Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 28 novembre 2013

Au revoir, au revoir, président !

Commençons par le commencement : ces dernières semaines ont été fortes en émotions de toutes sortes et si je n’avais pas un torticolis présentement je pourrais dire que ça va bien. Enfin ça ira *vraiment* bien lorsque je n’aurais plus ma tendinite au coude, on y croit.

Dans l’ordre, j’ai quitté la Bouatte définitivement.

Carlton.gif

J’ai annulé le lunch que j’avais initialement accepté avec un collègue de boulot, qui s’était arrangé pour que BFF soit là vu qu’ils bossent ensemble. Ouais ben lui, s’il veut de mes nouvelles, j’ai pas changé de numéro.
A la place j’ai déjeuné avec le Piou que j’ai mis au parfum concernant Cisco, il m’a fait son sourire mi-crispé mimolette tout en se fissurant petit à petit, et lorsque je lui ai dit que si nous avions dû nous remettre ensemble, depuis le temps, ça serait arrivé, il n’a pas démenti, voilà. Une entorse au règlement en 3 ans on dira que c’était pour l’hygiène, on tourne la page définitivement.

Après quoi j’ai débouchonné le champ’, t’imagine bien. Les collègues en ont ouvert aussi pour le coup – mais plus parce qu’il y en avait une au frigo et que mon départ servait de prétexte pour l’ouvrir. Pas de cadeaux, pas d’effusions mais une bonne chose de faite, enfin.
J’ai encaissé mon solde de tout compte, j’attends à présent de savoir combien mon nouveau copain Paul va me filer car oui, je me paye le luxe absolu de prendre le temps de choisir ma voie, il était temps.

A part ça, tout le monde me conseille à qui mieux mieux de me reposer et de me détendre, vous êtes tous bien mignons mais tu ne passes pas du tout au rien en un claquement de doigts. Des paliers de décompression me sont nécessaires, comme dormir 12 heures d’affilée en semaine (mais sinon je ne suis pas fatiguée hein), apprendre à ne plus mettre le réveil, sans compter que je me taperai forcément une petite dépression à n’en pas douter.

Je vais donc commencer par apprendre à prendre le temps et à profiter. Oui, apprendre.

Bref, comme ça fait un moment que je ne suis pas allée au cinéma, j’ai profité d’un festival de courts-métrages et bon, ça a été… intéressant ^^ : un truc polonais où les deux pires employés du mois, pour ne pas se faire virer du supermarché dans lequel ils travaillent, acceptent la proposition de leur patron : participer à une émission de téléréalité pour déterminer qui des deux a la vie la plus désespérante.
Ensuite un truc avec des japonais qui boivent un liquide fluorescent dans des tubes à éprouvette et qui se font attaquer par une pieuvre géante, puis un truc roumain avec 3 bonnes femmes dans une cuisine qui piaillent (je me suis cordialement endormie), un court-métrage italien dénommé Tiger Boy, un truc complètement barré à la fois mélange de Kusturica et Tim Burton où un vieux apprend qu’il ne lui reste que 7 jours à vivre et cherche par tous les moyens à contacter son frère vivant aux Etats-Unis au moyen d’un tuba géant - tout en dégommant des mouettes.
Enfin, ze movie of ze déprime, une femme dans une cabane au fin fond des bois enneigés lave son mari décédé, l’emballe dans des linceuls, et le traîne malgré la neige et le froid derrière elle jusqu’à la seule route qui passe par là vraisemblablement, sur laquelle roule un camion. Violent fou rire à base de skol openstrü, et immense soupir de soulagement de la salle lorsque la lumière fut rallumée. Ah et la femme loupe le camion lol.
Après quoi on a mangé au resto chinois, l’Homme trouve que « Star Trek, c’est gay », bref c’était une bonne soirée.

Sinon c’est officiel, je vais bientôt faire des cartons (et de la peinture hopefully) o/ ; ça me changera de l’énième dégât des eaux que j’ai eu, opération commando auprès de l’assureur, en attendant l’expertise passion grattage de plafond jusqu’à la dalle de béton tellement il y a de flotte, et enduit mais ça, à présent, c’est peanuts.
Ça va nous faire un savant mélange d’ordinateurs, de BDs, de guitares et de plantes, d’électroménager en double, je récupère aussi un chat (enfin une) bref pour toutes ses raisons j’ai hâte, ça va être chaud bouillant mais ça va chémar.

Beau Blond n’est pas mort et il est toujours avec sa cagole, fiesta en vue pour le 31 décembre et j’avoue qu’à défaut d’être avec Poto je suis bien tentée de retourner dans la batcave.
Surtout que les potes de l’Homme aka le Crou sont cool mais à petites doses ça me va. Tu sais quand on est petit, les garçons jouent à celui qui pisse le plus loin ; en grandissant, ça ne change pas vraiment. C’est à qui étalera le plus son savoir, son savoir-faire et son faire savoir ce que fait très bien Epithète Attribut. A chaque fois >_< Sinon tu peux aussi jouer au lancé d’allumettes sur le sol pour trouver le nombre pi, oui il y a des gens qui lisent des bouquins des frères Bogdanov – et qui s’en rappellent…

Enfin de toute manière d’ici là faut que je me trouve des maillots de bain. Ah oui parce que je t’ai pas dit mais moi, pendant que tu te pèleras le jonc, je serai en Gwada o/

21:19 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blabla de fille, taff, journal intime

jeudi, 10 octobre 2013

Oscar de la meilleure actrice

Vendredi 4, jour de #labite, anniv' des culottes qui voltigent dans le vent d’autan, de Poto et de Doc, jour de neige joie. Ça y est, c’est fait, dans un peu moins de 6 semaines et 3 jours, la quille. Finis les petits bras / les petits joueurs / les petites bites. Plus personne pour te faire un cake pour un cordon d’ifon égaré qui coûte 30 €.

fuuuuuck.gif-- So long la Bouatte, fuck yeah, bisous --

Pour fêter ça j’ai revu Prof et Gratteux, on a fumé des clopes et bu des bières à l’ancienne, on a enchaîné avec une soirée 90s avec du vieux en marcel qui bouge les bras en l’air (mais sans baskets à scratch *private joke*) où j’ai notamment pogoté des cheveux avec DiNozzo sur du Nirvana, bougé mon boule sur Ma Benz et chanté fort sur du Zebda avec l'accent toulousaing. Prof n’a aucun sens du rythme lorsqu’il danse c’est très drôle et Gratteux planait à 4000 après 3 bières lol. Bref je l’ai dit je le répète, les concerts de rock et les binouzes, c’est la vie !

Comme d’hab’ j’avais pas sommeil en rentrant, comme d’hab j’ai envoyé un texto à Prof, j’ai eu la migraine, transpiré de l’alcool et fait un rêve sekssouel chaud bouillant, enfin rien de bien étonnant.
Le lendemain j’ai fait mon baptême de bouillabaisse dans un restaurant 3* et je me suis faite pote avec un chat – tu peux pas test.

Quoi qu’il en soit, vive les week-ends de 3 jours, vivement la prochaine transhumance en catalogne, et al païs, puis, avec un peu de chance, à l’autre bout du monde. J’lai pas volée. La liberté. Comme j’ai hâte.

J’ai hâte de commencer cette nouvelle vie, la peur au ventre certes, mais à n'en pas douter une nouvelle grande aventure.

16:01 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, taff

samedi, 20 juillet 2013

De la pollution

La pollution, partout, tout le temps. Dans l’eau, dans l’air qu’on respire mais surtout, là où on ne s’y attend pas : au travail. Remplace le mot « pollution » par le mot « con » et ça marche aussi. La pollution se répand, partout, le con c’est pareil.

Et à la Bouatte je suis polluée, en permanence. 7 heures par jour, 5 jours par semaine. Ça fait beaucoup. En période estivale tu croirais que la pollution est moindre, que nenni ! Moins les gens bossent, plus ils sont tendus !! C’est bizarrement à ce moment-là qu’ils veulent entreprendre de grandes choses – c'est-à-dire faire du ménach ; mais entre ceux qui sont fatchigués (ou avec un gros poil dans la main hein), ceux qui sont « trop charrette » et qui reportent ça en Août… oh bah oui Août c’est bien, en Août mon bras en mousse et moi-même serons de l’autre côté de l’Atlantique vous ferez ce que vous voudrez avec vos boîtes d’archives et vos classeurs – comme vous les mettre au cul ou faire l’avion avec :D

Alors quand un vendredi matin à 09h10 on vient te « recadrer » parce que tu arrives en retard heu comment te dire… je plaide coupable, oui j’arrive en retard, tous les jours ou presque. Et j’en ai vraiment plus rien à foutre.

En même temps c’est super, « ON » a découvert ça alors que ça fait deux mois que ça dure lol. Le tout avec un discours toujours super bien ficelé : « ON m’a fait remarquer que » blablabla - et quand tu demandes qui est « ON », tss tss peu importe !! T’es en tort et en plus tu cherches à comprendre qui a intérêt à te mettre des bâtons dans les roues ? Rien de plus simple : mets-toi donc bien à l’abri derrière on ne sait qui (tu notes le jeu de mots), le fouteur de merde en question ayant les couilles à l’envers depuis 10 jours et cherchant par tous les moyens une brèche dans laquelle s’engouffrer pour me faire chier. Et n’ayant surtout pas les couilles de me dire les choses en face surtout. C’est peut-être de là qu’est originaire le mot con-stipé remarque ?

Tu sais nous les filles, quand on est petites, on a besoin qu’une copine nous tienne la porte des toilettes. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça. A la Bouatte, j’ai Tic et Tac. Quand Tic sort fumer, il y va avec Tac. Et inversement. Ils viennent se chercher l’un l’autre, tu verrais le manège c’est pathétique. Mais pas autant que mon collègue qui s’est *roulement de tambour* remis à fumer pour accompagner Tic et Tac. Oui oui, tu as bien lu. Si tu clopes pas et que t’as besoin de discuter d’un dossier, tu devras accompagner Tic ou Tac ou les deux quand eux vont cloper. Et si tu veux te faire bien voir tu calqueras ton manque de personnalité sur un des deux ci-dessus cité : le melon tu prendras, tout sur tout tu sauras, réponse à tout tu auras, calife à la place du calife devenir tu voudras, rien d’autre que ton avis tu n’écouteras (exception faite de ceux sur qui tu te calqueras). Et par « non mais » toutes tes phrases tu débuteras. Comme dirait le Projectionniste : bande de fils de pute.

Ce n’est pas une nouveauté que je veux me barrer de la Bouatte, ça fait des années que j’en parle, des années que ça dure. Et pourtant je suis toujours là. La faute à moi, la faute à l’inexistence d’emplois pour moi, ici ou à là-bas. La faute à pas d’chance sans doute aussi.
Mais là franchement, se faire presser comme un citron alors qu’on taffe, et qu’on taffe très bien, et qu’on ne te laisse rien passer franchement c’est abusé. J’ai jamais prétendu être irréprochable, mais dans mon boulot très honnêtement, je le suis à 95%.

Tu comprends je vois bien venir le manège : j’ai demandé à ce que mon statut soit réévalué, et le salaire aussi par conséquent. « Mouiiiiiiiiiii mais tu comprennnds … » blablabla stérile, et là ni une ni deux c’est l’occasion rêvée pour qu’on me réponde par la négative. Trop facile.
Alors tu sais quoi ? J’ai illico regardé les petites annonces, bim j’en ai trouvé une sympa, bam dans la foulée j’ai postulé, je vais postuler partout pour tout, et je vais tenter d’obtenir un bel arrêt de 1 mois à compter de mon retour de congés, pile quand l’activité est énooooooooooooorme, pile quand toute cette belle bande d’enculeurs de mouches va me tomber dessus à bras raccourcis avec un monceau de travail, pile pour mon anniv surtout.

Comme une bonne journée de merde n’arrive jamais seule, je n’ai pas pu me faire rembourser les chaussures qui me scient les pieds, et je dois me traîner à La Poste chercher un recommandé (= une autre idée de la mort).
Je suis toujours à la recherche du graal d’un appart, et comme ils se louent en deux jours autant te dire que c’est pas facile facile. Pour le premier le proprio m’a prévenue de « faire attention au chien », un magnifique bouledogue français blanc assorti à mon slim qui devait crever de chaud enfermé là. Ça m’a fait trop de peine ; ça et le fait que l’appart soit adossé à une restanque, qu’il faille traverser la caillasse du parking pour y accéder, et qu’il y ait un chantier en face huhu. Quant au second, je ne l’ai même pas vu, puisqu’il a été loué avant même que mon rendez-vous soit honoré :/
Quoi qu’il en soit, je vais revoir l’appart qui est pas mal mais peut mieux faire, pour en être certaine, plus que 2 séances de kiné, plus que 10 dodos « ouvrés » avant que tous ces connards de merde se barrent.

Heureusement, il nous reste les ami(e)s ; et de la bière, et de la glace au chocolat, et des Menthol. Demain session rôtisserie, j’espère prendre un coup de soleil (ailleurs que sur le nez hein) j’ai jamais été aussi blanche un mois de juillet.

Tout fout le camp.

00:13 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, taff

mercredi, 14 novembre 2012

Bonjour arnaque

C’est la cricrise, le chômage est en hausse, ça licencie à tour de bras, ça augmente les taxes les impôts, la consommation fait la gueule parce que le pouvoir d’achat… ah mais quel pouvoir d’achat ? Mais non amis de gauche on ne vous a pas pris pour des cons huhu on y croit, un jour je transhumerai définitivement.
En attendant, je réponds au peu d’annonces que je vois passer, susceptibles de m’intéresser et / ou de me correspondre.

L’une d’entre elle me paraissait un peu chelou puis j’ai un peu farfouillé dans les internets et sur société.com ce qui a un peu levé le doute. Bah au pire ma candidature tombait aux oubliettes (j’ai testé pour vous le CV sans photo). L’annonce indiquait rechercher mon profil dans toutes les régions, en CDI et à temps partiel pour certains postes, pas de critères spécifiques en terme de qualification si ce n’est le minimum requis, avec un salaire plutôt alléchant. Chelou donc.
Dans les minutes qui suivirent ma candidature par mail, un « robot RH » me répondit que ma candidature allait être étudiée blabla et que si je n’avais pas de nouvelles d’ici 10 jours blabla, le laïus habituel.

Contre toute attente, je reçois quelques jours plus tard un nouveau mail m’indiquant que ma candidature est retenue, et qu’il faut fissa que je contacte le service RH par téléphone au 0899-machin chose. Mouiiiiii voilà oui. Bah tu me connais, j’aime bien enfoncer les clous qui dépassent, j’ai donc téléphoné pour en avoir le cœur net et puis c’est la Bouatte qui paye.

Le serveur vocal m’annonce d’entrée de jeu que la communication va m’être facturée 1,35 euro puis 0,34 euro la minute après le bip (biiiiiiiip). Puis, pendant environ 2 minutes, une voix chaude féminine me récite un joli poème :
« Notre groupe jeune et dynamique (sic) propose des postes dans toute la France, salaire net mensuel de tant + 13e mois + primes, possibilité de mutuelle, école de formation interne blablabla, tous types de contrats, horaires modulables blablabla ». C’est Byzance ! Et c’est cohérent par rapport à l’annonce.
« Si vous êtes intéressé par tel type de poste tapez 1, par tel type de poste tapez 2 etc. ». Je m’exécute et suis gentiment invitée à contacter un nouveau numéro en 0899. Haha, t’as vite fait le calcul niveau thunes que t’as lâché à la voix chaude féminine.

Le clou dépasse encore un peu, bien sûr j’appelle ce nouveau numéro.
A nouveau un serveur vocal (oh bah tiens ! me voilà *fort* surprise !), toujours une voix féminine mais beaucoup moins chaleureuse que la précédente, fort nasillarde et aiguë, le genre d’hôtesse qui n’a jamais su poser sa voix ni mettre les intonations où il le fallait bref, une voix féminine fort désagréable.
Le baratin recommence, le même que le serveur vocal précédent, je me concentre autant que possible alors que j’ai une grosse envie de raccrocher l’impression de faire le parcours du combattant.
« Notre méthode de recrutement se fait uniquement par audiotel de façon à assurer un gain de temps aussi bien pour le recruteur que pour le postulant (tu m’étonnes ! si tu es un pigeon tape 15), c’est également un moyen de tester votre réelle capacité à communiquer oralement ». Pirouette et salto arrière, salutation au soleil.
« Notre société de multiservices (je commence à me marrer) recrute en permanence (turn over bonjour) et propose aussi bien des postes d’encadrement que de débutants, de garde d’enfants, de personnes âgées, d’accompagnement et soutien scolaire, employé de maison blablabla ». C’est la foire au saucisson, on m’avait pas dit.

Passées ces 2 voire 3 bonnes longues minutes, la voix féminine fort désagréable me propose de déposer ma candidature. Haha, c’te blague.
« Si vous êtes intéressé par tel type de poste tapez 1, par tel type de poste tapez 2 ». Inception.
« Si vous êtes intéressé par tel type de contrat… ». Environ de mourir.
« Si vous êtes intéressé par des horaires aménagés… ». Enfer, je suis devenue un robot qui appuie machinalement sur la touche 1 ou 2.
« Si vous possédez un véhicule… ». Nepasraccrocher-nepasraccrocher-nepasraccrocher.
« Si vous avez mis une culotte ce matin… ». Ah non pardon je m’égare hum, hors sujet.

Ça bourdonne dans mes oreilles, je me rappelle vaguement que j’ai dû exprimer oralement ma réelle capacité à communiquer mes motivations, ’tain d’un coup ça m’a réveillé, organisation d’un plan en 3 parties sujet-verbe-complément, j’en peux plus sortez-moi de là.
« Nous vous remercions de votre participation. Si votre candidature est retenue nous vous contacterons sous un délai d’une semaine. Si vous n’êtes pas recontacté dans un délai de 10 jours maximum c’est que votre candidature n’a pas été retenue ». Ah bah oui, pas con.

Je ne connais toujours pas le nom du « groupe jeune et dynamique », je n’ai pas laissé mon téléphone, et je doute fort être jamais recontactée. Tant mieux !

20:30 Écrit par Anouchka dans ... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, taff

dimanche, 07 octobre 2012

Et mon kutsch, c'est du poulet ?

D’un seul coup d’un seul elle est tombée. La dém’ de trop.
Cela faisait 6 ans que nous travaillions ensemble. 6 ans, ce n’est pas rien. Il y eût des hauts et des bas bien sûr, c’est un homme et moi une femme, nous avons tous deux de forts tempéraments. C’était « toi plus moi plus tous ceux qui n’en veulent ».
J’ai étouffé les sanglots dans ma voix, j’ai essayé de faire comme si de rien n’était. Mais parfois à ce jeu là je ne suis pas très douée.

et%20vlan.jpgsource

J’ai arrêté de compter, je ne saurais dire à combien de dém’ on en est depuis 2 ans. Une douzaine je crois. Soit la moitié de l’effectif. C’est plus du dégraissage de mammouth à ce niveau là. Mais ça n’a alerté personne. Ceux qui se regardaient le nombril ont continué de se le regarder. Les pseudos chefaillons ont continué de prendre le melon et de passer les portes en biais.
Un problème de management ? Quel problème de management ?! Ah ben oui, y’a pas de management c’est vrai. Mais de toute façon, « c’est la vie d’une entreprise », c’est « normal ». Tout va bien alors. Pfff.
D’aucuns s’étonnent *encore* de cette « vague de désertion », c’en est pathétique. C’est pas comme si on nous tirait vers le haut, on nous encourageait, on nous donnait les moyens de travailler correctement – et non pas avec la bite et le couteau. Et je ne parle pas des moyens financiers, non je n’en parle pas. C’est pas comme si il y avait une cohésion, une motivation, un soutien. T’es là c’est bien, t’es pas là c’est pareil. Si t’es là tu seras corvéable à merci, t’es qu’un pion point barre.
Grand Manitou a dit : « travaillez plus pour gagner pareil ». Boss vient nous rendre visite une fois par mois, tant qu’il touche sa marge le reste il s’en cogne. Iznogoud veut toujours être le calife à la place du calife, il n’a pas et n’aura jamais les épaules d’un manager, d’un leader.

Voilà comment je me suis retrouvée totalement démoralisée, au BDR, au ras des pâquerettes, au bout du bout, au fond du fond. Je ne suis même pas allée ni au ciné ni faire du shopping pour me changer les idées, pour te dire à quel point ça allait mal. Je suis restée dans mon coin à tenter de digérer l’énorme pilule qui ne passe pas. Et pitié épargnez-moi (et vous par la même occasion) les refrains du « quand tu touches le fond tu ne peux que remonter » « positive attitioude » and so on.

Regarde ce qui se passe avec la Tige. D'ordinaire j'aurai eu à coeur de m'occuper de « la nouvelle », là franchement, non. Elle, une autre, c'est du pareil au même.
Avant je me serais intéressée à cette fille, ce qu'elle a fait, d'où elle vient, son parcours, là je m'en fous ; j'ai vaguement compris que son ancien patron avait détourné de l'argent ou un truc du genre (ha le bon cliché du SFE) (ou pas), je sais un peu de trucs sur sa vie perso et qu'elle est scorpion (elle est à fond sur l'astrologie, je rigole déjà). Mais bon. Je m'en contrefous tellement que je ne lui pose aucune question. Elle me parle, je hoche la tête, je ne l’écoute même pas. Ce doit être désagréable, elle qui veut s'intégrer, qui a à coeur de bien faire, elle doit me trouver mal aimable et ça aussi je m'en fous ; je m'en cogne, je peux pas m'en taper plus, j'en ai rien à battre, je m'en branle, je m'en care, j'en ai rien à caguer, rien à foutre, ça m'est complètement égal, ça ne peut pas moins m'intéresser.

Pour ma part ce n'est pas nouveau que je veuille partir, cependant si je ne l'ai pas fait jusqu'à présent c'est que je ne veux pas partir « pour partir ». Partir pour un job au moins aussi intéressant, idéalement dans la même branche, pas pour faire un truc qui ne me plaira plus au bout d'un mois et non, pas que pour une question de salaire non plus. Partir pour plus de sérénité, pour mieux, et à tous les niveaux.
Oh je sais bien que c’est pas forcément mieux ailleurs, que les cons sont partout mais tout de même. Le métier que j’exerce est putain d’ingrat, y’a pas 36 façons de le dire. Mal payé et ingrat. Alors voilà. Je suis bien consciente – malgré tout ce que le Piou peut me dire – que certes j’ai des compétences, un savoir-faire, de l’expérience. Mais je n’ai pas de valeur ajoutée.

Pour te dire, j’ai informé les Hautes Instances de mon souhait de partir, de mon souhait de changer de boulot, de mon souhait de reprendre des études s’il le fallait (oui), de tout plaquer à nouveau 11 ans après. Bien entendu la donne n’est pas la même, les raisons sont différentes elles aussi, tout comme la personne que je suis à présent.
Je ne voulais pas leur en parler, par peur de la pression, par envie de ne pas mettre la charrue avant les bœufs et puis surtout parce que je n’avais pas pris de décision. Aujourd’hui encore rien n’est fait, la donne peut encore changer mais j’y ai plus réfléchi et je l’envisage réellement, je le visualise. Et putain vu la taille du chantier autant te dire que c’est pas gagné.

J’ai fait le tour, ici. Je n’aime pas cette région ou plutôt, j’aime son climat, ne plus voir de ciel bleu tous les jours me sera d’ailleurs extrêmement pénible, et il faudra que je le gère. J’aime être près de la mer oui, pour autant je n’en profite pas souvent. Je n’aime pas les gens ici, je n’aime pas la mentalité ici, je ne supporte plus l’incivilité partout, tout le temps, à commencer par les gens au volant, je ne supporte plus la saleté, l’irrespect notoire, le manque de politesse.
Oui ça me manquerait énormément de ne plus faire de brunch mensuel avec le Piou, ni qu’on aille au cinéma après le taff, qu’on aille siffler marcher là-haut sur la colline et qu’on papote comme des gonzesses au téléphone. Comme ça me manquerait de ne plus voir ma Princesse. Et les Biscotte lorsqu’ils transhument vers le soleil. Mais j'ai envie de me dire que je pourrais aller manger des pâtes chez Poto en semaine, emmener la Reine Mère au ciné, aller faire le marché avec les Hautes Instances ou manger chez eux le dimanche. Et bitcher les soirs de pluie avec Tata K.
La réalité est bien différente. 3 millions de chômeurs (même si en réalité il y en a plus), peu d'offres et pas des plus alléchantes. Mais ça on le sait, c’est la faute du précédent gouvernement lol.

Bref, j’ai (ENFIN) eu Poto au téléphone, qui sait toujours trouver les mots justes pour me remonter le moral, pour garder confiance, pour y croire : « tu seras pas toute seule, t’as tes parents, t’as Tata K t’as moi et t’as Numéro 10 (lol inside), moi je serai là pour te soutenir ».
J’ai longuement discuté avec le GO, qui me change les idées en me racontant ses soirées mais qui sait aussi avoir une réflexion plus poussée, qui sait écouter. Même Beau Blond s’est inquiété que je ne réponde pas à ses appels au lancer de culotte.
Alors, force et honneur, toujours, quoi qu'il advienne, quoi qu'il en coûte. Le Piou a beau m’encourager, me soutenir, me répéter que je suis une Gladiatrice j’ai… je… pfff… rien.

Sinon si tu veux briller dans les dîners en société t’as qu’à dire que tu as une apophyse unciforme tu verras, tu kifferas.

vendredi, 29 juin 2012

Le post pas content

PAS CONTENT // PAS CONTENT // PAS CONTENT

Lors du pot de départ d’un collègue il y a 15 jours, Nouvelle Recrue m'avait vaguement parlé à mots couverts de la proposition de job qu'on lui avait faite. Pour mémoire je suis à l'initiative du fait que Nouvelle Recrue travaille aujourd'hui dans la Bouatte. Je n'ai certes rien fait d'autre que de mettre en relation deux personnes, mais ce faisant j'ai engagé ma crédibilité.

Depuis cette discussion, plus rien.

J'aurais donc logiquement apprécié être tenue informée de son futur départ pour ce nouveau job qu'il est trop de la boulette autrement que par une tierce personne ; oui j'aurais préféré qu'il me le dise en face, ou même par téléphone ou texto peu importe. J'ai parfaitement feint le fait que j'étais au courant mais ça m'a bien écorché vive, surtout que mes collègues en savent vraisemblablement plus sur son futur boulot et le reste que moi.

Chacun fait ce qui lui plait et va vers où bon lui semble en terme d'emploi, ce n'est pas la question. Si c'est ce qu'il veut absolument faire, très bien. Et bien que cela me fasse bien chier pour ma prime de cooptation sur laquelle je m’assois, c'est son choix, je l'accepte.
Par contre, je suis à cheval sur certains principes, et son manque de correction m’a bien foutu les boules. Finalement je me suis rendue compte qu’il n’avait pas vraiment joué franc jeu avec moi, menant de front deux boulots, et étant intéressé par un troisième.

Je le lui ai dit, il s’est excusé parce qu’il n’a pas compris pour faire bonne figure et ça m’a encore plus foutu les boules.

Il ne me doit rien si ce n'est son pot d'arrivée (qu’il m’a promis), et de départ du coup, il ne s’est pas plus intéressé à mon taff qu’à ma personne, peu importe ; au final ça me fait plus chier de m’être peut-être trompée sur son compte et pour la prime de cooptation qu’autre chose. Adieu l'éventualité d'acheter des Louboutins à Paname cet été ! Adieu les économies que ça aurait pu me faire pour acheter un nouveau matelas / partir à Poudlard !
C’est pas grave, je lui souhaite bon vent, je ne pense pas qu’il tiendra sa promesse et pour tout dire je m’en fous j’attends pas après ça, je n’attends rien si ce n’est un minimum de correction, mais ça c’est mon égo et mes foutus principes.

Tout est une question de niveau de toute façon.

20:57 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, taff

samedi, 12 mai 2012

La proposition

Ça fait pas mal de temps que j’envisage de me reconvertir professionnellement. Le DIF que j’ai fait il y a 2 ans n’y est d’ailleurs pas étranger.
En fin d’année dernière j’avais commencé à regarder pour faire un Fongécif, mais bon, apprendre une formation aux antipodes du métier que je fais aujourd’hui n’est déjà pas chose simple (aurais-je la motivation suffisante pour ? Et des débouchés par la suite ?), alors obtenir un financement de la Bouatte pour ladite formation… coucou l’Everest.

Je ne suis pas vraiment du genre à procrastiner, mais là force est de constater que j’ai laissé la chose en plan. J’avais mieux à faire, sortir, rencontrer du monde, profiter. Le Piou m’a poussé au cul pour que je refasse mon CV, et anéfé, il était grand temps.
Concomitamment, j’ai passé un entretien d’embauche. Pour la première fois de ma vie, j’ai eu le sentiment que le recruteur et moi-même étions sur un même pied d’égalité, que nous avions un véritable échange. Dommage que le poste ne me plaisait pas. Et que le salaire, bien qu’alléchant, ne suivait pas. Et que j’eusse dû travailler avec unE chef.

Car autant j’ai envie de changer de boulot, autant je ne suis pas prête à prendre tout et n’importe quoi. Je ne ferai pas un boulot qui ne me plait que moyennement, je ne travaillerai pas avec des gens que je ne « sens » pas. Je ne transigerai pas.
J’ai la chance d’avoir du boulot, alors certes mal payé sans aucune reconnaissance et avec une possibilité d’évolution inexistante, mais un boulot intéressant, en CDI. Un toit sur la tête, de quoi manger, alors oui tout n’est pas rose et mon compte en banque peut en témoigner mais bon au boulot on me fait relativement peu chier dans l’ensemble (c’est l’humain et son égo qui m’emmerdent, moi). Le taff je le connais, je le maîtrise.

Se lancer dans l’inconnu est toujours difficile puisque j’ai pris des habitudes, j’ai un certain confort, une certaine routine qui me convient, il faut dire ce qui est. Et au-delà de tout, j’ai ce luxe d’avoir le choix. De continuer ou pas, de partir à l’aventure, dans un nouveau boulot, dans le même boulot mais ailleurs, ici ou là.

J’ai raconté à ma BS ma récente transhumance et ce qu'il en résultait. Eux ont choisi de partir définitivement pour un meilleur cadre de vie (bah oui, c'est pas pour les -30° ça je me doute lol). Comme aurait dit Odile Deray : « tinkeuboutite ». Mais moi, je n’ai que de moi à me soucier, et c’est parfois autrement plus compliqué. Je ne sais pas où est ma place.

Et v’là t’y pas qu’en plus d’une réflexion qui est naturellement venue à mon esprit, on m’a fait une proposition de job. Très intéressante, car à mille lieues de ce que je fait aujourd’hui. Un autre domaine, un autre métier. Le grand écart.

Qui amène d’autres questions : c’est un projet à long terme mais relativement risqué, une personne de mon entourage proche que je connais bien et qui me connaît bien mais avec laquelle je n’ai jamais travaillé, un job qui serait donc ici, ce qui impliquerai de rester ici.
Serai-je à la hauteur de cette fonction pour laquelle je n’ai qu’une expérience très limitée, voire suis une totale débutante ? Aurai-je la motivation suffisante pour m’auto former le cas échéant ? Est-ce une fonction dans laquelle je pourrais m’épanouir ?
C’est également un véritable challenge, une opportunité qui ne se présenterait pas dans un autre contexte. Me faire confiance pour un poste important à l’opposé de mon métier d’aujourd’hui, c’est quand même pas banal.

Depuis la dernière fois je n’ai pas avancé d’un iota dans ma réflexion.

A la Bouatte ça part à vau l’eau, restrictions budgétaires, ambiance délétère et déjà que la situation est complexe du fait que nous sommes un peu dans une crise, tout cela ne présage rien de bon. Le nivellement par le bas, ce mal typiquement françois. 2 personnes sont sur le départ, Binôme veut elle aussi prendre la tangente, les rats sautent du navire avec le bébé et l’eau du bain, « barrons-nous fissa » comme dirait la Reine Mère.

Oui le cheminement est long et difficile, mais comme le disait Special K. (je site) : « depuis tous temps l’homme est un nomade, le changement est inhérent à l’homme ».
Il n’y a pas d’erreurs il y a des challenges, des tentatives, des essais que l’on transforme ou pas, des portes que l’on choisit d’enfoncer ou non, des chances que l’on se crée, des expériences. La véritable erreur c’est de ne pas aller vers le changement, malgré la prudence qu’il demande, malgré la peur qui peut paralyser, malgré toute la bonne volonté et l’envie et la motivation.

Oui le véritable échec, c’est de ne pas essayer.

La décision n’est pas facile, d’autant que je dois donner une réponse à la fin du mois pour le job ; je ne sais pas si je serai en mesure de le faire, si j’aurais pris une décision, j’essaye d’envisager toutes les possibilités sans pour autant me prendre la tête (ouais = lol). Moi qui me laissais jusqu’en septembre / fin d’année ben c’est pas gagné.

Poto me fait un appel du pied de folaïïe pour que je revienne, ce qui fait extrêmement chaud au cœur, il n’est pas le seul d’ailleurs (huhu <3). Contrairement à d’autres qui brillent par leur absence mais bon. Ça aussi ça pèse dans la balance.

Je n’ai rien qui me retiens ici plus qu’ailleurs. J’ai des attaches ici et ailleurs.

Les gens vont et viennent, certains liens que j’ai tissés viendront à rompre c’est inéluctable, inexorable, inévitable ; mais les liens se travaillent, se renforcent, ou alors c’est qu’ils étaient superficiels. Et puis les gens changent, évoluent, mûrissent, moi aussi mais je sais pas, j’ai toujours eu ce sentiment au fond de moi que dans les liens qui m’unissent aux autres, je suis un roc.
J’en ai parlé à quelques personnes de confiance, personnes susceptibles de m’éclairer sur certains points, de me donner des pistes de réflexions, personnes qui me connaissent bien pour la plupart. Je n’ai jamais autant sollicité de « lumières », d’ailleurs.

En attendant… Cheminons, cheminons.

16:23 Écrit par Anouchka dans In my Mind | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, triturage de cerveau, taff

mercredi, 19 octobre 2011

Hécatombe

Pour mon retour à la Bouatte, je me suis chopé avec un collègue qui ne veut pas que Binôme et moi posions nos vacances en même temps. D'une part, nous ne sommes pas dans le même service, d'autre part, on peut uniquement nous refuser des congés pour raisons de service (et il faut les trouver), troisièmement, vu notre salaire, au pire si nos vacances nous sont refusées nous les prendrons quand même. Après quoi, évidemment, j'ai eu la migraine -_-

D'ailleurs, Binôme et moi sommes de plus en plus d'accord sur plein de choses. Notamment sur le fait de chercher un autre taff. Faudrait pas non plus qu’elle trouve avant moi hein.
Par ailleurs elle m'a proposé que nous fassions des sorties ensemble (!), enfin plus parce que divorçant et se retrouvant avec 3 mômes (à mon âge) elle ne veut pas les faire toute seule plus que parce que, réellement, elle a envie de faire des sorties avec moi. Enfin pourquoi pas.

Le lendemain, nous avons appris une troisième démission en l'espace de 3 mois, ce qui en dit long sur l'état d'esprit / la motivation / la BONNE AMBIANCE de travail *sourire ironique*
Ce jour-là, nous n'avons pas eu d'électricité jusqu'à 10h, et c'est bien dommage qu'Iznogoud ait pointé le bout de sa mèche car, bizarrement, nous avons tous eu un relent de période étudiante à base de « si le prof n'est pas là dans 5 minutes on se casse ». Ensuite, mon écran d'ordinateur est décédé (je pense que les reboots incessants dus à l'électricité qui est revenue - puis est repartie - puis est revenue y sont pour quelque chose [ça et le fait que nous n'avons pas d'onduleur - ça coûte trop cher]).

Nous avons mis le chauffage car il faisait froid, puis remis la clim' car il faisait trop chaud, et bien sûr j'ai commencé à avoir mal à la gorge. A midi les lasagnes au fromage étaient trop grasses, le rosé m'a donné la migraine, la tarte aux pommes normande était froide.
Et je me demande bien qui a balancé à mon collègue-qui-a-remarqué-que-j'ai-minci-en-matant-ma-poitrine (et qui, accessoirement, se trouvait à 200 bornes) que je portais un pantalon blanc qui m'allait vachement bien.
Ah et puis ma Direction dans sa grande mansuétude on m'a offert un tapis de souris, je contiens ma joie, si si.

Aujourd’hui j’ai eu une migraine carabinée toute la journée, si bien que j’ai pris 2 x 500mg de paracétamol (d’ordinaire un 200mg me suffit). En rentrant un super cadeau d’anniversaire m’attendait dans la boîte aux lettres, je savais que j’allais le recevoir mais j’ai oublié, double salto arrière de joie.
Sinon tout le monde m'a saoulé avec Drive, les primaires socialistes et Lana Del Rey. Et les gens sont tellement malpolis que je ne leur dis même plus aurevoir au téléphone.

Je n'en suis qu'au troisième jour -_-

19:25 Écrit par Anouchka dans ... | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, taff

jeudi, 08 septembre 2011

La course à l'échalote

- « Salut  ! Moi c'est la Réalité ! »
- « Oh ta gueule ».

Si je résume, mes objectifs à court terme sont :
- Changer de taff
- Changer d'appart
- Changer de voiture

things.jpg

(si seulement)

Je suis sûre que vous aussi vous devez connaître un / plusieurs gens qui ont besoin veulent un truc làtoudsuitemaintnan. Ces gens pour qui il faudrait s’arrêter de respirer tellement le truc pour hier est un cas de force majeure urgentissime. C’est mon quotidien, ça se gère, c’est comme tout, il faut juste prioritétiser les priorités et les égos. Aujourd’hui, le petit malin qui m’a sorti que ça n’allait pas assez vite ( ?!??!!!!!!!!!!!!) est reparti la queue entre les jambes avec sa paperasse et un joli « débrouille-toi ».
Sur les toujours bons conseils de Nat j'ai appelé le Côté Obscur ; la standardiste m'a indiqué qu'un recrutement en interne aurait apparemment été fait. Comme je ne fais absolument pas confiance aux standardistes (j'ai sûrement appris à mentir mieux que personne faire barrage avant elle), j'ai vérifié sur leur site internet. L'annonce y est toujours, mais la date de parution a été modifiée. HA ! J'ai donc renvoyé mon CV et ma magnifaïque lettre de motivation, et une deuxième aux RH. Je les rappelle dans une semaine. NON MAIS.

Lundi soir en rentrant du taff, quelle ne fut pas ma surprise de constater que le hall de mon entrée a été cloisonné... Bien entendu, la porte d'entrée est de mon côté, et le groom n'a pas été réglé ce qui fait qu'à chaque entrée ou sortie j'ai fait un bond de 4m. Je me suis foutue en rogne, incendié par téléphone le Blaireau qui l'a installée pour qu'il vienne régler ça fissa le lendemain.
Toujours est-il que j'ai pété un câble, je me sens complètement emprisonnée à cause de ça, en plus honnêtement cette porte (sensée nous protéger du froid et de la pluie) ne sert à rien vu qu'on a des cloisons en carton, une aération naturelle due à la bonne qualitay des huisseries et à l'isolation thermique et acoustique de pointe (je ne sentirai jamais le renfermé même si je reste cloîtrée chez moi, sachez-le). Ça et le fait que les gens s'en battent les flancs du respect d'autrui. En plus Blaireau n'a même pas nettoyé le hall avant de poser les portes, du travail de sagouin, comme d'hab. Ça m'a tellement chamboulé que j'en ai cauchemardé la nuit qui suivit.

Mardi j’ai regardé les annonces de location, c’est pas bien folichon. J’ai croisé la Morue dans l'escalier, elle ne m'avait pas vue, a levé la tête, m'a vue, a baissé la tête et changé de côté. HA !
J’ai enfin récupéré mes lunettes, et pleuré pour avoir un bel étui rigide ; mes lunettes à 1 euro sont à présent abritées dans un étui Carrera, on a la classe ou on ne l'a pas. Blaireau est venu régler la porte du hall d'entrée, avec ma voisine d'en face on l'a pas lâché d'une semelle jusqu'à ce qu'on soit satisfaites. La semaine prochaine c’est l’installation de la gâche électrique, encore une occasion de me fâcher toute rouge.

Mercredi j'étais motivée pour tester la danse, mais en fait les cours ne commencent que la semaine prochaine, à refaire. L'occasion malgré tout de voir les lieux et de rencontrer la prof qui ressemble physiquement à Emmanuelle Devos. Du coup je suis passée remplir mon dossier d'inscription à l'aquagym ; les cours démarrant dans deux semaines, comme je n'ai rien payé, je suis toujours à temps de changer d'avis.

Ce soir j’avais une visite. A 1/4 d’heure du rendez-vous le mec m’appelle pour me dire qu’il a des clefs, mais qu’il ne sait pas si ce sont les bonnes. Lol. Bien entendu, les clefs n’ouvrent que le portail d’entrée, pas l’appart. En même temps pas de regrets, certes j’aurais été proche de la ville mais à la campagne (mon nouveau trip), dans une bastide donc avec peu de voisins, mais une bastide du 19e (coucou les problèmes de fissures et d’étanchéité), dans un appart orienté est avec vue sur un arbre et sans double vitrage. No way.

Sinon on m’a rayé les portières gauches de Titine, il faut donc que j’attende d'avoir changé d'appart’ avant de changer de voiture. Putain de putain de putain.

Tu vois le bout du rouleau ? Au bout c'est moi. Bizarrement je me tape une superbe migraine tous les soirs en ce moment. Heureusement, j’ai du soutien dans la merditude. Pas vrai ?

22:59 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, journal intime, taff

lundi, 05 septembre 2011

Retour à la mine

Avant même d'y revenir je n'ai cessé de me dire qu'au moindre débordement je leur collerais un arrêt maladie. Alors, lorsque le réveil a sonné, que j'ai entendu les talons de la Morue cliquetiquer sur le sol, je me suis levée tel un robot et ai procédé de façon mécanique, comme à chaque retour de week-end / pont / vacances. Puis, elle est remontée, cette putain de sale boule au ventre, et immanquablement les larmes qui vont avec.
Oh pas longtemps, des larmes de crocodile, car je me suis immédiatement répété que tout allait bien se passer, que ça ne servait à rien de se mettre la rate au court-bouillon, d'autant que sinon j'allais faire une crise d'eczéma (que j'ai faite dans tous les cas mais a posteriori tellement je contrôle).

Alors oui, tout le monde m'a trouvée bronzée et c'est chouette, mais oui, tout le monde a trouvé que j'étais remontée comme un coucou suisse.
Et le coucou il est monté sur le ring de boxe, prêt à en découdre à la moindre occasion.

Car trop bonne trop conne, t'as beau faire ton boulot du mieux possible, sauf à être ton propre patron t'auras toujours quelqu'un au-dessus de toi pour te faire chier, pour t'envoyer des réflexions infondées et gratuites à travers la gueule.
3 semaines de vacances ce n'est définitivement pas suffisant, je n’ai pas suffisamment fait le break, pas assez profité même si ces vacances furent géniales et que je me suis régalée. C'est juste que j'ai pété une pile avant mon départ en vacances, tellement que j’ai failli tout planter là et me casser ; je ne supporte plus le manque de respect pour mon travail et ma personne d'autant que je suis payée une misère (bizarrement je le supporterais autrement mieux sinon).

Ah il est bien loin le pays des Bisounours. Ca fait 6 ans que je suis dans la Bouatte, sans aucun avantage si ce n'est le temps de transport, aucune reconnaissance d'aucune sorte même si je n'attends pas après ça, le poste que j'occupe est le plus haut que je puisse occuper, je bosse avec ma bite et mon couteau et dans un nid de cons, aussi le rapport emmerdes / plaisir est complètement déséquilibré, tellement que je n'ai qu'une seule envie me laisser tenter leur claquer ma dém' en bonne et due forme et jouir.
J'ai fait mon temps, j’ai beaucoup appris (plus sur moi-même au final qu'autre chose), je suis prête à repartir de zéro quelque part même si ça me fout la pétoche.

Alors effectivement, lorsque mon collègue m'a dit que le boulot que j'avais fait pour l'audit était TOP, je le crois, vu comment je me suis défoncée. C'est pas pour autant que je gagnerai plus à la fin du mois, ou que j'aurai une augmentation hein, faut pas rêver. Et le pire en fait c'est ça : je ne pourrai pas mettre de la mauvaise volonté à faire un boulot qui ne devrait pas être de mon ressort. Je ne sais pas faire ça, et c'est bien le problème.
En attendant, je n'ai pas été contactée par le côté obscur à qui j'avais envoyé une magnifaïque lettre de motivation et mon plus beau CV suite à leur annonce, et franchement j'espère au moins avec une réponse, même négative. Autrement il n'y a rien à se mettre sous la dent si ce n'est le néant, espérons que ça se décante en septembre.

Je n'ai jamais cru que l'herbe était plus verte dans le pré d'à côté, mais clairement, on peut difficilement faire pire. Pour le reste je prends sur moi, je serre les dents, cela ne fait qu'une semaine et je n'ai déjà plus d'énergie ; je suis épuisée, preuve en est mes yeux de panda. Je vomis mes collègues, je conchie la Bouatte, je ne supporte plus les clients au téléphone et encore moins de visu, il faut impérativement que je me casse de là avant l'année prochaine. Déjà, il va falloir que je tienne jusque là, c'est pas gagné.

Bref, pour ne pas être happée par le spleen du retour de vacances j’ai téléphoné à plein de monde, trié les photos, imprimé presque 7 ans de blog sur du papier (un jour je prendrai le temps de relire tous mes journaux intimes et mon blog) et fait mumuse avec mon nouveau jouet. L’agenda se remplit doucement (un dîner avec le Piou, un anniv, le mien, séance d'Autant en emporte le vent à définir...) et ptêtre que je retournerai à Toulouse plus tôt que prévu finalement.

A part ça je n'ai pas de nouvelles de Prof (ça fait plaisir), et aucun des profs de guitare que l'on m'a recommandés ne me bottent (ça et le fait que ce soit cher et loin). Après 2 mois de mortitude j'ai eu des nouvelles de BFF, via FB, d'où il s'en suivit une suppression en règle de 232 articles que j'avais importés du blog là-bas, parfois j'ai de grandes idées.
Je n'ai toujours pas récupéré mes nouvelles lunettes que je pensais récupérer (enfin) aujourd'hui, mais aujourd'hui c'est lundi, et le lundi c'est pourri fermé ; mon doc m'a fait un certificat médical pour la pratique de la natation alors que je veux reprendre la danse classique (foutage de gueule bonjour), du coup j'ai bloqué une place pour de l'aquagym (au cas où car je suis trop pas motivée pour en refaire), et évidemment j'essayerai bien la gym suédoise mais c'est pas tip-top confère cheville en mousse et genou en plastique. Vis ma vie de looseuse qui veut reprendre le sport, mais pas se peler les miches dans la flotte les soirs d'hiver.

Mon proprio a fait fermer le hall de l’entrée, résultat comme le groom n’est pas réglé je fait un bond de 4m dès que quelqu’un rentre ou sort, et comme en plus il y aura une gâche électrique ça va être le bordel devant chez moi pour ouvrir à untel ou untel. Il faut a-bso-lu-ment que je me barre d’ici, je vais craquer.
Je n'ose plus faire mes comptes tant mon découvert n'est plus qu'un gouffre sans fin, et évidemment à la rentrée j'ai besoin de parfum (et d'illuminator), sans compter quelques robes que j'ai vues et running gag is running je n'ai toujours pas fait le contrôle technique de Titine (150 euros le « nettoyage » des phares si je passe pas, la vie est un lol permanent). Déjà je m’estime chanceuse de pas avoir chopé la tourista, moi.

Je reste positive hein, je suis résistante à la douleur. Mais il faut vite vite que je déménage, et vite vite que je change de taff.

Sur une note plus gaie, sachez que dès que possible je m’inscris sur un site de rencontres, ça va wigoler. Ceci fera sans doute l'objet d'un post à part entière (ou pas) mais là il est plus que temps que je rencontre de nouvelles têtes etcetera etcetera :D - et que je mette en pratique la méthode « je suis belle, intelligente, j'ai de la confiance en moi à revendre, stop finies aux oubliettes les comparaisons, les dévalorisations, je suis une *star* ».

Et la bonne nouvelle (mais cela reste encore du domaine de l'hypothèse) (et vu les circonstances autant ne pas vendre la peau de la biquette) (si cela s'avère être vrai putain ça sera ENORME), la bonne nouvelle donc c'est qu'a priori la Morue a posé son préavis. A priori car en faisant pipi je l'ai entendue dire à un monsieur qui n'est pas son mec (= un ersatz de Laurent Fabius et de Gargamel) que ça faisait 2 ans qu'elle me cassait les noix habitait là. Il y a quand même un avantage à avoir des cloisons en carton.



21:14 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, journal intime, taff

 
Le Grand Souk | Anouchka © 2005-2019