vendredi, 27 mai 2011
Mai 27e jour
Mieux vaut en rire.
De quoi ? En vrac de Monsieur Papillon de lumière, architecte. Du client au téléphone qui voulait absolument noter un numéro de téléphone, qui ne trouvait pas de stylo, qui n'arrivait pas à l'enregistrer sur le portable avec lequel il m'appelait (boulet bonjour) et qui l'a donc noté avec... un ciseau à bois. De la meuf de collègue-qui-voudrait-bien-me-droit-de-cuisser qui l'appelle pour savoir quelle essence elle met dans son Audi A1 (tu m’étonnes qu’il aimerait bien me coincer contre un mur, je suis bonne ET intelligente).
Dans un autre genre, j'ai appris à Binôme l'expression « pas de bras pas de chocolat ». Il a même fallu que je la lui *explique* (comme dans La Cité de la Peur = > « l'histoire du tissu remonte à longtemps avant Jésus Christ »). Quand j'vous dit qu'j'suis pas aidée, hein...
Binôme a qui on a découvert un polype sur les cordes vocales, ce qui veut dire opération, ce qui veut dire arrêt maladie, ce qui veut dire que c’est Bibi qui va se taper son boulot. Fail.
Bref. Hier j'ai failli mourir à cause d'une violente quinte de toux au rayon yaourts.
Ça a commencé par un simple raclement de gorge, et d’un coup d’un seul je n’arrêtais pas de tousser, de plus en plus violemment ; je marchais dans le rayon en long en large et en toussant, putain y’a pas MES yaourts Sveltesse 0% au citron, bien sûr pas de point d'eau ni de bouteille d'eau n'avais-je (changé de sac à main, trop petit pour contenir la bouteille d’eau, qui du coup est restée dans la voiture), puis les larmes ont débordé de mes yeux, c’est le moment qu’a choisi une gitane pour me demander « c’est combien » en pointant un lot d’Activia de son doigt crasseux, « putain apprends à lire » j’avais envie de lui dire, mais je ne pouvais pas parler puisque j’étais en train de tousser en pleurant tout en essayant en plus de me retenir de chanter bamboléo, bamboléa pisser (ou comment muscler son périnée).
En rentrant j'ai regardé Bob (De Niro hein, pas Bob l'Eponge) au Grand Journal, qui a eu droit pour la énième fois à des questions d'une platitude plate de la part de Denisot et consorts mais même en restant stoïque il a la supa classe tiavu. C'est le propre des Grands, ça.
Ce soir je loupe le match parce que j'ai resto avec la Fine Equipe, je sais pas où c’est ni à quelle heure, je sais pas comment m'habiller, en plus mes boyaux font le yoyo (= orage) et il y a du vent alors que bien sûr tout le reste de la semaine il a fait grand beau et 30°C, et puis qui dit match dit bordel sur la route, et j'ai pas envie de tourner 30 minutes pour me garer ni aller au parking sous-terrain qui coûte un bras, ni d'arriver en avance.
C’est là que me vient un détournement de citation empruntée à un excellent film que les initiés reconnaitrons : « First they meet, then, they meet and they talk and then at the end they fuck », citation qui résume parfaitement ma rencontre avec le Piou.
Ce soir j’aimerai briller de mille feux, briller par mon intelligence, briller par mon insouciance et ma joie de vivre, qu’il me trouve délicieuse – à nouveau. Mais je crois plutôt que je vais faire l’andouille avec BFF, peut-être boire suffisamment pour squatter un certain canapé AHEM. Et beaucoup fumer, sinon. Je suis irrécupérable.
/EDIT/ Bien sûr on ne va pas du tout à l’endroit qui était prévu, donc pas moyen de boire ni de squatter le certain canapé. Fuuu. /EDIT/
15:51 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, taff, vrac