samedi, 09 octobre 2010
Un vendredi soir sur la Terre
Je suis très fatiguée. J’ai la gorge sèche et trop la flemme pour me lever et aller boire un verre d’eau. Mais pas suffisamment pour sortir et m’allumer une clope. En quelques minutes et malgré l’air doux revigorant, je commence à avoir des sueurs et la tête qui tourne. Je rentre illico et m’effondre littéralement sur le canapé pour une bonne vieille crise d’hypo.
¾ d’heure plus tard, je décide de me traîner jusqu’au lit. Je me réveille 2 heures plus tard à nouveau en sueurs, la bouche pâteuse, me lève prendre un verre d’eau en mode zombie et retourne me coucher.
(...)
Je pousse une poussette avec deux bébés assis côte à côte ; à droite une petite fille qui ressemble au bébé qu’à eu ma tit' Popo (un garçon tout potelé lol) et à gauche, un ptit mec. Ils doivent avoir à peine plus d’un an.
Il marche à mes cotés. On veut aller se promener à Paris. On est du coté de Puteaux, on marche, on se perd, et puis il me semble me rappeler du chemin, on monte des marches au bout desquelles se trouve un long corridor qui mène à une immense esplanade. J’sais pas pourquoi, j’pense à Nanterre.
Devant nous, une serveuse habillée de noir, derrière elle des doubles portes battantes. Elle refuse de nous laisser passer. Elle nous envoie vers un de ses collègues, un métis. Il nous indique un autre chemin à pied.
Je suis contrariée, cela fait longtemps que l’on marche avec les petits. Il prend les choses en main et nous faisons demi-tour – c’est à son tour de « tracter » les petits dans la poussette.
Soudain je reconnais les lieux semble-t-il. Paris ressemble à Rome, des monuments immenses en pierre rouge, des statues. Et là je ne sais plus trop bien, c’est flou. Il y a une brusque montée des eaux, on se retrouve dans une rue pavée entourée d’immeubles, il fait sombre ou nuit je ne sais pas. Il a les petits dans ses bras je crois, à moins que ce ne soit moi, je leur baise le front, je les serre tous très fort.
Je lève la tête et regarde sur ma gauche, un des grands immeubles gris s’effondre sur lui-même dans un nuage de poussière. Nous sommes sains et saufs.
C’est là que j’ai entendu la Morue de voisine passer l’aspirateur. J'ai dormi pendant 12 heures.
Je me lève, fait du café. Dehors il fait un temps mi-figue mi-raisin. J’ai encore mal au ventre. Et mal au dos à présent. Je me cale devant la télé : reportages sur ses jeunes mères qui ont eu un enfant à l’âge de 14-16 ans, il y a 20 ans. Ca me retourne les boyaux ; je me retrouve tellement dans leurs propos.
J’allume le paycay. Des messages. Je décide de lire le sien en premier. Elle m'a fait une belle déclaration qui fait chaud au cœur. Et qui fait oublier tout le reste.
23:55 Écrit par Anouchka dans ... | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, confidences, rêve