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Lundi, j’ai emmené mes microbes à la Bouatte, pour la 4e semaine consécutive. Lundi soir, je suis retournée chez le médecin, pour la 3e fois en 4 semaines. Ce n'est pas possible. No possiblo. CE N'EST PAS POSSIBLE.

Un petit 10.6 de tension et une bonne grosse dose de cortisone, d’antitussif et d’inhalation de plantes (non, pas de la beuh).
Pour la deuxième fois en 8 ans je crois, j’ai demandé un arrêt maladie. Imbeulibeubeule. Il faut savoir s’écouter, parfois.

Tout ça m’a foutu le moral dans les chaussettes, yet another symptomatic act… mais bon, je suis une Gladiatrice, et partisane depuis quelques mois maintenant d'être positive dans toutes circonstances, de prendre les choses avec philosophie, et de profiter de tout ce que la vie met devant moi, bon ou mauvais moins bon.

Je redécouvre enfin ce que signifie « avoir de l’appétit » : même si j’ai continué à me nourrir « parce qu’il le faut bien », rares sont les moments où j’ai vraiment 1/ eu faim 2/ apprécié la nourriture que je mangeais parce qu’elle avait du goût / de l’odorat. Résultat : j’ai jeté je ne sais quelle quantité de bouffe qui rendait l’âme dans mon frigo…

A midi, j’ai « gratté » sur mes horaires de sortie pour aller remplir le frigo justement, chercher les résultats de la radio et du scanner, et surtout pour rejoindre mon Poto et manger des sushis (adresse à retenir, d’ailleurs).

On a passé une aprèm excellente, on a fait du shopping et parlé cunni bien fort (enfin surtout lui mais c’était bien drôle) avec un gros délire au stand chapeaux ; grâce à moi il a trouvé une paire de lunettes et une paire de chaussures. Faut dire que j’ai fait le boulot de la vendeuse aussi, je sais dans quoi me recycler si besoin^^ Moi j’ai acheté une capeline et du vernis violine (ni rose ni fuschia).

Ce week-end sauf changement de dernière minute c’est repos, inutile de dire à quel point il ne me tarde pas de retourner bosser, et à quel point, par contre, il me tarde les vacances. Punaise, dire qu’on est bientôt en juillet !..