Fait divers

Il y a plusieurs jours j’ai appris qu’une connaissance de travail avait été condamnée à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa femme.
Tout comme dans le procès Viguier dont le jugement a été récemment rendu, le corps de l’épouse disparue n’a jamais été retrouvé, et le mari a toujours clamé son innocence.

Ca fait froid dans le dos.

D’autant plus que le gars était ultra sympathique, carré dans son travail… on avait abordé le sujet de son divorce, difficile, du bureau qu’il avait fait dans sa maison, de sa fille qu’il adore… on se tutoyait et on se faisait la bise…

Je ne porterai aucun jugement puisque je n’ai aucune connaissance du « dossier », si ce n’est des quelques papiers publiés ; et, jusqu’à preuve du contraire, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie.

Ce que cette affaire démontre surtout c’est que l’on ne soupçonne pas ce qui se passe chez les gens que l’on côtoie tous les jours ; on nous dit ce qu’on veut bien nous dire, on nous montre ce qu’on veut bien nous montrer. Et à partir de cela on se forge une opinion, on apprend à connaître ses interlocuteurs.

Mais, sans pour autant devenir parano ou méfiant il ne faut pas oublier qu’on ne les connaît que sous cette facette.