mercredi, 21 avril 2010
Rechute
Hier soir, au téléphone. Il me parle d'une soirée à laquelle je suis invitée, organisée par une de ses meilleures amies pour son anniversaire. En précisant qu'il n'avait encore rien dit à son amie concernant le fait que nous n'étions plus ensemble, mais qu'il n'y avait aucun souci à ce que je vienne - malgré tout ? - puisque je suis invitée.
Juste avant, il me proposait de passer la nuit chez lui après une soirée prévue de longue date.
Et là, c'est monté.
Cette espèce de boule dans la gorge, le nez qui pique, les yeux qui se remplissent.
Sa voix était calme, posée, d'un naturel déconcertant. Pour lui, me dire « nous ne sommes plus ensemble » est clair, évident, limpide.
C'est sans doute cela qui m'a fait le plus choqué, qui m'a fait le plus mal, au-delà même de la réalité.
J'ai bafouillé, j'ai reformulé ses propos pour être bien certaine d'avoir compris, et il m'a redit la même chose, de la même manière ; en ajoutant néanmoins que, s'il n'avait pas voulu que je vienne, il ne m'en aurait même pas parlé (+1).
Oui nous avons souhaité tous les deux faire les choses en bonne intelligence : rester en contact, rester proches ; et là immanquablement je me dis : « il est prêt à passer à autre chose définitivement, alors que moi je suis en deuil et que je lutte parce que c'est dur ».
Premier réflexe : lui envoyer un texto. Pour m'excuser. M'excuser de quoi ? De ne pas comprendre, de ne pas avoir envie de comprendre tout en comprenant, d'être paumée, de l'aimer toujours, de ne pas être forte ? Putain, faut que j'arrête avec mes vieux démons.
Deuxième réflexe : appeler une copine. Laquelle ? Pour dire quoi ? M'apitoyer sur mon sort pour la énième fois ? Il est 22H passées, pff, je laisse tomber.
Troisième réflexe : laisser sortir les larmes, penser au numéro de téléphone que Potine m'a donné et que je composerai peut-être...
Putain. Ça fait un mal de chien. I am just not ready to get over him, i just can't. For the moment.
Et malgré tout, je reste forte (du moins, j'essaye), je tiens sans trop flancher, je reste optimiste aussi. Je vais de l'avant, quoi qu'il arrive j'ai fait mon choix, le bonheur.
Je prends le bon, tout ce qu'il y a à prendre. Je sais que mon tour viendra (quand, je ne sais pas, pas trop tard j'espère !).
Je pense toujours à mon GPS, non pas que je n'y crois plus, j'y pense moins, il est là, présent, voilà.
Si c'était à refaire, je referai la même chose. Bordel on n'a qu'une vie après tout. Et c'est bien pour ça que je m'accroche de toutes mes forces.
18:20 Écrit par Anouchka dans In my Mind | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, confidences, triturage de cerveau