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samedi, 20 juillet 2013
De la pollution
La pollution, partout, tout le temps. Dans l’eau, dans l’air qu’on respire mais surtout, là où on ne s’y attend pas : au travail. Remplace le mot « pollution » par le mot « con » et ça marche aussi. La pollution se répand, partout, le con c’est pareil.
Et à la Bouatte je suis polluée, en permanence. 7 heures par jour, 5 jours par semaine. Ça fait beaucoup. En période estivale tu croirais que la pollution est moindre, que nenni ! Moins les gens bossent, plus ils sont tendus !! C’est bizarrement à ce moment-là qu’ils veulent entreprendre de grandes choses – c'est-à-dire faire du ménach ; mais entre ceux qui sont fatchigués (ou avec un gros poil dans la main hein), ceux qui sont « trop charrette » et qui reportent ça en Août… oh bah oui Août c’est bien, en Août mon bras en mousse et moi-même serons de l’autre côté de l’Atlantique vous ferez ce que vous voudrez avec vos boîtes d’archives et vos classeurs – comme vous les mettre au cul ou faire l’avion avec :D
Alors quand un vendredi matin à 09h10 on vient te « recadrer » parce que tu arrives en retard heu comment te dire… je plaide coupable, oui j’arrive en retard, tous les jours ou presque. Et j’en ai vraiment plus rien à foutre.
En même temps c’est super, « ON » a découvert ça alors que ça fait deux mois que ça dure lol. Le tout avec un discours toujours super bien ficelé : « ON m’a fait remarquer que » blablabla - et quand tu demandes qui est « ON », tss tss peu importe !! T’es en tort et en plus tu cherches à comprendre qui a intérêt à te mettre des bâtons dans les roues ? Rien de plus simple : mets-toi donc bien à l’abri derrière on ne sait qui (tu notes le jeu de mots), le fouteur de merde en question ayant les couilles à l’envers depuis 10 jours et cherchant par tous les moyens une brèche dans laquelle s’engouffrer pour me faire chier. Et n’ayant surtout pas les couilles de me dire les choses en face surtout. C’est peut-être de là qu’est originaire le mot con-stipé remarque ?
Tu sais nous les filles, quand on est petites, on a besoin qu’une copine nous tienne la porte des toilettes. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça. A la Bouatte, j’ai Tic et Tac. Quand Tic sort fumer, il y va avec Tac. Et inversement. Ils viennent se chercher l’un l’autre, tu verrais le manège c’est pathétique. Mais pas autant que mon collègue qui s’est *roulement de tambour* remis à fumer pour accompagner Tic et Tac. Oui oui, tu as bien lu. Si tu clopes pas et que t’as besoin de discuter d’un dossier, tu devras accompagner Tic ou Tac ou les deux quand eux vont cloper. Et si tu veux te faire bien voir tu calqueras ton manque de personnalité sur un des deux ci-dessus cité : le melon tu prendras, tout sur tout tu sauras, réponse à tout tu auras, calife à la place du calife devenir tu voudras, rien d’autre que ton avis tu n’écouteras (exception faite de ceux sur qui tu te calqueras). Et par « non mais » toutes tes phrases tu débuteras. Comme dirait le Projectionniste : bande de fils de pute.
Ce n’est pas une nouveauté que je veux me barrer de la Bouatte, ça fait des années que j’en parle, des années que ça dure. Et pourtant je suis toujours là. La faute à moi, la faute à l’inexistence d’emplois pour moi, ici ou à là-bas. La faute à pas d’chance sans doute aussi.
Mais là franchement, se faire presser comme un citron alors qu’on taffe, et qu’on taffe très bien, et qu’on ne te laisse rien passer franchement c’est abusé. J’ai jamais prétendu être irréprochable, mais dans mon boulot très honnêtement, je le suis à 95%.
Tu comprends je vois bien venir le manège : j’ai demandé à ce que mon statut soit réévalué, et le salaire aussi par conséquent. « Mouiiiiiiiiiii mais tu comprennnds … » blablabla stérile, et là ni une ni deux c’est l’occasion rêvée pour qu’on me réponde par la négative. Trop facile.
Alors tu sais quoi ? J’ai illico regardé les petites annonces, bim j’en ai trouvé une sympa, bam dans la foulée j’ai postulé, je vais postuler partout pour tout, et je vais tenter d’obtenir un bel arrêt de 1 mois à compter de mon retour de congés, pile quand l’activité est énooooooooooooorme, pile quand toute cette belle bande d’enculeurs de mouches va me tomber dessus à bras raccourcis avec un monceau de travail, pile pour mon anniv surtout.
Comme une bonne journée de merde n’arrive jamais seule, je n’ai pas pu me faire rembourser les chaussures qui me scient les pieds, et je dois me traîner à La Poste chercher un recommandé (= une autre idée de la mort).
Je suis toujours à la recherche du graal d’un appart, et comme ils se louent en deux jours autant te dire que c’est pas facile facile. Pour le premier le proprio m’a prévenue de « faire attention au chien », un magnifique bouledogue français blanc assorti à mon slim qui devait crever de chaud enfermé là. Ça m’a fait trop de peine ; ça et le fait que l’appart soit adossé à une restanque, qu’il faille traverser la caillasse du parking pour y accéder, et qu’il y ait un chantier en face huhu. Quant au second, je ne l’ai même pas vu, puisqu’il a été loué avant même que mon rendez-vous soit honoré :/
Quoi qu’il en soit, je vais revoir l’appart qui est pas mal mais peut mieux faire, pour en être certaine, plus que 2 séances de kiné, plus que 10 dodos « ouvrés » avant que tous ces connards de merde se barrent.
Heureusement, il nous reste les ami(e)s ; et de la bière, et de la glace au chocolat, et des Menthol. Demain session rôtisserie, j’espère prendre un coup de soleil (ailleurs que sur le nez hein) j’ai jamais été aussi blanche un mois de juillet.
Tout fout le camp.
00:13 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, taff