dimanche, 09 avril 2017
Vacances en famille
Voilà donc que nous avons transhumé, en famille, dans l'autre sens, pour les vacances. Une première.
Départ - pluie et vent
L'Asticot a été adorable, il a chantonné dormi rigolé joué avec son ballon, l'Homme m'a redit que ça allait chémar, on a mangé de bons burgers. La maison est plutôt chouette si ce n’est qu’elle sent l’oignon et que les fourmis squattent la douche.
Jour 1 - soleil, nuage et vent
L’Homme a fait la gueule car il s’est levé tôt (ie avant 9h) pour prendre son petit déj avec moi (une fois n’est pas coutume) (et encore, j'avais prévu des chocolatines achetées la veille sur l'autoroute). Cela m'a mise totalement en joie, je suis donc allée tuer quelques fourmis. Heureusement, on a mangé de bons burgers.
Jour 2 - soleil un peu de vent
L’Homme s'est à nouveau levé « tôt » pour aller faire des courses, l'Asticot n'en a eu que pour son père et a chouiné le reste du temps, on a mis chépakombien de temps à trouver comment marche le mini four (mi four mi micro ondes mais maxi merde), je me suis barrée faire quelques boutiques et je n’ai rien trouvé bref : fail sur toute la ligne.
Jour 3 - soleil et petite brise
J'avais oublié les gens qui roulent comme des cons, qui lèvent les bras au ciel surtout s'ils sont en tort, les ni bonjour ni merci ni merde dans les boutiques. Ça m’a pas manqué !
Le jonc de mer c’est idéal pour faire des trous dans les bas de contention, l'Homme a sauvé une vieille à la laverie, et on a encore mangé des frites.
Jour 4 - 26° plein soleil
Tout le monde est déphasé à cause de ce putain de changement d’heure de merde.
On est allé voir les bateaux, on est même monté dessus / dedans, on n’a pas fait la sieste, on a rencontré un nouveau bébé et on a eu un orgasme culinaire à base de sushis.
Jour 5 – du bleu que du bleu
On a réussi à recaler les heures de sommeil, l’Asticot s’est bien amusé, il a vu son amoureuse qui lui a fait un chouette cadeau, grosse session de bisous et de câlins, ça a parlé politique, et on a eu un orgasme culinaire à base de pizzas.
Jour 6 - ciel brumeux
Encore un bébé à rencontrer, encore des bateaux, on a vu Tatie et encore mangé des frites.
Retour - flotte et reflotte
L’Asticot a été adorable, on s'est paumé malgré le GPS, le goulasch ça sonne comme goulag et c’est à peu près aussi bon, mais l’Asticot a eu un beau gâteau au chocolat en forme d'ours <3
On est rentrés, j’ai fait des lessives, du ménage, des courses, les Hautes Instances m’ont gonflé, l’Homme me sort par les trous de nez dès que je le vois, et le régime à base de frites n’a pas fait grossir l’Asticot.
Je me barre demain SEULE, jpp, on en est au point où mon fils me prend dans ses bras, me fait des bisous et fait l’andouille pour me faire rire.
Je lui ai laissé un tshirt avec mon odeur, il va me manquer atrocement, mais putain VI-VE-MENT.
22:19 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis, marseille
mardi, 30 septembre 2014
Moussaka et autres nouvelles
Avec l’Homme, nous sommes donc partis en Grèce.
J'ai mangé du gyros et du tzatziki, j’ai essentiellement dormi, mangé, nagé en mer ou en piscine. Il a fait beau, il a fait chaud, l'eau était tiède, en fait l’été en septembre c’est vraiment le pied ; les grecs sont gentils et pas tous pédés, et j’ai encore grossi. Oh je sais, ce n’est que le début, mais je compte bien veiller au grain à ce niveau (j’ai pas fait tous ces efforts pour tchi hein).
De toute façon, j’ai d’ores et déjà oublié tous mes repères, puisque plus aucun repère je n’ai. Je ne compte absolument pas lire de blogs ni consulter de sites internet relatifs à la grossesse, SURTOUT PAS j’ai envie de dire. Je remercie d’avance qui on sait pour ne pas me parler des désagréments auxquels j’aurai à faire face, je t’aime mais <3 ta gueule<3, non non non par pitié je ne veux rien savoir :p
D'ailleurs, qu'on ne me dise pas qu'une femme enceinte caybo, c'est faaaaaabuleux ma chériiiiiiie : CA NE L'EST PAS. Déjà, t'as des nausées, toutes les odeurs te remontent aux nasaux à 1000% c'est l'horreur. J’ai toujours des nausées d’ailleurs :( Être enceinte, ça n’a rien de vraiment glamour, du moins pour l'instant et jusqu'à ce que je change éventuellement d'avis ; une femme enceinte, ça pète. Beaucoup. Oh oui je vous vois rigoler mais vraiment, je n'ai jamais autant pété de toute ma vie. Ensuite ? Tu as tout le temps faim, même quand tu es rassasiée. Sauf que tu peux oublier les sushis et le carpaccio vu que tu n’as pas eu la toxo #fail.
Être enceinte, c'est grossir puisque tu as un alien dans le bide qui doit se développer, et que non, tu ne comptes pas pondre un petit somalien. Ce qui signifie que tu oublies toutes les jolies petites tenues dans lesquelles tu rentrais, puisque plus rien ne te va. Ton nouveau meilleur ami est un yogging à ceinture ventrale gris, que tu aimes d'amour et avec lequel tu vas te pacser ; tu achètes des sous-tifs de sport puisque tu as pris 2 PUTAIN de tailles de nichons, et qu’il n’est pas impossible que ça grossisse encore plus dans les mois qui viennent -_-
Cerise sur le gâteau, tu ne peux plus prendre de médocs du tout, hormis du Spasfon et du Doliprane - ce qui, entre nous soit dit, n'aide pas pour grand chose, surtout pas le nez qui coule #automne.
Je ne sais pas d'où vient cette tradition qui consiste à féliciter les futurs parents (genre on réalisé un exploit), je trouve cela vraiment curieux ; lorsque cela vient du Piou c'est encore plus awkward.
Sinon, on a visité la mater qui nous a été présentée par sœur Mawie-Clawence version blanche – la même qui nous a invité à faire bénir l’alien par un prêtre camerounais lol, et j'ai eu un sac à dos de piscine Nemo en cadeau.
Comme je n’avais absolument aucune envie de rentrer, je me suis échappée quelques jours supplémentaires à Banyuls pour mon anniv, et surtout pour me faire chouchouter par les Hautes Instances. Pas de cuisine ni de ménage ni de lessives à faire mais uniquement avoir les doigts de pied en éventail, manger du poisson et aller marcher sur la plage sur laquelle je vais depuis que j’ai 6 mois… en me disant que dans quelques temps on y sera tous ensemble et que je pourrais enfin assouvir mon désir ultime : acheter un seau, un râteau et un pelle pour construire des châteaux de sable ^^ (et me les faire voler par l’Homme, car les mecs adoooorent faire mumuse dans le sable avec des marmots, on le sait bien).
J’ai assumé pleinement mon égoïsme, laissant l’Homme seul avec le Chat de l’Enfer : retrouver un peu de célibat ne peut être que bénéfique, et puis il a pu voir tous ses potes à loisir :)
Las, à la fin du premier jour j’ai vite compris que ce séjour serait tout sauf des vacances, si bien qu’il ne m’a tardé qu’une chose : rentrer. Même si c’était avec plus de 2h de retard #mercilaseuneuseufeu
A mon retour notre box avait mourru, et bon tu sais, quand on habite dans le SFE les délais d’acheminement sont plus longs que partout ailleurs.
Beau Blond est toujours en couple avec sa country girl et s’est fait tatouer, quant à moi j’ai revu Capchef Pinpon qui est à présent barbu, ce qui lui va fort bien.
Sinon ? C'est un garçon !
19:16 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis
lundi, 07 avril 2014
De l'air
Dans les épisodes précédents
Après une énième engueulade, des litres de larmes, une grosse mise au point / remise à plat, je me suis payé un gros coup de fatigue, et de l'eczéma sur la gueule. On verra bien ce que ça donne dans la durée hein. Mais c'est ça où je me casse.
Ah oui je t'ai pas dit ? J'ai décidé de prendre une année sabbatique. Ouais enfin pour l'instant c'est plutôt lol.
Je suis de mariage en juin, j'ai donc logiquement commencé à chercher une robe. ça faisait bien longtemps que je n'avais pas fait de shopping, et c'est tout aussi logiquement que la robe que j'avais commandée, bien que très jolie, m'allait fort mal. Au revoir la jolie robe.
La décadence
Après avoir assisté au match de rugby en rouge et noir au nouveau staaade blindé de monde, l’Homme oublia son portefeuille au boulot, ce qui nous valut de manger Mc Do en buvant du champ’.
Retour aux sources
Shopping et cuisine avec la Reine Mère, visite en patrie du Grand Chef en « famille », en passant par les chauriens et Revel, capitale de la marqueterie #pointcultchure. Emotion de découvrir des choses de son histoire, des lieux, encore quelque chose à gérer… un jour.
Je suis aussi retournée dans la quincaillerie de mon enfance, qui existe toujours ; rien n’y a changé : la clochette derrière la porte vitrée, l’odeur des produits et du bois, le capharnaüm du sol au plafond…
En vrac
Le retour du Lexo pour dormir (et pour ne pas entendre miauler le Tyran Ordinaire, surtout) ; je suis à nouveau blonde, et en plus court ; j’ai ramené du basilic de chez mon parrain, et mangé un véritable repas chez Poto qui avait pour une fois cuisiné autre chose que des pâtes lol. Et je me suis acheté ma carotte Ikéa o/
J’ai revu Numéro 10
Qui sortait de son entraînement de rugby, au concert de Poto : j’ai revu mentalement son ptit cul ses pec bien dessinés et ses magnifiques cuisses ; nous avons bu une bière, parlé de nos « moitiés », sourires complices au passage. Rien de plus rien de moins, et c’est sans doute aussi bien.
Ô mon païs
Entre deux camions de CRS présents pour une manif (sympa de voir les crânes rasés :/) nous avons pèleriné avec les Hautes Instances au Bibent, après quoi je suis allée ronquer dans les pâquerettes, histoire de me mettre en forme pour le match de hockey.
L'arrêt de la clope ?
J’ai chopé une rhinopharyngite d’un autre monde, ce qui m’a valu d’aller chez SOS médecins puis chez mon ancien Doc tellement je péte la forme :( Parce que les antibiotiques c’est pas automatique, sauf quand tu as un terrain favorable et des anticorps tout pourris. Ainsi point de séjour à Banyuls nous ne ferons… partie remise.
Quoi qu'il en soit, retenons cette fabuleuse citation : « J’ai 4 couches : le gras, les poils, un tshirt, un pull : j’ai pas froid ».
-- hinhinhinhin --
20:33 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis, toulouse
lundi, 20 janvier 2014
Gwada gwo caillou
Bitasyon - le chant du coq au petit matin - tartines beurrées de pain grillé - la mer des Cawaïb - les panneaux effacés - les grenouilles et grillons qui chantent dès le coucher du soleil - le lambi - sable roux sable noir sable gris sable blanc - loup ! - double rainbow everyday - passion coquillages - cramage indice 50 et éruption volcanique cutanée - des bikettes, des vaches, des hérons - play that funky music white boy - mieux que la Biafine : la tomate !!! - bokit pan bagnat - nager avec les tortues - arbre à pain / arbre du voyageur / pin de Norfolk - le parcours d'accrobranche à 20m quand tu as le vertige - les crotons - le petit raidillon difficile de 1467m - les fougères géantes - le décwochaj local d'NRJ zouk - les noms improbables (Bébel / Bonne-Mère / Montauban) -1,38 € le litre de gazole - le vent - écouter le bruit du ressac la nuit - j'ai les bonbons qui collent au papier - Ga-Ga-Gascogne - la plage des vieux - des pélicans - t'as le sable qui colle pas au vernis - les vieux sapés comme des ministres qui vont à la messe du dimanche... à 06h30 - c'est pas mal ces vacances - le cata c'est la vie - se faire rincer la gueule et se marrer - j'ai toujours eu l'habitude d'en avoir une grosse - tu crois qu'elle est à vendre l'île ? - faire les kékés en scoot - 22 noeuds et demi - les hématomes sur les fesses - y'a pas Némo ! - avec une 3 portes tu peux pas faire pipi entre deux portières - la violence des vagues de l'océan Atlantique - les grills fours à graille - les décharges sauvages d'ordures qui jonchent le sol partout - recherche cartes postales désespérement - regarder le ciel avec une skymap - 1,80 € les deux baguettes - le hoquet qui dure 15 minutes - peut-être que tu tomberas enceinte le dernier jour ? - se faire pourrir par la sécurité parce que tu veux sortir de la salle d'embarquement pour fumer (i.e. le racisme anti-blanc(he) sous-tendu) - la copine qui se lève à 5h30 du mat' pour t'accueillir à l'aréoport *cœur cœur* - tellement d'amour et d'émotions que j'ai failli en pleurer (c'est malin !) - visiter le parking toute hallucinée - les chocolatines au petit déj - sooooo PWNED et puis...
Rentrer la boule au ventre et sous la pluie :( Mon anthurium est mort, tout comme ma box. J'avais pas hâte de rentrer, j'ai vraiment hâte de faire des cartons.
15:42 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis
mercredi, 13 novembre 2013
Novembre, 13e jour
Sur toutes les plages du monde
Balades, restos, bon vin, s’asseoir sur un banc face au port et regarder la mer, s’asseoir au pied du monument aux morts et regarder la mer, humer l’air iodé, s’asseoir face à la mer dans la pénombre, chercher des coquillages à la lumière des lampadaires…
Un endroit pour accueillir les gens de passage
C’était chouette de revenir, ça m’a fait du bien, et… je me suis aussi pris un coup de massue. Le pèlerinage fut plus difficile que je n’aurais cru, c’est fou de se rendre compte de l’attachement que l’on a à un lieu, finalement.
Il m’a cassé les couilleuh
Après le lancer de scud avec le fameux « test », le énième parpaing dans la gueule, celui qui gâche tout ou presque, et qui en vient à te faire dire que tu vas tout envoyer valser.
Que veux-tu que j’te dise… il est plus accro que moi, oui je suis « rude » et exigeante, oui j’ai besoin d’être séduite, et non, c’est pas parce que j’ouvre ma gueule que ce que je dis est forcément un reproche. Ce qui est du domaine du soi doit le rester, je ne suis pas psy et je n’ai pas envie ni de l’être ni de jouer à la maman. Fais donc un tableau excel et ranges-y ton bordel.
Et pourquoi pas ?
Le cadeau d’anniv en novembre : nouveau concept. Avec une ex du Piou (larguée après 11 ans et 2 mômes pour une plus vieille), la Couze et son mari. Contre toute attente, c’était bien cool. Je suppute un truc entre l’ex et le Piou, enfin vu que la voie est libre un bon coup de bite et il n’y paraîtra plus !
Et pourquoi pas (bis) ?
Le concert au cinéma ben… ça vaut pas un vrai concert, mais c’est sympa. Même au premier rang avec un tympan en moins.
Changement d'air réjouis le baudet
Bah oui, je suis pas du genre à ne pas insister et à lâcher l’affaire. Quoi que. « Mets ta fierté de côté » m’a dit Poto. Ouais, il me connaît bien Poto. Et de tout manière au pire, y’aura la Cracotte pour lui péter les genoux.
Ricouillettes et moutchatchou
Manger du pâté trop salé mais du trop bon pâté, aller à nouveau à la cave, qui est à nouveau fermée. Mettre les accrocs et les incompréhensions dans un tupperwear ; faire le vide d’air, fermer le couvercle.
« J’ai cru voir une corniche »
Dieu que ce mec me fait marrer. Et j’aime qu’il aime me voir gambader sur la plage à ramasser des coquillages. Je n’ai toujours rien dit aux Hautes Instances.
On fait dans la vieille
A la Bouatte j’ai fait la connaissance de Mamie Nova, qui remplace la remplaçante de la Tige et de Binôme avant elle. On attendait tous qu’elle nous amène les cookies et le thé : au bout de la deuxième matinée elle a pris son sac à mains de Bernadette pour aller chouiner chez la Cheffe… et le 5e jour elle annonça par voie internet ne plus revenir. La grande classe. Mes collègues attendaient un avion de chasse pour me remplacer, ce sera un Tupolev.
A part ça nous avons des souris qui galopent dans les goulottes et qui y crèvent, ça sent donc le rat crevé, et pas au figuré ^^
Au revoir, au revoir, président
On m’a demandé si je faisais « quelque chose » pour mon départ, genre un pot un resto ou quoi. J’ai répondu que je sabrerai le champagne, bien sûr on ne m’a pas cru – ET POURTANT ^^
Dans une semaine : LA QUILLE o/ !!!
21:10 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis, love etc
mercredi, 30 octobre 2013
Heure d'hiver
J’ai violemment lâché prise. J’ai freiné tant que j’ai pu (zaï zaï zaï zaï) mais c’était inévitable. Inévidabol comme dirait Brad Pitt.
J’ai été prise d’une grande colère, contre tout et tout le monde et contre moi, j’ai pété une pile, après quoi je me suis tue ; puis vinrent la tête qui tourne, les sueurs et l’envie de vomir (sur un bateau, très pratique), avant que je ne m’effondre en larmes roulée en boule – ou presque. Ça a duré longtemps.
Depuis, je ne peux pas dire que je me sens soulagée, comme pour la Bouatte la réponse est invariablement : « non ». J’ai un immense poids qui m’écrase la poitrine, qui m’opprime, je suis outre fatiguée, je dors tendue, cette putain de tendinite de merde est toujours là, j’ai mal au dos, je suis à fleur de peau, et non, je ne suis pas enceinte.
Le dimanche qui suivit ne fut pas meilleur, le déballage des histoires de famille qu’on ne souhaite pas déballer parce que ça finis en larmes, c’est compliquay tuvoi. Et je crois qu’avec l’âge, j’ai du mal à accepter que l’autre soit moins solide que moi qu’il n’y paraît.
Pour me changer les idées, j’ai vu des films : « Star Trek into darkness » avec Bénédict Concombre sur lequel les midinettes s’extasient alors qu’il est aussi expressif qu’un mérou. « Pain and gain » était terriblement long, mais le « plan à 3 doigts » m’a bien faite marrer. « Gravity » c’était beau comme cette chanson de feu Lou Reed, tension énorme tout du long, par contre les lunettes 3D dynamiques ça te pète bien le nez. Et le petit moment de flottement pendant le générique de fin était tout simplement magique <3. Pour finir, « Turbo » l’escargot dopé au nitro, avec de vrais morceaux d’accent canadien dedans :)
Je n’ai pas souhaité son anniversaire à BFF qui ne m’avait pas souhaité le mien non plus. Pour la blague, une connaissance commune de boulot lui a demandé de mes nouvelles, ne me voyant pas à la Bouatte lorsque j’étais en maladie… ah ben pour ça il aurait fallu qu’il sache ce que je deviens… depuis 2 ans.
« Dans tous les ports y’a un endroit pour accueillir les gens de passage ».
Oublions un instant un énième dimanche nase à base d’urgences et de rats qui font la course sur les terre-pleins de La Timone.
Oublions les repas « tests » avec les ami(e)s de l’Homme, les « tests » du quotidien, oublions ces putains de tests oui.
Accueillons East Coast Airline et les churros en bord de mer ; dimanche prochain je serai à Banyuls, Agua Roja dans les oreilles.
J'sais pas encore si ma chance a tourné mais ce qui se passe et se dessine me plait bien. Pourvu que ça dure.
16:39 Écrit par Anouchka dans In my Mind | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, confidences, itinéraire bis
lundi, 02 septembre 2013
Poudlard
3592 miles / 5781 km - 2 carrés de chocolat à déclarer - bagages coincés - 24h sans dormir - Poudlard - allô = salut / bienvenue = avec plaisir - la mayo Hellmann's et les pickles - raclette d'Août – « bon matin ! » - cousins Caribou - Mtl - belvédaère - spa si pire - gougounes - yogour - beaucoup trop d'alcool - brunch gargantuesque - dauphin chanceux - lasagnes, bière et cheesecake citron – « Ah ? Vous n'êtes pas d'ici ? » - km à pied - chocolatine - commentateur écossais - magasinage - shit de merde de fuck de tabarnac - le waïfaï, c'est la vie - Qc - mouffette rayée - les yeux qui pleurent = l'allergie aux poils de chats – on se croirait à Londres (les pavés en plus) - nous embauchons - km à pied - le seude = le sud - les biscuits au sirop d'érable - 9h / 22h tous les jours dimanche inclus - La Rochelle is in da place - la musique à tous les coins de rue - le lunch au parc sur un banc sous un érable <3<3<3 - ramdoulinda - les stat faussées sur la provenance des touristes (t'y vas 3 fois = 3 fois le même code postal) - les touristes français, cette putain de plaie - le cidre de glace - les publicités télé toutes les 15 minutes – « Estée Lauder, efficace pour toutes les ethnies » - le chat fétichiste des pieds - compétition de tondeuses - piscine, bière et doritos - Loupi le loup-garou des mers - belugas et rorquals – « comment elle fait pour flotter, l'île ? » - St Hubert = aussi dégueu que PFK (= KFC pour nous zot') - quickie au motel - pieds de marins, mains de paysans - 3 piqûres de maringouin - corn on the cobs – « est-ce que ça dort les baleines ? » (la réponse est : oui) - bib number - mascaret - les fesses sur une botte de foin : check - « en tout cas, tu as vraiment un beau teint ! » - acériculteur et pomiculteur - radio rouge, la radio qui passe aussi bien du Roch Voisine et du Madonna que du JJG du Bruel ou... Zebda ! - groupir les yeux bridés (et loin, surtout) - rue des zouaves - traverser un pont suspendu (SA MÈRE) : check - 21 kg à l'aller, 18,8 kg au retour.
Et puis sinon la mode est aux cheveux longs et aux shorts (cellulite apparente car en fait, je crois qu’il n’y a qu’en France où on focalise à fond là-dessus, et sur la façon dont s’habillent les meufs en général) ; on ne dit pas slim mais « pantalon étroit » ; les prix des cosmétiques et de la lingerie sont équivalents taxes incluses, y'a des boutiques pour les cheveux à prix cassés, les shoes sont chères et vive le polyester. J’ai pris plein de notes de vocabulaire et surtout, les mecs sont charmants et baraqués en sportswear, MIAM MIAM :P
« La prochaine fois, faudra venir à Noël ! » (brrr). Je pourrai bien dire oui :)
21:32 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis
mercredi, 14 août 2013
I'm goin' up the country
La tête encombrée
On y est, c’est officiel, je suis ENFIN en vacances !!!!! J’ai formé la nouvelle, La Tige est partie - non sans m’avoir balancé que j’étais « quelqu’un de spécial » - c’est-à-dire avec du caractère et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Mieux vaut passer pour une emmerdeuse auprès de certains que d’être un mouton, pour ce qui est du jugement ma foi, faites-en ce que bon vous semble ça m’est égal.
En attendant, mon eczéma est de retour, j’ai des cernes monstrueux, mes plaquettes sont basses (mauvaise coag = bleus partout), mon cerveau fait la moulinette, j’ai commencé à préparer le terrain pour mon retour de vacances, y’a trop pas moyen que je retourne à la Bouatte #coucouladépression.
Le parcours du combattant
C’est chercher un appart par exemple. Déjà, il y a peu d’annonces. Quand tu as fait le tri, il ne reste pas grand chose. Et puis, lorsque enfin, tu arrives à obtenir un rendez-vous, celui-ci est annulé la veille pour cause de « mon collègue est parti en vacances ». Deux fois. Les agents immo, ces gros connauds ; c’est pas le professionnalisme qui leur fera mal hein. J’ai déposé un dossier pour le dernier que j’ai visité, peut-être que la présence du Piou me portera chance, qui sait…
Avec les recherches d’emploi, c’est la même : si on te répond, c’est bien, sous 3 semaines c’est mieux ; si on ne prend pas la peine de le faire c’est que ton profil est inintéressant. Le pompon étant quand tu prends la température et que tu apprends en retour que le poste est gelé #fail.
Le ravalement de façade est ouvert !
J’ai traîné avec le Crou, on a parlé de Stupéflip et chanté sur les Clash, j’ai mangé du Kloug (j’ai aussi réalisé que Cracotte et Poto se nourrissent à la base du même aliment (les pâtes)), le sous-marin jaune a acheté un Némo pour remplacer le morse de l’été dernier, nous avons fait les rôtis et bitchés pas mal aussi (je ne sais pas quelle légende urbaine dit que les hommes ne se taillent pas entre eux, mais c’est pire qu’entre nanas), et je tiens à dire, on le sait, que globalement les potes / la plage / les glaces / bières / bouteilles de vin / pizzas / barbeuq l’été >>>>>> tout.
Tabarnak !
Entre deux lessives, du ménage et du repassage, j’ai vu des films : « Springbreakers » était bof (trop de maillots de bain, de petits culs bronzés, et une fin très peu crédible), « Happiness Therapy » bof aussi malgré Bradley et Bob (je ne peux pas encadrer Jennifer Lawrence), « Rampart » devant lequel, malgré un casting de ouf et une super interprétation, je me suis cordialement endormie, et Möbius, que j’ai trouvé très TRES bon.
La Factrice a organisé une soirée où j’ai pas été invitée – mais dont j’ai néanmoins eu vent par un pote en commun avec Beau Blond (celui qui me draguouille depuis 8 mois alors qu’il est avec une meuf), Beau Blond qui par ailleurs ne donne plus de nouvelles depuis qu’il est avec sa cagole (le pote en commun m'a dit, je cite : « bah tu sais comment sont les gens ici » i.e. de beaux parleurs – ce qui, venant d’un marseillais pure souche, est quand même ironique).
De toute façon j’avais mieux à faire des mojitos à boire, j’ai vu des étoiles filantes c’était booooooow, j’ai à nouveau gratouillé et conséquemment j’ai réveillé ma tendinite :(
Pour terminer, j’ai eu des nouvelles de Mr Réservé (je suis tombée totalement par hasard sur un texto qu’il m’avait envoyé lors de mon week-end à Peuâris !), je n’ai pas eu le temps de voir Prof et ça me fait chier (je ne sais pas si je reprendrai la gratte à la rentrée), ni les Bidochons mais ça me fait moins chier. Je suis allée par deux fois en Mordor, j’y ai bu de la piquette et vu mon premier sanglier (= le Mordor lol), j’ai fait le plein de Iceballs, j’ai plus qu’à faire le facteur à Poudlard pour les cadeaux !
Tchô les Caribous !
23:48 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis
mardi, 25 juin 2013
La parenthèse tant attendue
La seule chose à l'heure dans le SFE, ce sont les cigales, pile poil le jour de l'été. Enfin je suppose car pour ma part ce jour-là j'étais à Peuâris, avec le Piou, Pote du Collège et son BFF. 3 garçons 1 fille, plein de possibilités. Best ouikainde depuis longtemps, super coupure, super super super.
Un week-end nécessaire pour chacun d'entre nous pour des raisons quasi-similaires, un bon bol d'air (frais !), et je peux te dire qu'on n'a pas beaucoup dormi et qu'on n'est pas très frais depuis ! - surtout moi mais ça, ça change pas.
Nous partîmes avec le soleil à 4 dans 3 trains différents et arrivâmes sous la grisaille. Vite vite on pose les affaires, vite vite on repart, vite vite le RER lui ne part pas, vite vite tous groupir avec d’autres qui se joignent à nous, suivez le Piou et son plan du métro.
Comme de fait exprès le soleil est arrivé pile à ce moment-là ; pendant la première première partie nous avons bu des bières, ma merguez s’est barrée de mon sandwich (et à 5 euros ça fait cher la perte), Pote du Collège a fait une déco moutarde, on a réglé nos montres appareils pendant la seconde première partie et ensuite, ce fut grand, extra, génial, 2 heures de show debout à sauter crier chanter et kiffer.
Après ça, il fit soif. Le BFF voulait a-bso-lu-ment retourner dans le centre, ce que nous fîmes, non sans avoir au préalable poireauté un temps infini pour prendre le métro. Serrés comme des sardines nous étions à l’aller, il en fut de même au retour. Nous nous échouâmes dans un bar, nous bûmes, et une chose en amenant une autre nous partîmes sans payer. Jobi ? Joba.
Les garçons mangèrent un kébab (qu’est-ce que ça peut bouffer, un mec !), le métro avait fermé, RATP rentre avec tes pieds, j’enclenchais la seconde et mes pieds décédèrent quelque part entre la rue de Rivoli et Bastille.
C’est après une courte nuit et une bataille d’oreillers avec le Piou – où je finis par me casser la gueule du lit – que Pote du Collège perdit le contrôle du pommeau de douche lol :p
Nous avalâmes un solide breakfast puis nous scindâmes en deux groupes : celui des touristes japonais et celui de la sauce tomate / culture. Nous nous retrouvâmes à la maison aux 4 Temps pour le thé mojito, je serai bien allée faire du shopping avec la cops du BFF mais nous étions en infériorité numérique, il fut donc décidé d’aller prendre l’apéro. Nul besoin de regarder dans les pages jaunes pour trouver un bar à vin lorsque tu as Audrey ^^ ; finalement la majorité des coucougnettes opta pour un tout autre endroit que celui conseillé, que je recommande chaudement d’ailleurs car très sympa, très bon et avec un service au top.
C’est là qu’eût lieu la rencontre au sommet entre et le Piou et la Cracotte qui aura cette réflexion merveilleuse et fort à-propos à son sujet en lui tapant la bise : « Ah » (les copines *cœur cœur*).
Et puis, le moteur d’avion. Y’avait aussi le petit moteur à côté, mais le petit moteur je sais comment ça fonctionne, et ça fonctionne toujours comme avant <3. Pour autant je ne dormis quasiment pas de la nuit, c’est donc complètement défoncée que nous allâmes tous prendre le brunch, dans un lieu dont je suis tombée amoureuse – et où la serveuse me fit du gringue.
Las, nous fûmes rejoints par la Couze du Piou et son mari (oui entre temps cette tepu s’est trouvé un mari, avec qui elle a enfanté) (son mari est trop laid) (déjà on les aura évité la veille) (en plus leur hôtel était dans la même rue, en fait on a évité L’ENFER), elle avait beau s’être plâtré la tronche je l’ai trouvée sacrément ridée – en plus d’être toujours aussi puante.
Ils n’adressèrent quasiment la parole à personne d’autre qu’au Piou, à la différence d’une amie de la Couze venue elle aussi et qui est fort sympathique. Le mari trop laid m’appris que la salle polyvalente en construction en bas de chez moi était sensée représenter de part sa forme biscornue la colline d’en face (ahaha le monde merveilleux des architectes, Pagnol doit faire des bonds dans sa tombe), le BFF de Pote du Collège et sa chérie reprirent leurs trains respectifs, et nous sommes tous allés balader. Ou plus exactement : le Piou, Pote du Collège et moi-même suivirent mon roadbook (on pourra témoigner de l’efficacité redoutable de mes roadbooks !), et les autres, bien sûr, se sont radinés. Logiquement deux groupes se sont formés, Pote du Collège et moi, et les autres. On a tracé, j’avais pas envie d’avoir l’autre nunuche dans les pattes, d’ailleurs au bout d’un kilomètre elle avait mal aux pieds dans ses sneakers compensées neuves, meilleur moyen de s’en débarrasser, BIEN FAIT.
Pote du Collège, qui a l’analyse fine, a trouvé Cracotte bavarde (lol) et intelligente, le Piou très sympa, et la Couze fausse et hypocrite. Il m’a également demandé si j’envisageais de revenir vers le Piou. Je ne cache pas que l’idée est là l’air de rien, il y a indéniablement une attirance entre nous, on se connaît bien, on s’estime, on s’aime profondément, oui. J’ai bien senti un certain rapprochement ces derniers temps, probablement dû au fait que nous nous sommes vus un peu plus – mais jamais seuls.
Il m’a proposé de rester au retour, j’ai failli dire oui, et peut-être que rien ne ce serait passé d’ailleurs. Ce qui est certain et il le sait, c’est que même si nous nous tournons autour je ne ferai pas le premier pas. Et puis tout ça n’est peut-être qu’une envie de faire voltiger la culotte point barre.
Après quoi nous nous sommes arrêtés boire un chocolat, puis un café, on s’est pris une saucée sur la gueule en repartant chercher nos bagages, j’avais grave les boules en remontant dans le train, comme à chaque départ où que je sois.
Restent des tas de photos, de vidéos, de souvenirs, et de franches rigolades : « Hé m’sieur ?! T’as pas des sous ? C’est pour acheter de la drogue !!! » -- « Oh ! Regarde ! Des moutons !! » « Heu… c’est pas des moutons… » (oui bon ça va j’ai confondu des moutons et des vaches, mais du TGV on aurait vraiment dit des moutons :D).
22:42 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis, smile
dimanche, 02 septembre 2012
adopteunroux
Moi j'pense que les belles rencontres elles se font partout, mais surtout ailleurs. Comme dans la pub, j'aurais pu adopter un barbu, ou un corse. J’ai adopté une Cracotte ou disons plutôt que nous nous sommes mutuellement adoptées. Des petons, des clopes et de la binouze, spa bien compliqué des fois ;)
Brayf, tu l'auras compris, nous sommes donc parties à London, baby.
Transports parfaits, temps clément, roadbook nickel et surtout : compagnie parfaite <3
Donc, London ce fut : compter les « Prêt-à-manger », plus nombreux que les Boots (!), la sauce Ballymaloe du pub irlandais, la propreté - partout, tout le temps, la politesse / la courtoisie 4 étoiles, les gens qui font la queue spontanément, la boutique Hollister de Picadilly <3<3, regarder les Kardashians à la TV, boire de la Bud tout en parlant lessive en feuilles, entendre une vendeuse dire en français : « ça va » en fin de phrase (une belge, donc ^^), fredonner Coffee & TV, avoir l'impression que le temps s'allonge, ne penser à rien d'autre que ce qui est devant nos yeux, dégainer son imper plus vite que son ombre, se faire plaisir, croiser des athlètes paralympiques, être prise en photo avec un trèèès beau grand blond qui bosse à La City (mais pas dans une shoe company ^^), marcher, monter et descendre des escaliers, marcher encore, monter et descendre des escalators, arpenter de longs corridors, découvrir Twin Atlantic, voir un camion portant l'inscription « Toulouse » en majuscules, louper de filmer les ambulances et leurs sirènes, galérer à trouver des cartes postales, faire du billard avec un excellent professeur, avoir un bisou du beau Scott le Kiwi <3<3, les journaux gratuits dans le métro matin et soir, manger un paquet de Frosties avec des petites bouteilles de lait dans le tgv.
Et avec tout ça, je n'ai toujours pas pris le bus ni le taxi.
Sur le quai de la gare j'ai eu une boule dans la gorge lors des au revoirs, j'ai retenu les larmes et mon ventre a fait un gros noeud. Mais c'était peut-être dû à une overdose de frites / burgers.
Bref, je suis reviendue, le Piou a arrosé mes plantes qui font la gueule, j’ai fait une lessive et les courses, commencé à trier les photos, je vais essayer de ne pas penser à... ce qu'on sait, mais plutôt à mon prochain we à Toulouse - j'ai des cadeaux à distribuer ;)
En attendant n'oubliez pas : « mind the gap ! »
21:31 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis