Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 29 juin 2010

Sacré graal

Le Graal, c'est quoi donc ? Dixit notre cher ami Wiki, c’est un objet mythique de la légende arthurienne, objet de la quête des chevaliers de la Table ronde. Et aussi une référence dans Indiana Jones, qui est au film d'aventures ce que les Goonies, Daryl et E.T. sont aux djeuns nés dans les 80s : indispensables à la culture.

Bref, ma quête du graal actuellement, c'est de trouver un appartement. Depuis 2 mois et malgré tout ce que j'ai visité, j’ai fait chou blanc.
Et c’est pas faute de chercher, mais autant je pourrais faire l’impasse sur certaines choses (exposition, wc dans la SDB), autant je ne transigerai pas sur le rapport qualité/prix.

J’ai commencé par le système de l’entonnoir : quand tu es un étranger comme c’est mon cas, déjà se dire que peut-être il faudrait envisager de vivre downtown Massilia, ça fait pas mouiller des masses, pardonnez-moi l’expression. Mais, après 9 ans ici, ça se réfléchit.
J’ai donc délimité un périmètre de recherches dans les arrondissements pas trop pourraves, proches surtout des accès autoroutiers, des petits commerces (pharmacie notamment, on se demande pourquoi), et de la verdure si possible. Même pas un 90 m² avec piscine et jardin *private joke* ^^

Au début j’ai attaqué fort : 5 appartements en 3 jours.

Fatalement, lorsque je visite un appartement, j’ai tendance à faire plus un état des lieux qu’à me dire « me vois-je vivre ici ? » ou encore « est-ce que tous mes meubles vont rentrer ? ».

Premier appart, l’agence me le vend super bien. Mais ce type de baratin ne prend pas avec moi. Et heureusement. Au premier coup d’œil, le « superbe appart bien agencé au calme » s’est avéré avoir subi un dégât des eaux, qui si l’on en croit la tâche d’humidité au plafond n’avait jamais été réparé (je vais loler un peu et je reviens) ; par ailleurs la locataire avait jugé bon de repeindre un mur du salon (option débordement sur les cotés), de retapisser la chambre (option lais pas droits qui se décollent), et de laisser dans la cuisine 2 pauvres meubles neufs brinquebalants avec plan de travail rayé. Je ne parle même pas de l’odeur putride de tabac froid global.

Les 4 autres appartements qui suivirent étaient tous neufs, dans la même résidence, mais donnant sur un accès très bruyant : invivable dès le pied posé sur la terrasse. Alors oui effectivement une légende urbaine raconte que les marseillais vivent sur leur terrasse, disons plutôt qu’on vit allègrement avec les fenêtres ouvertes.

Après ça ? Après il y a eu un appart donnant sur un boulevard très passant options klaxon 24/7 et impossible de circuler les soirs de matches, un autre situé non loin d’un hôpital, donnant sur une rue bruyante et face à un chantier (option JAMAIS TU DORS LA NUIT), un autre soi-disant exposé sud (les gens ne connaissent pas les 4 points cardinaux c’est affligeant [c’était expo ouest]) option tapisseries refaites – mais le locataire n’a pas dit en quelle année. Par contre il n’a pas omis de dire que le dégât des eaux du salon n’avait jamais été réparé, relolons en cœur s’il vous plait.

Le pompon a été très largement attribué à cette agence qui m’a fait faire 150 m en voiture depuis son bureau, pour visiter « un grand appartement en bon état, place de parking, cave, terrasse, vue mer »… traduire un immeuble de 15 étages datant des 70s, parking collectif, ascenseur qui fonctionne comme il peut, cave « ah mais non en fait la cave le propriétaire la conserve pour lui car il stocke des trucs dedans », tommettes au sol dans la cuisine (je déteste les tommettes), cuisine hors d’âge, mur jaunis, menuiseries en bois (où comment ne pas sentir le renfermé chez soi l’hiver même en ne sortant pas).
Certes, pas de vis-à-vis, une belle vue mer, mais en guise de terrasse une coursive sur laquelle on peut tenter de mettre une table de bar et deux chaises de part et d’autre – à condition qu’aucune des deux personnes ne veuille jamais aller l'une vers l’autre sous peine de finir la gueule écrasée sur les caddies du Simply Market d’en bas.

Les seuls qui m’ont plu me sont passés sous le nez pour l’un (pas grave, il était cher et il fallait en plus l’équiper), et un autre équipé celui-là, mais avec une petite fenêtre dans le salon et non pas une baie vitrée. Le salon, c’est un peu là où je vis en fait, donc sans lumière moi je suis comme une belle plante, je me fâne.

Alors c’est pas pour dire, je n’habite pas un palace, mais j’ai une cuisine vraiment équipée, les attentes pour le lave-vaisselle et la machine et à laver, des WC séparés, et une expo sud-ouest/ouest qui me permet de bénéficier de la luminosité toute la journée. J’ai certes un vis-à-vis dans la chambre (suffit de penser à ne pas se promener à poil fenêtres ouvertes [et saluer le voisin qui se rince l’œil le cas échéant]) et de la verdure face au salon. Pas si simple de trouver au moins équivalent.

L’histoire ne dit pas si Perceval pourra me filer un coup de main dans mes recherches…

21:59 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : blabla de fille, marseille

 
Le Grand Souk | Anouchka © 2005-2019