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lundi, 31 octobre 2011

La saison de la courge

Pour que la vie soit équitable, il faut au moins ces deux ingrédients : une part de bonnes choses, une part d'emmerdements (coucou Murphy).

Exemple : je suis une personne sociable / à l'écoute / curieuse (= bonne chose). A la Bouatte, Binôme me raconte comment elle s'est faite donner par un gars de 46 balais, divorcé deux enfants, cadre à La Poste (je savais même pas que c'était possible) (tu noteras que j'ai pas dit « travaille » :p). Ça, c’est le pendant des 3 qualités ci-dessus énumérées.
D’ailleurs, me suis toujours pas désinscrite du dating site, sociologiquement parlant ça pique ma curiosité. Outre le boulet de base (i.e. celui qui s’est vexé tout seul comme un pou), il y a le boulet qui ne sait pas écrire, celui qui t’écrit d’une main avec la bite dans l’autre, celui qui voudrait bien que je fasse de la moto avec lui (heu salut on a échangé 3 mots et tu voudrais que je risque ma vie sur un deux roues avec toi ?!? WTF ?!??). Restent deux mecs sympas avec qui je papote, mais qui, bien sûr, ne me plaisent pas du tout.
Bien entendu, un ptit malin de ma connaissance m’y a trouvée et ça c’est bien la loose, vu que le ptit malin en question aurait bien vu me « serrer » à une soirée juste aux nez et à la barbe du Piou, ce qui lui aura valu le surnom fort à-propos de Rapace. Qu’est-ce que j’en ai, de la veine :/ Enfin passons.

Avec le Piou nous sommes allés voir The Artist (j'avais des places gratuites). Ce film est une ode à la cinéphilie, au cinématographe, à Charlie Chaplin, aux BONS films français bien faits et pas ennuyeux, réalisés avec intelligence et amour et joués par de bons acteurs. J'ai même versé ma larmiche ! Mention spéciale au chien Uggy, je veux un chien comme ça. Non mais vraiment, un film muet en noir et blanc en 2011, cours-y vite, cours-y vite.
Au retour, bon gros fail du GPS qui m'a fait passer par le chemin le plus long, traverser Marseille puisque le tunnel était fermé, le tout pimenté de trombes d'eau + rafales de vent en biais + pas d'éclairage sur une partie de l'autoroute (visibilité quasi nulle à 90 km / h) + orage en arrivant à la maison.

Le lendemain, pour parfaire le lot d'emmerdements, passion dégât des eaux épongeage. Pour la forme, déclaration de sinistre à l'assurance, qui considère malgré tout le pognon que j'y laisse que n'ayant pas de dégâts matériels à déplorer ils en prennent bonne note, ce qui me fait une belle jambe. Courrier à mon proprio histoire de pas perdre la main, qui s'est rendu sur le TOIT alors que le problème ne vient pas de là, et qui s'est copieusement brossé pour que je lui ouvre la porte (je suis *tellement* lasse des baratineurs / menteurs / embrouilleurs). Avantage : ça aura bien rincé la Titine.
D’autre part, je m'épate de la sérénité et du calme avec lequel je gère les ondes négatives, ça et une bonne dose d'ironie pour désamorcer les tensions, signes que je vais bien. J'y réfléchissais il y a peu, je ne me rappelle pas comment j'étais auparavant, comment j'ai pu être à ce point la tête dans le guidon avec les oeillères, non je ne m’en rappelle pas. C'est finalement bien ça chez moi, je me retourne de façon positive sur mon passé, quand je me retourne.

[Petite aparté à l’attention de Craintdegun : 128 au test de pureté, ce qui est bien mais pas top - 35% boissons / 33% drogues / 48% sexe huhu ^^].

Le surlendemain matin, je n'avais plus d'essence, ni de cigarettes. Je fais le plein d'essence mais la pompe s’arrête avant que le réservoir ne soit complètement plein, la pompe est à sec, et il n’y a plus de rouleau de papier pour mon ticket de CB huhu. Je m'arrête au tabac, bien sûr j'ai oublié l'augmentation du prix des cigarettes, je n'ai pas suffisamment de liquide, j'ai vidé la « réserve » que je laisse dans la voiture, 15 euros minimum d’achat pour la CB (et je vais pas acheter pour 15 euros de clopes non plus). Et il n'y a pas de DAB à proximité, ce serait trop facile. HUHU.
J’ai appelé mon BFF pour son anniv, il n’a pas répondu, ça fait 4 mois que je n'ai pas de nouvelles « directes » (toujours se rencarder auprès d'amis de l'ami) (et de FB aussi), d'aucuns diraient « pas de nouvelles bonnes nouvelles », moi et mon côté parano on imagine le pire (problème de santé / travail / qu'est-ce que je lui ai fait pour que soudainement il ne me parle plus ?). Ça c'est comme les gens qui ne répondent pas à mes mails, sérieux ça me défrise. Tellement que je n'ai pas arrêté de faire des fotes d'orthographe toute la journée (pourrez-tu / avec ou s'en / parceke).

Anyway, en cette semaine de vacances scolaires je profite du calme olympien car la Morue a mis les voiles, jouissance absolue d'autant que ça ne va pas durer. Ma Princesse est avec son doudou à Londres, BFF est avec le sien à Peuâris, Michel s’imbibe à nouveau copieusement, on va nous installer des vidéophones (j’ai ressorti le Lexomil pour l’occasion car je pressens un joyeux bordel).

Et sinon je trouve complètement aberrant qu’on se soucie un tant soit peu de l'importance du titre de civilité bicéphale en remplacement du tricéphale, je veux dire, à l'heure de crises étatiques mondiales (politiques, financières etc), du changement climatique et de ses répercussions (sécheresse, fonte des glaces, tremblements de terre, tsunamis, inondations), de la pauvreté croissante de part le monde, est-il réellement crucial de monter au créneau le sous-tif poing levé à ce sujet ?!???!!!!

Enfin, c’est la saison de la courge en même temps…

18:36 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, vrac

 
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