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samedi, 27 avril 2013

Le compte est bon

C'est mathématique : quel que soit le véhicule, son utilisation, sa façon de conduire, le ratio coût / emmerdes est proportionnel à son obsolescence. C'est inévitable, même si on fait scrupuleusement l'entretien. Passées 120.000 bornes, même si elles tiennent la route (point humour), les bagnoles sont un gouffre financier continu.

Comme elle faisait un bruit chelou, j’ai emmené Titine au garage.
« Elle fait quoi votre voiture ? »
« Elle a... comme un chat dans la gorge »
« Faut lui donner des pastilles »
« Faites démarrer le moteur » (va chercher un collègue) (ce qui n'est jamais bon)
« Appuyez légèrement sur l'accélérateur » (écoute le bruit, va chercher ENCORE un autre collègue) (pas bon du tout là)
« Ok c'est bon coupez le moteur ».
Collègue 2 s'en va, collègue 1 reste à regarder du côté d'un phare, je sens le truc arriver gros comme une patate, le mécano revient avec UN STÉTHOSCOPE, on se marre, je redémarre, il réécoute, collègue 1 aussi, hochements de tête, je coupe le moteur.
Verdict : des antibiotiques et du sirop. Et l'alternateur à changer :((

Bonsoir, ça vous fera 286 €. Deux cent quatre vingt six putain d'euros sa mère.
Si je n’avais pas fait l’imbécile comme il me l’a justement dit, j’aurais directement téléphoné au Garagiste – ça m’aurait ptêt' « coûté » un lancé de culottes, mais pas un rein. Et bien sûr ça arrive pile poil avant mes vacances ! ET pile poil après que j'ai fait beaucoup trop de shopping…
Cerise sur le gatal, je n’ai pas pu obtenir de rendez-vous avant mardi, j’ai donc été contrainte d’annuler tous mes plans de ce week-end, tristitude. Oh et puis à cela s'ajouteront la visite et le contrôle technique à refaire dans quelques mois. Mourance.

Hier, je ne suis donc pas allée chez Mr Apéro, qui continue de m’inviter.
Avant que lui ne s’y rende, j’ai débriefé la dernière soirée avec le Garagiste, qui termine une phrase sur deux par un « tiavu » de circonstance lol.
L’excuse que cette truffe lui a donnée est qu’il avait bu, moi j'avais peut-être fumé mais je peux te dire que son attitude de boulet intersidéral galactique n'avait rien à voir avec l'alcool, ça a tout au plus exacerbé son côté stupide de macho à deux balles. Le Garagiste m’expliqua qu’il n’a pas voulu intervenir (on aurait gagné du temps, enfin surtout moi), qu’il pris certaines remarques de Mr Apéro pour lui, et qu’il le considérait comme un pote, pas comme un ami. Ce qui est clair, c’est que voyant que je m’intéressais à un autre que lui ça l’a fait chier. Et le fait de lui dire que j’avais un mec ça l’a tué.
Le Garagiste me confia également avoir dit à Mr Apéro que je lui avais donné mon numéro (je le donne à qui bon me semble, on est d'accord), à la suite de quoi il s'était lentement mais sûrement fissuré, tellement bien qu'il s'est un peu trop appuyé sur une moto, qui tomba sur un scooter, qui renversa de l'essence un peu partout... et Mr Apéro dans son immense courage a planté le Garagiste à nettoyer son merdier.
Tout ça me fait bien marrer, le Garagiste prend lentement mais sûrement son temps (coucou ! je te vois arriver !), Mr Apéro est vert de rage de s’être pris un râteau mais il s’accroche cette arapède lol.

En parlant de moules, la Tige s'est faite avorter, sauf que ça n'a pas marché. Comme elle a une maladie du bide (une RCH) elle n'a pas pris le RU mais un autre truc, qui a la base soigne les ulcères. Bref, contrôle d'alcoolémie sanguin, reprise de pilule pendant deux jours, et... il s'avère qu'elle est toujours enceinte. Hier à la Bouatte il y eût ce moment ragoûtant où elle partit en catastrophe aux toilettes, et où elle me raconta ensuite avoir expulsé quelque chose de visqueux blabla, merci de ta sollicitude qu’elle ajouta (mais j’ai rien sollicité du tout mouaaaa !).
Je serai elle, je changerai de gynéco.
Sans transition,
grâce à FB qui nous permet un stalking constant (ie. veiller au grain et avoir un oeil sur les véroles), j'ai appris que la mariée - celle qui m'avait reprochée de m’être tapé 400 km non pas pour elle mais pour David - avait démoulé du second.

C’est le moment où le Photographe me demanda si j’étais célibataire. Alors il est très sympa, intelligent, plutôt mimi musclé et bien fichu, mais non, c’est pas parce que je suis sympa avec toi que bim boum pan tagada tsoin tsoin faisons voltiger ma culotte dans les coins.

J’y repensais à eux tous : David, Capchef Pimpon, Sirius… j’aimerais qu’un homme me drague, qu’il me surprenne, j’aimerais me faire attraper par surprise oui, voilà, pas que je le vois arriver à dix mille bornes comme c’est à 80% le cas. Ça me changerait un peu. Donc si on vous demande, je ne suis pas célibataire hein. Ni pour les boulets, les cons, les jmenbatslesc, les velus, les plus petits que moi.

Enfin en attendant je suis en vacances, dodo, guitare et vernis à ongles ; et préparation de mon GPE (Grand Projet Estival) dans la région Chaudière-Appalaches (la rivière Chaudière ! LA RIVIERE CHAUDIERE !!), là où l'on ne dit pas newsletter mais infolettre et blogue G.U.E *cœur cœur *

22:59 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, voiture, journal intime

lundi, 24 septembre 2012

Racket organisé

D’ordinaire lorsque je me rends chez Beau Blond je me gare au parking, c’est pas cher et c’est à deux pas de chez lui. A présent que je commence à bien connaître le quartier, j’ai repéré 2 endroits où me garer sans payer (je suis partisane du marche-plutôt-que-paye) ; il n’y avait pas de place au premier endroit, j’ai opté pour le second, au début d’un boulevard d’environ 2 km de long devant un horodateur (à cette heure-là ce n’est plus payant – tu me connais j’ai vérifié).

Un Bloody Mary et un coca plus loin, je pars de la soirée avec un début de migraine, sans doute dû à la fatigue. Je remonte le boulevard, je remarque les barrières, je tiens ma veste il ne fait pas très chaud. Et puis, quand même, il ne me semble pas que j’avais garé ma voiture si loin. Je m’arrête, et observe que tout le long du boulevard, il n’y a pas plus aucune voiture, mais uniquement des barrières. Idem de l’autre côté de la route. Ohoh. Plus.de.voiture.du.tout. Fourrière. Meeeeeerde.
Je fais illico demi-tour, pensant immédiatement à qui téléphoner en cas de pépin (le Piou), cherchant en vain un quelconque panneau de signalisation, au sol, dans un arbre, un quelconque affichage règlementaire, sur une barrière, sur l’horodateur… que dalle.

Le seul panneau est un joli dessin sur une des barrières, qui me confirme bien la mise en fourrière. Sans numéro de téléphone bien sûr.

Je rentre chez Beau Blond ventre à terre, je croise l’israélien et sa pouffe assis sur un trottoir (il lui chantait la sérénade, c’était putain de pathétique).
Malgré ses 4 grammes d’alcool dans le sang, Beau Blond a été au top : vite vite trouver le numéro de téléphone et l’adresse de la fourrière, vite vite aller dehors pour téléphoner (on capte pas dans la batcave), et rester à mes côtés tout du long en mémorisant le chemin pour se rendre à la fourrière, chemin que je ne connais pas, et qui se trouve à une bonne vingtaine de minutes à pieds de là. Fuuu.

Dans le même temps et par chance, 3 personnes étaient sur le point de partir, un couple et un tout seul, 2 voitures à eux 3 qui partaient dans cette direction-là. Je négocie l’innégociable, je demande un coup de main, l’épine le pied la misère, pauvre petite blondinette esseulée que je suis. En même temps je garde le sourire, après tout je sais où se trouve ma voiture, j’aurais été autrement plus emmerdée si on l’avait volée. Beau Blond s’excuse alors qu’il n’y est pour rien, franchement encore une fois il a été super à mes côtés.

Nous voilà partis. Non contente d’avoir une migraine qui commence à augmenter, j’ai le plexus en vrac, et j’ai froid. Et mon samaritain (d’ordinaire la bite à la main, surnommé « le Renard » par Beau Blond ce qui veut tout dire) aka Mr la Science, qui habite dans le Var, me parle de son Nexus qu’il est bien parce que Androïd sans fioritures Samsung, et qu’il écoute uniquement des BOF car il n’a plus la télé mais une carte de cinéma illimité. J’ai.trop.mal.au.bide.putain.

Nous arrivons à la fourrière, au cul du cul du loup, où je poireaute bien 20 minutes à me geler les miches : ben oui, y’a la queue, je suis pas la seule à m’être faite embarquée. J’apprends ainsi qu’un triathlon est prévu de passer où je m'étais garée, qu’il y a eu un arrêté municipal d’affiché, où on sait pas mais pas là où je stationnais.

Bref, carte-grise-carte-d’assurance-permis-de-conduire-du-véhicule-sivouplé-je-prends-uniquement-la-carte-bleue-ou-des-espèces-pas-de-chèques et 119 euros plus loin (PUTAIN), Mr la Science a eu la galanterie de m’attendre pour vérifier que tout est en ordre et que je suis en mesure de rentrer chez moi. Bien entendu, je n’ai pas voulu mettre le GPS parce que fatiguéééééée, bien entendu je me suis trompée de route, ce qui n’a rien arrangé à ma migraine exponentielle (mit froid mit fatigue mit bide en vrac), si bien que j’ai cru devoir m’arrêter sur le bas côté tellement ça n’allait pas au retour :/

Aujourd’hui, j’ai passé ma pause déj’ à pondre un courrier de réclamation de deux pages, photos Google à l’appui, car non seulement je compte me faire rembourser des PUTAINS de frais de mise en fourrière mais en plus il est HORS DE QUESTION que je paye en plus 35 PUTAIN d’euros de contravention. PUTAIN.
Mais sinon il parait que Flamby a décidé de supprimer « la politique du chiffre » hahaha.

Comme on dit : « qui ne tente rien n’a rien », donc on y croit (si, si, on y croit j’ai dit !).

23:35 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, voiture

lundi, 18 juillet 2011

La route de l'angoisse

J’étais sur la file du milieu en train de doubler un camion lancée à 130 km/h lorsqu’un « tchouff » soudain provenant du moteur se fit entendre, avant que l’aiguille du compteur ne descende tout aussi soudainement à 120 puis 110 et enfin 90 km/h…
En même temps que j’appuyais à fond sur l’accélérateur pour essayer de reprendre un peu de vitesse – ou du moins pour essayer d'en perdre le moins possible
je me rabatais sur la voie de droite, pensant même devoir m’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence…

Dans les cas d’urgences justement, quels qu’ils soient, je sais garder un calme à toute épreuve et suis très rationnelle dans mes actions – et ce souvent malgré les grosses gouttes de sueurs qui perlent à mon front. Voyant que Titine continuait d’avancer, même très péniblement, je testais l’accélérateur, l’embrayage et le frein. Aucun voyant moteur ne s’était allumé, hormis le fait que je n’avais plus de puissance tout semblait fonctionner normalement. Puis j’appelais le Grand Chef pour l’informer de la situation dramatique en train de se jouer, pour que dans le pire des scénarii (moi en gilet jaune stoppée sur l’autoroute) il puisse éventuellement me secourir.

Alors ?

Dire que rouler à une moyenne de 100 km/h pendant un peu plus de 2h sur l’autoroute égale un grand moment de solitude serait un pléonasme…
Ceux qui connaissent la portion d’autoroute Béziers-Toulouse vont comprendre le propos, je décris le calvaire l’expérience pour les autres :

Bretelle d’autoroute de Narbonne, bifurcation vers Toulouse, pente à je-sais-pas-combien-de-pour-cent mais raide, en virage, longue, vent de face. Ça m’a rappelé quand je revenais de Banyuls avec la 205, pied au plancher lancée à fond dans la montée en tenant le volant de toutes mes forces (entre les vibrations du volant et la tramontane de biais c’était folklo), immanquablement le compteur descendait à 90 km/h. Là ? Ah bah là à mi-parcours j’étais déjà au taquet en 4e lol.

Toulouse 96 km
Putain je suis pas rendue…
Huhu le radar en descendant sur Carcassonne, je risque pas de me faire flasher !
Panneau Mirepoix
Ça me rappelle la conduite accompagnée
Très long soupir
Enième cigarette
D’ordinaire il n’y a pas grand monde sur cette portion de route, fatalement ce jour-là c’est la queue-leu-leu :s
Pourvu que Titine tienne le choc jusqu’à l’arrivée…
Doubler les camions ?? Ahah trop facile ! Attendre patiemment à 90 km/h en pointe derrière ledit camion que plus aucune voiture ne soit sur la file de gauche pour s’élancer, toujours pied au plancher, et doubler. Idéalement, attendre qu’il n’y ait personne derrière ET être en descente (pointe à 125 km/h !!!)
Pfff… qu’est-ce que c’est long…
Rouler sur la voie des véhicules lents et se faire doubler par une estafette -_-
Toulouse 69 km (toujours adoré ce panneau :p)
Bah tant qu’elle roule, elle roule…
Enième cigarette
Panneau Castelnaudary
Waaaaow ils sont beaux les tournesols…
Oh un camion Kenwood !

Je suis arrivée tant bien que mal chez les Hautes Instances avec une voiture faisant un bruit de tondeuse, spéciale dédicace à mon pote de lycée Yoyo qui roulait en 205 turbo D (voiture que j’avais donc surnommé « la tondeuse »).

Le lendemain matin j’étais au garage à la première heure. Verdict : durit du filtre à air desserrée en raison des vibrations moteur !!!
Donc merci aux deux mécanos de Norauto super sympas qui m’ont non seulement réparé la voiture mais gratis, inutile de dire que c’est pas partout que ça arriverait !

A part ça j’ai perdu deux enjoliveurs en roulant et je me suis brûlée dans le cou avec mon fer à friser.

14:53 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, voiture

jeudi, 29 avril 2010

Ducon La Joie

Ducon La Joie n'est pas méchant, mais il est con. C'est le benêt de base qui va pousser de la fonte dès 17h30, 3 fois par semaine, à renforts de « ouarrrrrrrrrgh » *voix de Stallone qui souffre*

En rentrant de la Bouatte, pour me garer sur mon parking je dois tourner à gauche. C'est-à-dire attendre qu'une âme charitable venant dans l'autre sens veuille bien me laisser passer.

J'attendais donc patiemment lorsque, ni vu ni connu j't'embrouille, Ducon La Joie, venant dans l'autre sens, me passe sous le nez et se gare sur la seule et unique place que je convoitais. Place bien entendu réservée à la copro, comme indiqué sur un panneau à l'entrée. C'est mal me connaître que de faire ça.

Je tourne, et m'arrête derrière lui, à hauteur de sa vitre arrière, lui fait « non » avec la main. Ducon La Joie fait semblant de ne pas comprendre. Je ne me démonte pas, recule légèrement et tout comme lui abaisse ma vitre :

« Vous m'avez un peu piqué ma place », lui dis-je.
« Ah ouais ? », me répond Ducon La Joie avec force conviction.
« Ouais ».

20 interminables secondes s'écoulent, le temps qu'un ange passe, repasse, trépasse.

« Bon, ben... avancez alors », se résout à me dire Ducon La Joie.

WIN O//

13:46 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, voiture

mercredi, 04 novembre 2009

Un bon piéton est un piéton mort

Ce matin, comme presque tous les matins, je pars à la hâte au volant de ma titine direction la Bouatte.

Les premiers 500 mètres sont un automatisme, je fais relativement moins attention qu'ailleurs.

Ce matin donc, j'ai failli écraser quelqu'un.
Quelqu'un est habituellement « stationné » devant un arrêt de bus, l'air hagard. C'est un vieil arabe avec une chechia sur la tête, un pantalon trop court au niveau des chaussures et un pardessus hors d'âge. Il est là, debout ou assis, très souvent, peut-être même toute la journée.
Bref, quelqu'un n'était vraisemblablement pas bien réveillé, et, à ma décharge, a traversé à deux à l'heure, sans regarder ni à droite ni à gauche, comme s'il était seul sur la route au monde.

Dans ma région, il est de coutume de traverser n'importe comment, de préférence sans regarder, surtout pas sur le passage piéton, et encore moins en remerciant celui qui freine violemment les mains crispées sur le volant s'arrête pour te laisser passer.
Ma foi, tout se passe a priori sans encombres, puisque personne ne passe sous les roues d'une voiture / camion / bus / 2 roues, et que personne ne klaxonne non plus.

Bien sûr, si je m'avisais à faire ça, tu peux être sûr que je me ferai embrocher par un bus, qui me projeterai contre un 2 roues, qui lui-même, en voulant m'éviter, me pousserait violemment la tête la première vers un camion garé en triple file, ce dernier alors doublé par une voiture n'ayant aucune visibilité et roulant beaucoup trop vite (la voiture se ferait alors klaxonner par un taxi venant en sens inverse, qui travaille, LUI).

Pourtant, Dieu créa - semble-t-il - les trottoirs.
Dieu créa les cons aussi.

Malheureusement, il semble évident qu'il ait créé plus de cons que de trottoirs, ou que le nombre de trottoirs soit proportionnellement inverse au nombre de cons, on ne sait pas trop.

(un peu comme le nombre de « e » dans la conjugaison du verbe créer)

08:52 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, voiture, marseille

jeudi, 24 septembre 2009

Le post de la loose intersidérale

Parfois t'as le mojo, parfois, t'as une scoumoune géantissime.

Hier soir, en sortant du taff je suis allée faire les courses chez un discount alimentaire bien connu.
Je me gare, prends mon caddie, fait mes emplettes, quand soudain... « PAF » les plombs ont sauté.

Les vieux ont commencé à s'emboutir entre eux, en beuglant au scandale à renforts de « oh ! kèssisseu passe ? » et de « mais izon pas un groupe électrogèneuh ? », voire en allant jusqu'à la menace : « si ça redémarre pas dans 5 minutes, je laisse tout en plan et je m'en vais ! » (ouuuuuh, 'ttention ! tu la sens la menace ultime, là ?!!!).

Bien entendu, personne n'a mis ses menaces à exécution. Les gens étaient comme soudés au sol - beaucoup n'ont toujours pas imprimé qu'ils pouvaient se désolidariser de leur caddie lorsqu'ils font les courses, c'est-à-dire le laisser dans un coin (et de préférence pas au milieu d'une allée) et faire des allées et venues. Pendant ce temps, moi j'ai tranquillement terminé mes courses en faisant en rai de lumière avec mon portable.

Je file en caisse, j'attends.
« TCHOUF » le courant redémarre. Un « aaaaaaaah ! » de soulagement se fait entendre. Puis « PAF », le noir.

A nouveau, l'attente.
Se dire (et dire à ces vieux cons qui font leurs courses en fin d'aprèm alors qu'ils n'ont que ça à f*utre) qu'il vaut mieux prendre son mal en patience.

20 minutes plus tard, le personnel nous annonce que c'est une panne de secteur, qu'ils ne peuvent rien faire...
J'ai dû abandonner mon caddie et repartir bredouille. Si j'avais fini mes courses un tout petit peu plus tôt, ç'aurait été bon.

Ce matin un lapin, en partant à la Bouatte je me dit en maugréant que ce soir, rebelote, faut que j'aille faire les courses.

On m'a piqué mes enjoliveurs pendant la nuit.

VDM.

13:50 Écrit par Anouchka dans ... | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blabla de fille, marseille, voiture

jeudi, 08 février 2007

Comme les journées sont longues...

Non contente d'avoir une portière à changer, ce matin je suis tombée en rade de batterie, juste en bas de chez moi. Oui, la poisse est tenace.
 
En attendant la dépanneuse, j’ai discuté le bout de gras avec des voisins, assisté à une mémorable engueulade, eu une proposition qu'il est possible que j'accepte, et fait la circulation – en tailleur s'il vous plaît.
En attendant au garage, j’ai constaté à quel point un conducteur lambda peut vite se faire escagasser avec telle ou telle réparation-absolument-indispensable.
 
Ma journée de travail a donc commencé à 11h30, en décalage horaire, en flottement :-)

21:55 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : blabla de fille, voiture

dimanche, 28 janvier 2007

Je crois que ça va pas être possible...

Samedi, par un beau matin hivernal ensoleillé, me voilà partie pour mon Super Rendez-Vous. J’aperçois une voiture garée non loin de là dont la vitre passager est cassée, et je me dit « hum, j’espère que ma caisse n’a rien ». J'adore ma Titine, j'y fais attention, et je suis matérialiste oui j'avoue.
Je monte, j’inspecte rapidement tout à l’air normal, je démarre… et quelques kilomètres plus loin j’ai comme la sensation qu’il y a une vitre ou une portière mal fermée car je sens de l’air…

Je me gare. Je descends. Je regarde, hébétée. Ah ben oui tu m’étonnes que j’avais comme une sensation de froid, et pas qu’un peu en plus ! Ma réaction face à ce genre d’événements est en général la même : « putain de merde ». Les nerfs montent, et je me retrouve plongée dans un profond désarroi. J’appelle illico presto Grand Chef pour les premiers conseils avisés et pour que la pression retombe. Tentative de vol, oui c’est bien cela. Comme si y’avait un truc à voler dans ma voiture… j’ai un poste à CASSETTES, des cartes, des kleenex, des ampoules, un briquet, un stylo…

Bref, 1 € de parcmètre et ¾ d’heure d’attente plus loin me voilà dans un bureau sombre crasseux et enfumé du commissariat pour mon dépôt de plainte et la prise des empreintes ... de gants... lol :-s

Après avoir bricolé un calfeutrement de fortune, SuperNanie et un film anglais de zombies auront heureusement raison de mon écœurement. Oui je sais que cela arrive tous les jours, à plein de gens, partout. Mais bordel je ne trouve pas les mots. Aussi quand certains français voteront Le Pen faudra pas venir chialer.

Alors demain viendra le grand moment d'appeler l'assurance, puis ce sera le constat de l’expert... puis le nouveau grand moment du passage chez le garagiste – qui devra commander les pièces, ce qui prendra un certain temps... – puis ce sera l'intervention dans un certain délai – ce qui me vaudra d'avoir un véhicule de remplacement et de faire au moins 3 à 4 cacas nerveux avant, pendant, et après puisque les choses iront forcément lentement, et pas dans mon sens.
Pays de merde.

20:05 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, voiture

vendredi, 28 juillet 2006

Finalement

Le vendredi est la meilleure journée de la semaine c’est clair, et celui-ci était particulièrement bien.

Il a ENFIN plu, que ça a un petit peu rafraîchi l’air, et le tout juste avant le barbecue. Ce dernier était fort bien, sous un grand parasol, d’ailleurs vers 15h on s’est dit qu’il faudrait peut-être retourner bosser :-) Par contre le bbq jetable je déconseille, d’une pour les risques d’incendie, et de deux parce que c’est petit et que ça met 100 ans à cuire.

Mais il fallait bien une couille dans le potage sinon ça n’aurait pas été normal.
Comme une contravention de 90 putain d’euros et 1 point en moins, pour excès de vitesse. Je me suis faite flasher sur la route du boulot à 58 au lieu de 50 Kmh *m’étrangle*
C’est pas que je sois contre les radars, mais en sous-marin je trouve ça inutile, surtout quand je vois ce qui se passe autour de moi.

Si je vous dit que Marseille est la dernière du classement des grandes villes en matière du respect du code de la route… vous saisissez ? Passage au feu rouge (il était « juste » biennnn orange), non-respect du cédez le passage (du quoi ??), doublage par la droite (plus rapide), stationnement sans gêne (plus pratique, manquerait plus qu’il faille marcher), absence quasi totale de clignotant (du quoi ??), le tout arrosé d'une pluie d'insultes (« enculééaaaaa » c’est du « parlé marseillais » d’abord), sans compter qu’un bon piéton est un piéton mort ou suicidaire (le piéton ce connoaaaa il a qu’à pas vouloir traverser t’façon). Et j’exagère à peine. Y’a qu’à voir en ce moment, l’autoroute est limitée à 80 Kmh pour cause de pollution mais tout le monde roule gaiement à 110 au minimum.
Alors ce n’est pas de la mauvaise foi loin de là mais je trouve ça un peu fort que ça tombe sur Bibi.

Bref comme je suis pétée d’oseille, vu que j'ai pas fini de payer le voyage (qui va me coûter un bras), vu que j'avais prévu de sortir mon Ours, j'avais vraiment pas besoin de ça.

Sur ce, je vais me faire les ongles.

/EDIT Mes intéressements sont tombés ça fait plaisir EDIT/

19:20 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : blabla de fille, voiture, marseille

mardi, 20 juin 2006

Horripilant

Forcément, quand une couillonne (moi) respecte un temps soit peu les distances entre voitures, t’a toujours bien un (voire plusieurs) con pour s’infiltrer là, alors que la circulation est dense, que la voie est ralentie, et que forcément le-dit con va freiner brutalement.

Bande de p’tites bites.

18:15 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, voiture

 
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