La journée du lol

Je crois que la grisaille me rend hargneuse, depuis deux jours c’est pas que je suis de mauvais poil, mais bon je ne suis pas de bonne humeur non plus ; même si le moral est bon je suis d’humeur ronchon.

Les gens qui 1/ ne s’annoncent pas au téléphone et 2/ ne disent ni bonjour ni merde, franchement ne soyez pas étonnés de n’être pas accueillis chaleureusement le sourire aux lèvres. La politesse, ça s’apprend.

Donc, la journée du lol a commencé en lisant mes mails. J’ai informé la Despote et ma chorale que je ne serais plus des leurs, et une seule personne m’a répondu. M disait aime, moi je dis lol et je signe d’un L qui veut dire lolons.

Lolons ! Oh oui lolons en cœur !

Après ça, j’ai envoyé un mail collectif pour faire partager mon bel album de 378 photos des USA ; bien entendu, j’ai omis d’inclure le mdp dans le mail, hinhinhin c’te blague.

Ensuite j’ai appris que ceusse de la Bouatte qui ont « bien travaillé » partiraient s’éclater 5 jours en Afrique du Sud et en A380 qui plus est ; parmi ceusse qui sont éligibles, certains n’iront pas parce que Bobonne leur ferait un flan ; bien entendu, la plèbe – dont je fait partie – n’est pas éligible à gagner quoi que ce soit, encore moins à bénéficier du voyage même si une personne l’ayant gagné l’offrait (prière d’inclure ici le hashtag #fail).

Puis j’ai repensé à une discussion récente qui m’a fait réfléchir à plein de niveaux (je suis effrayée des connections que mon cerveau peut faire parfois) et d’où il ressort que je ne côtoie semble-t-il plus que des gens qui me tirent vers le haut ; et j’ai illico presto remis en sonnerie appelant Dr Dre pour cette personne.

Après cette intense réflexion, Twitter a commencé à sérieusement pédaler dans la choucroute ; au début je n’étais pas certaine que le problème vienne de Twitter vu que mon ordi rame sa mère comme c’est pas permis (fenêtre qui se superposent, actions qui ne se déroulent pas etc). J’ai donc profité du moment pour en demander un tout neuf.
Malgré tout, je me suis aperçue que sans Twitter, mes journées seraient longues et monotones. Genre travail-travail-travail.

Enfin, j’ai reçu un mail pour me dire que ma commande était bloquée, forcément, j’avais oublié que j’avais une nouvelle carte bleue, et que pour l’activer il fallait que je m’en serve d’abord chez un commerçant ou en retirant de l’argent.
Ainsi, la commande que j’ai faite dimanche en espérant avoir mon matos au plus tard vendredi (en tenant compte du délai habituel de lenteur des services postaux), risque d’arriver lundi prochain lorsque je ne serais pas là. Car bien sûr, demain nous sommes jeudi et jeudi ? c’est jour de grève. Pffff.

Sinon j’ai appris une nouvelle expression que je ne vais point tarder à employer, à savoir « la boîte à claques ». Je propose une distribution gratuite !