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dimanche, 02 janvier 2011
It's a new dawn
Pas fâchée d’être rentrée. Pas fâchée que 2010 soit derrière. Toujours pas de résolutions pour la nouvelle année : la continuité de ce que j’ai entrepris, des espoirs, beaucoup d’espoirs et autant ? de doutes.
J'aurai pas dû y aller. Je le savais. NE jamais faire les choses à contrecœur. Mais lorsque je me suis engagée, je tiens parole. J’ai pas beaucoup pris sur moi parce que je n’avais pas envie de faire d’efforts, alors ça a été plutôt rude.
J’ai enfin fait mon bilan sanguin et tout va bien même si je dois manquer de fer ou de magnésium – vu que j'ai très souvent des fourmis dans les doigts et les bras. J’ai vu l'ophtalmo et j’ai de la condensation dans le vitrée, c’est-à-dire un corps flottant que l’on appelle vulgairement une « mouche » qui est on ne peut plus normal sauf que normalement, on ne le voit pas – sauf quand on est fatigué (lolez ici). J'ai lu 1 bouquin sur 3, vu le dvd (« Tournée », beaucoup aimé), visionné les photos du shooting du mois dernier :))) et ramené des vis et des chevilles pour accrocher le cadre photo et le jeu de fléchettes.
Pendant les vacances, je suis passée voir ma coupine C., comme j'essaye de le faire à chaque fois que je suis dans la ville rose. Sauf que là, les Hautes Instances Parentales se sont tapées l'incruste : « ouiiii tu comprends, ça fait longtemps qu'on l'a pas vue, et puis on a un cadeau pour son fils ».
Bref. Moi, parents ou pas, j'ai fait comme d'hab' avec ma coupine (les bites en moins ;)) : j'ai rigolé avec le Fils, je l'ai pris dans mes bras, je lui ai donné le bib', on a joué, enfin la routine. J’en avais rien à faire d’être observée.
La Reine Mère était toute contente, parce que le Fils est beau, avec d'immenses yeux bleus, et qu'il est tout potelé. Donc elle a fait gazou-gazou. Et moi j'ai regardé mes pieds. Au moment de partir, le Grand Chef a pris Le Fils dans ses bras, on aurait dit qu'on lui avait refourgué un sac de patates : il ne savait pas quoi en faire, ni comment. Et c'est peut-être méchant, mais je me suis dit que j'aurai du mal à lui confier mon enfant. Trop.pas.la.confiance, quoi.
Un peu plus tard je me suis demandé ce que m'avaient transmis mes parents. Les fameux inné et acquis. Bien sûr, on se fait sa propre expérience par les challenges réussis et bien plus souvent par les échecs ou obstacles que l'on rencontre sur sa route. Bien sûr, ce sont nos parents qui nous élèvent (apprendre à manger, se laver, s’habiller) puis nous éduquent : respect, politesse, valeurs. Mais que m'ont-ils transmis ? Qu'est-ce qui leur est propre, et qui est devenu mien finalement ?
Hé bien... pas grand chose. Le goût de la culture intellectuelle (la musique pour la Reine Mère, la lecture pour le Grand Chef, les langues pour les deux), le fait de toujours terminer ce que l’on commence, l'idée qu'on est jamais si bien servi que par soi-même et que la réussite ne tient qu'à soi et qu'aux efforts qu'on fourni. Y arriver par ses propres moyens, sans compter sur personne. Pas le goût de la compétition, du challenge, de la Réussite. Pas la confiance en soi ni l’assurance. Tout cela je le savais déjà mais je sais pas, là, je crois que j’ai réalisé vraiment, ça m'a effrayé je l'avoue et laissé plutôt circonspecte.
Bref. Pour le dernier jour de l'année, j'ai eu un pèse-personne électronique (lol ?!), et mon colis est arrivé.
Dans la Pampa personne ne vous entend crier faire un karaoké. J’étais attendue comme le Messie ce qui fait bien plaisir, gros câlins avec Poto tout au long de la soirée c’était trop chouette.
D’entrée je me suis faite alpaguer par une pipelette qui n’avait de cesse de me dire « si je te saoules tu me le dit hein surtout » (oh god), il y a eu tentative de drague – le pauvre garçon s’est pris un vent monstre (mais c’est après que je m’en suis rendue compte), tout le monde a cru que j’avais 25 ans quand j’ai dit que j’en avais 28 (huhu ^^), j’ai repris du taboulé et de la salade de pâtes pour éponger le vin blanc ; j’avais des bagues en ballons lorsque j’ai joué un peu de guitare et écouté F. m’en jouer, et j’ai même touché une Gibson à 3.000 € (bien sûr à présent je veux m’acheter une gratte électrique et un ampli).
À minuit personne à part moi n’avait capté que c’était minuit, entre ceux qui chantaient (faux) ceux qui dansaient derrière, ceux qui regardaient et ceux qui étaient dehors, alors j’ai sauté en l’air en criant « bananéeeee » et tout le monde m’a regardé et on s’est tous tapé la bise en chantant du JJG.
T. a arrosé le salon et sa chemise de champagne, d’ailleurs j’ai pas bu beaucoup de champagne. Comme chaque année, BFF m’a téléphoné la première ; suivie par une Cracotte sérieusement avinée qui rigolait plus qu’elle ne parlait (tout ça à cause d’une sombre histoire de viol de Marie-Claire) ; vers 2h du mat’ j’ai mangé une crêpe froide à la fleur d’oranger avec de l’Orangina puis 4 pintades russes sont arrivées, j’ai placé mon « nasdrovia » j’étais contente. Poto et moi avons chanté « Wonderwall », j’ai embrassé T. pour qu’il se taise arrête de me faire ses yeux de chien battu, Poto m’a fait un dernier gros câlin puis je suis rentrée.
J’ai souhaité le bonheur à celles et ceux qui le méritent. J’ai souhaité à tout le monde de garder le sourire quoi qu’il arrive – peut-être même plus à commencer par moi. Je n’ai qu’un seul souhait pour cette nouvelle année : changer la vie.
22:06 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : blabla de fille, journal intime