loin, je pars de la soirée avec un début de migraine, sans doute dû à la fatigue. Je remonte le boulevard, je remarque les barrières, je tiens ma veste il ne fait pas très chaud. Et puis, quand même, il ne me semble pas que j’avais garé ma voiture si loin. Je m’arrête, et observe que tout le long du boulevard, il n’y a pas plus aucune voiture, mais uniquement des barrières. Idem de l’autre côté de la route. Ohoh. Plus.de.voiture.du.tout. Fourrière. Meeeeeerde.
Je fais illico demi-tour, pensant immédiatement à qui téléphoner en cas de pépin (le Piou), cherchant en vain un quelconque panneau de signalisation, au sol, dans un arbre, un quelconque affichage règlementaire, sur une barrière, sur l’horodateur… que dalle.

Le seul panneau est un joli dessin sur une des barrières, qui me confirme bien la mise en fourrière. Sans numéro de téléphone bien sûr.

Je rentre chez Beau Blond ventre à terre, je croise l’israélien et sa pouffe assis sur un trottoir (il lui chantait la sérénade, c’était putain de pathétique).
Malgré ses 4 grammes d’alcool dans le sang, Beau Blond a été au top : vite vite trouver le numéro de téléphone et l’adresse de la fourrière, vite vite aller dehors pour téléphoner (on capte pas dans la batcave), et rester à mes côtés tout du long en mémorisant le chemin pour se rendre à la fourrière, chemin que je ne connais pas, et qui se trouve à une bonne vingtaine de minutes à pieds de là. Fuuu.

Dans le même temps et par chance, 3 personnes étaient sur le point de partir, un couple et un tout seul, 2 voitures à eux 3 qui partaient dans cette direction-là. Je négocie l’innégociable, je demande un coup de main, l’épine le pied la misère, pauvre petite blondinette esseulée que je suis. En même temps je garde le sourire, après tout je sais où se trouve ma voiture, j’aurais été autrement plus emmerdée si on l’avait volée. Beau Blond s’excuse alors qu’il n’y est pour rien, franchement encore une fois il a été super à mes côtés.

Nous voilà partis. Non contente d’avoir une migraine qui commence à augmenter, j’ai le plexus en vrac, et j’ai froid. Et mon samaritain (d’ordinaire la bite à la main, surnommé « le Renard » par Beau Blond ce qui veut tout dire) aka Mr la Science, qui habite dans le Var, me parle de son Nexus qu’il est bien parce que Androïd sans fioritures Samsung, et qu’il écoute uniquement des BOF car il n’a plus la télé mais une carte de cinéma illimité. J’ai.trop.mal.au.bide.putain.

Nous arrivons à la fourrière, au cul du cul du loup, où je poireaute bien 20 minutes à me geler les miches : ben oui, y’a la queue, je suis pas la seule à m’être faite embarquée. J’apprends ainsi qu’un triathlon est prévu de passer où je m'étais garée, qu’il y a eu un arrêté municipal d’affiché, où on sait pas mais pas là où je stationnais.

Bref, carte-grise-carte-d’assurance-permis-de-conduire-du-véhicule-sivouplé-je-prends-uniquement-la-carte-bleue-ou-des-espèces-pas-de-chèques et 119 euros plus loin (PUTAIN), Mr la Science a eu la galanterie de m’attendre pour vérifier que tout est en ordre et que je suis en mesure de rentrer chez moi. Bien entendu, je n’ai pas voulu mettre le GPS parce que fatiguéééééée, bien entendu je me suis trompée de route, ce qui n’a rien arrangé à ma migraine exponentielle (mit froid mit fatigue mit bide en vrac), si bien que j’ai cru devoir m’arrêter sur le bas côté tellement ça n’allait pas au retour :/

Aujourd’hui, j’ai passé ma pause déj’ à pondre un courrier de réclamation de deux pages, photos Google à l’appui, car non seulement je compte me faire rembourser des PUTAINS de frais de mise en fourrière mais en plus il est HORS DE QUESTION que je paye en plus 35 PUTAIN d’euros de contravention. PUTAIN.
Mais sinon il parait que Flamby a décidé de supprimer « la politique du chiffre » hahaha.

Comme on dit : « qui ne tente rien n’a rien », donc on y croit (si, si, on y croit j’ai dit !).

23:35 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, voiture

 
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