jeudi, 15 juillet 2010
La grande arnaque
La coupure du mercredi, c’est sans doute très bien quand tu es mère de famille. Autrement, c’est une grande arnaque. Notamment si le mercredi en question tombe le jour de la fête nationale, jour de feu d’artifice, jour où tu vas te coucher supra tard et te lever le lendemain complètement fracassé. 1000 fois plus fracassé que les week-ends de grosse fiesta.
Il me tarde les vacances. Je suis fatiguée. Et je suis triste aussi, et pour cela personne ne peut rien y faire.
Mardi soir, j’ai *enfin* fêté mon DIF avec le Piou ; ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vus (10 jours !) du coup on n’a pas vu l’heure passer et à 3 heures du mat’ on s’est dit finalement qu’il serait temps d’aller se coucher. Vu mon taux d’alcoolémie j’ai suggéré de squatter le canapé, mais il n’en fut rien.
Finalement, une grasse matinée plus tard le sujet ultrasensible est arrivé sur la table, rien de bien étonnant dans les propos, si ce n’est que je n’arrive pas à passer au-dessus, que mon attachement est affreusement indicible (et douloureux, donc) et que BORDEL A QUEUE quand il m’a dit « ne t’inquiète pas, je ne t’abandonne pas », vas-y que tout est remonté en bloc et que j’ai retenu de toutes mes forces le déluge de larmes qui me noyait les yeux.
Ca m’a rassurée, forcément, de savoir qu’il ne m’a pas remisée à la cave, et qu’il n’oublie rien de ce que l’on a vécu. Je ne sais pas si la situation actuelle est irréversible. Je préfère ne pas savoir je crois. Je sais qu’il se sent mieux qu’auparavant, parce qu’il a retrouvé sa liberté, son indépendance. Mais que parfois aussi je lui manque ; globalement, il pense que c’est mieux comme ça. Voilà.
Ensuite, il a été question du raisonnable. Ah, vaste question que celle de la raison.
Depuis quelques temps, je vois les choses sous un angle différent car j’ai pris de la hauteur, de l’air ; accrochez-vous, je deviens optimiste !
Et parfois, je crois qu’il vaut mieux ne pas se poser (trop) de questions, et profiter, se faire plaisir, se faire du bien. Même si dans l’absolu, il ne faudrait pas, à cause de la bonne morale des sentiments (différents), de l’attachement. Cette histoire nous appartient, il n’y a pas d’histoire simple de toute manière. Someday, i will get over him. Someday.
Comme elle l’a si bien dit : « la vie est plus simple pour les simples d'esprit ».
Malgré tout, hier fut une très bonne journée dans l’ensemble.
J’ai été embarquée par SuperNanie et ses collègues pour voir 20 minutes de couleurs pétaradantes sur les hauteurs de Marseille. Ca me fera toujours marrer que les gens applaudissent à la fin.
Une heure de bouchons pour se garer à l’aller, une heure de bouchons pour sortir après. Heureusement que notre chauffeur a eu la bonne idée d’aller faire la circulation, parce qu’avec les emmanchés du klaxon qui passent pas la première, on y serait probablement encore.
Alors que les condés étaient sur la voie à côté de la notre j’ai pris soin de cacher ce que j’étais en train de fumer, et qui m’a rendue très guillerette par la suite.
En arrivant au pub où passait du Muse j’avais oublié tous mes soucis : j’ai donc raconté l’anecdote de la fin du concert avec la trapéziste et moi en larmes (oui je pleure facilement, c’est comme ça, j’assume) ; ensuite on s’est allègrement moqué d’une jeune fille qui était vraiment très belle mais qui avait un énorme grain de beauté derrière la cuisse droite, ce qui était très vilain – et qui m’a permis de rebondir sur la cellulite qui apparaissait sous son mini-short, et de constater que dans la même pièce se trouvait son total opposé, une autre jeune fille qui, en plus d’être anorexique, n’avait pas été bien gâtée par la nature. Fou rire de circonstance inclus.
Tout ça a fini sur un bout de trottoir où SuperNanie m’a annoncé un truc qui m’a vraiment stupéfaite, presque j’en avalais ma Despé de travers.
En partant on a chanté Billie Jean dans la rue avec des passants, et là tu te rends compte à quel point Michael Jackson était et sera universel.
23:33 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, marseille, confidences, love etc