jeudi, 17 juin 2010
Paname, Paname, Paname
3 days in Paris. Best week-end ever.
Jeudi soir :
Préparatifs, un sac pour deux, ça me rappelle des (bons) souvenirs. Je suis fébrile, impatiente et joyeuse option sourire niais. J’emmène mes microbes, j’espère bien les laisser là-bas.
Vendredi :
Départ pour cette merveilleuse gare Saint Charles où je n'avais pas remis les pieds depuis environ 10 ans. Bizarrement ça ne m'a pas manqué. Bizarrement aussi, elle n'a pas bien changé.
Baptême de TGV. Oui, je sais : j'ai pris l'avion pour aller de l'autre côté du monde et je n'ai jamais pris le TGV ; en fait si, j'ai pris le TGV italien (250 km/h de moyenne, on s'excuse).
Je ne prendrai définitivement plus qu’un siège en première. La première, saytrobien, notamment pour s’étaler comme une crêpe et regarder défiler la France rurale, ses champs jaunes, verts ou encore avec des bottes de paille, le tout en écoutant la playlist du Piou à base de Mr Oizo, Nina Simone, Beethoven, Hocus Pocus...
Arrivée à la capitale en début d'aprèm, temps ensoleillé, 26°C. Ca s’annonce rudement bien.
Hôtel sympa, chambre au calme, un avant-goût de vacances. Installation, sexe douche rapide, baskets et hop ! en avant direction Montmartre !
On s’arrête prendre une part de tarte ici ; tout est calme, les rues sinueuses étroites et pavées sont propres ! Mais bordel, comment font ces parisiennes perchées sur leurs talons de 12 pour monter des rues pavées sans se tordre les chevilles, hein ?! (bon, ok, en marchant à deux à l’heure comme sur des œufs, moi aussi je pourrais le faire hinhinhin).
Promenade place du Tertre, place Jean Marais, place Dalida… devant le Sacré Cœur j’entends la musique de Yann Tiersen dans Amélie Poulain. Une panne d’électricité nous empêchera d’aller à l’Espace Dali, à défaut nous squatterons Chez Plumeau.
En redescendant on fait une halte à Pigalle avant de prendre le métro en direction du Stade.
C’est bonne enfant, il n’y a pas trop de monde, plein de buvettes partout. E-pa-tant. Et ce soleil !!!
21 Euros la grande bière + le hot-dog + le kébab-frites ça fait mal au cul. On ne fait même pas la queue pour rentrer.
Première fois au Stade de France, é-norme. Voir un match de rugby à cet endroit, ça doit défriser les bouclettes à mémé. Et là, j'entends la clameur, je me sens toute petite. Rhooo ce son de ouf ! Je me fais copine avec ma voisine de droite : tout en écoutant la 3e avant-première partie on fume des clopes en parlant Depeche Mode.
Après plus de 2h30 de concert et 2 rappels, une soucoupe s’élève dans les airs, un acrobate suspendu à sa base. Et là c’est le plus beau moment EVER de tous les concerts auxquels j’ai pu aller : je sens les vibrations des gens autour, les lumières, l’osmose, le partage, je suis heureuse d'être là, c’est beau, je suis émue mais j'm'en fous, je suis putain de bien, la musique, le lieu, cette grâce, tout ce bonheur que je me prends dans la face… et là mes yeux se brouillent…
Après avoir sauté, chanté, crié, hurlé, transpiré, je sors le sourire banane collé au visage, et aphone ^^ Nous voilà à présent dans la bruine nuitée parisienne, avec environ 20.000 personnes qui se dirigent peu ou prou comme nous en même temps vers le métro, lol.
Y’a pas trente-six solutions : on va à pieds à la station précédente. Les rues sont noires, y’a pas âme qui vive… hormis des vigiles armés jusqu’aux dents. Ah ben oui, j’avais oublié qu’on était en Seine Saint Denis staïïïle ^^
Samedi :
Lever difficile, les microbes me mènent la vie dure ces connards ; rien de mieux pour se mettre en appétit que de se foutre dessus à grand coup de polochons.
Temps nuageux, adieu le soleil et les 30° veaux, vaches, cochons c'est le chnord. Il fait du vent. Je n’ai pas voulu prendre mon foulard. Je sens mes microbes se marrer à l’intérieur de moi.
Clic clic clic les photos : Notre Dame de Paris pendant la messe (certaines bonnes sœurs font peur !), ah ! les gargouilles en vrai ! Balade sur les quais de Seine in ze wind, café, Musée du Louvre, Champs-Elysées, Concorde. La journée passe à toute vitesse.
Resto au quartier latin ; je n’ai aucun goût, ni aucun odorat, et une fringale pas possible. Le vin me donne des vapeurs, les serveurs ne sont pas sympas.
A la fin du repas je vais aux toilettes. Devant moi, deux portes : WC hommes – close – et WC femmes ; la porte est entr’ouverte. Peut-être quelqu’un qui a oublié de fermer la porte, qui va sortir ? Je ne fais pas un bruit, j’attends. 45 secondes environ.
Mes yeux fixent l’entrebâillement de la porte. Sur la faïence, je distingue une ombre. Et là, stupeur. Je comprends ce que je suis en train d’observer : un mec en train de se finir. Il prend du PQ, s’essuie, tire la chasse, et sort se laver les mains. Stupeur à son tour, il ne s’attendait pas à ce que quelqu’un soit là. Je le regarde de la façon la plus hautaine qui soit, avec mon plus grand dégoût. Putain quitte à te branler au resto, fais-le au moins dans les WC hommes, merde !
Au moment de partir du resto, je croise Branletteman en train de manger sa côte de bœuf devant Bobonne… EPIC FAIL !
Dimanche :
Fatigue puissance 1.000. Crève puissance 10.000. Mais toujours la patate deep inside.
Brunch américain à Bastille, 3 refills de café. Tour Montparnasse infernale : clic clic clic, (encore) des tas de photos.
Mais l’heure tourne. Métro. Merde on s’est gouré de sens. Métro, dans le bon sens cette fois. Changement. Métro à nouveau. Récupérer le sac à la consigne de l’hôtel. Plus que 15 minutes avant le départ. Course contre la montre, ouf, on arrive 5 minutes avant le départ.
Ici le soleil fait du bien. On va pour prendre un taxi, ah mais y’a pas de taxis. « Y’a eu matcheuuh, donc y’a bouchong », nous explique un taxi sympa qui préfère ne pas nous prendre étant donné le montant de la course. Ok, bon, ben… va pour le métro, ça va nous rapprocher. Toujours pas de taxi à la sortie du métro. Ah si, y’en a un qui arrive… lol c’est le même que tout à l’heure !!! Il « jette » son client, et nous arrivons à bon port finalement, pour moitié prix.
Voilà, c’est déjà fini.
Je repense à tout ce qu’on a fait, aux parisiens en tshirts par à peine 13°, aux filles qui se sapent n’importe comment et que personne ne calcule (mon rêve)… Touristes de base, c'est génial. Cette ville regorge de choses à faire, d'endroits à découvrir, de culture. C'est ce qui me manque le plus à Marseille d'ailleurs.
C'était Paris, c'était lui et moi, c'était magique.
From Paris, with love.
20:37 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : blabla de fille, smile, itinéraire bis