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lundi, 04 juin 2012

Bien ou bien ?!?

Vendredi j’ai demandé à Iznogoud de partir plus tôt pour choper mon train, il m’a demandé de « rattraper », intérieurement je lui ai répondu « laule ».
La Panamera blanche devant moi s’est faite accrocher par un fourgon, le parking n’a pas voulu de ma réservation, je voulais changer mon ticket mais aucune des 5 personnes auprès desquelles je me suis renseignée n’a pu me renseigner, résultat j’ai parcouru toute la gare sous un soleil de plomb pour rien, option chevilles comme des poteaux.
J’avais pris deux chargeurs de portable mais n’avait rien pour charger, de toute manière fuckyeah le réseau moisi dans le tigivi ; ah et pendant le trajet, Non Circoncis a montré à nouveau le bout de son nez crochu.

Bref.

Nous avons attaqué la soirée par un apéro dînatoire au rosé, au cours duquel nous discutâmes entre autres foot, tatouages et Petit journal. Après quoi nous sommes allés balader près des quais de Saône sous les saules pleureurs.

Le matin, Pote du collège prépare du jus d’orange pressé maison, et ça je dois dire que c’est vraiment bien. Surtout lorsque tu t’es endormie très tard avec des courbatures, et que tu te réveilles avec des poteaux à la place des pieds (je ne suis ab-so-lu-ment pas sensible au changement de pression atmosphérique).

Tu vois nous comme touristes, on n’est pas là pour rigoler. Nous avons marché, marché, marché toute la sainte journée sous le cagnard lyonnais.

Tout d'abord, nous avons remonté les quais en bordure de Rhône qui mènent au parc le Parc de la Tête d’Or, dans lequel nous avons passé bien 2 heures. J’ai beaucoup sué pour arriver à prendre en photo un tigre qui s’ennuyait ferme :( mais j’ai réussi à l’avoir.
Après quoi nous avons rempli nos panses d’un colossal pan bagnat, et il nous aura bien fallu ça pour traverser le parc dans l’autre sens puis remonter les quais et rejoindre la place des Terreaux où nous échouâmes pour une pause café pago bien méritée, durant laquelle je note que les cagoles n’existent pas, bonheur incommensurable.

Nous avons enchaîné vers Cordeliers, place de la République, Bellecour et son office du tourisme (moi et ma manie des plans des villes), puis nous avons pris le funiculaire pour monter à ND de Fourvière. Nos pieds commencent sérieusement à chauffer.
Visite, photos, puis descente par les jardins jusqu’au Vieux Lyon, les cuisses aussi commencent à tirer, promenades dans les ruelles pavées, traboules, photos, clope, aïe mes pieds, photos, ruelles pavées, clope, aïe mes pieds.
Nous repérons le quartier des bouchons lyonnais, je me rachète des pieds clopes.

Lorsque nous arpentons la passerelle qui nous conduit à la place Bellecour, nos pieds ne sont plus que des choux fleurs, nos jambes semblent les jeter en avant par automatisme, les neurotransmetteurs ont rendus l'âme ; nous bénissons l’inventeur de l’escalator avant de nous jeter dans le métro sans demander notre reste.

En fin d'après-midi, nous avions bien remarqué que le ciel s’assombrissait mais là il se met à pleuvoir  copieusement.
C’est un prétexte temps à prendre l’apéro, doritos y guacamole histoire de récupérer de nos 12 KILOMETRES A PIED parcourus dans la journée, hé ouais.
Nous repartons pour dîner aux « Ventres Jaunes » omnomnom la salade lyonnaise (lardons croûtons œuf poché) avec un Croze-Hermitage qui délie les langues. Pourtant au collège nous n’étions « que » camarades de classe, finalement il faut croire qu’entre non-moutonneux nous nous reconnaissons :)

Le lendemain il pleut toujours, un temps à manger des M&Ms aller voir Prometheus, qui s’avèrera être mi-figue mimolette. Certes Fassy est fort bien mais ça ne suffit pas à sauver un film so predictable qui manque cruellement d’action et surtout de crédibilité ; je ne spoilerai pas (même si la scène des « agrafes » m’a bien faite rire) mais en partant j’ai embarqué la quadrilogie d’Alien.
Nous passons le restant de l’après-midi vautrés sur le canapé : mes mollets sont douloureux, les photos sont chouettes.

Au retour je regarde les gouttes de pluie faire la course sur la vitre. Le week-end est déjà fini, mais j’ai une prise pour mon téléphone et le Stade est en finale.

22:38 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis

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