Sac à patates

J’ai toujours préféré les voitures aux deux roues.

 

Avant de jouer à la Tinnie ™, avant de faire de la danse classique, et bien avant de m’intéresser aux garçons ^^ j’ai commencé à jouer aux petites voitures.

J’en avais toute une collection que je rangeais dans une mallette bleue en forme de truck américain, et même des que lorsque tu appuies dessus ensuite elles roulent super vite et vont généralement se crasher contre un mur ; j’ai toujours aimé l’odeur d’essence, mesurer le niveau d’huile de la berline familiale… et un de mes plus beaux cadeaux fut la conduite accompagnée, puis bien sûr ma première voiture.

La seule fois où je fit de la moto c’était il y a … bien longtemps, avec le père d’une amie de l’époque. Il avait un énorme gros cube rouge flamboyant, un Lucifer sur roues en vérité !

En voulant se la jouer cool et m’impressionner – rappelons que je suis courageuse, mais pas un brin téméraire – et en envoyant un 220 km/h au beau milieu de la rocade toulousaine, cette expérience qui aurait pu être fun s’est soldée par un total échec. Je me vois encore, chancelante et blême, tellement terrorisée en mettant le pied à terre que je n’avais plus la force d’engueuler ce taré de la pédale.

Au lycée, je ne montais sur les BWs que par nécessité absolue (i.e. j’ai la flemme d’aller jusqu’à l’abribus à pied dans le vent et sous la pluie – même si ça implique de monter derrière un mââle qui prend les ronds-points à 60 km/h [mais pas tout droit heureusement]).

 

Il était donc grand temps que je fasse mon baptême de moto bis. Ca ne pouvait être possible qu’avec une personne en qui j’ai une confiance aveugle, et chevronné de surcroît (Besançon-Marseille by night vent de face par -5° tu peux être que Superman à mes yeux ^^).

 

Après une leçon accélérée au cours de laquelle je fronçai de nombreuse fois les sourcils o_O nous avons fait une magnifique balade au Baux de Provence et St Rémy. J’ai bien dû perdre quelques litres entre la crispation du départ et la chaleur, j’ai même découvert des muscles dont j’ignorais l’existence, mais je dois avouer que j’ai pris beaucoup de plaisir et que j’en referai à nouveau volontiers. Avec le même biker, bien entendu :-)