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jeudi, 25 juin 2015

Profession : maman, à plein temps

Voici donc que la future maman que j’allais devenir a, comme tout bon parent je suppose, « pris les devants » pour faire garder l’Asticot. Même en ne sachant pas si je reprendrais un travail ou non une fois mon congé pour démoulage terminé, l’Homme et moi étions d’accord sur une chose : la sociabilisation, c’est bien.

Renseignements pris auprès de la mairie du Village, je me suis rendue aux 2 crèches susceptibles d’accueillir mon marmot, « pour voir ». Il est à préciser que lesdites crèches dépendent de la Ville, et qu’il y a donc peu de places pour les enfants du Village.

La première, la « Crèche Sympa », m’a très bien reçue, m’indiquant que les dossiers de demande de berceaux devaient d’abord passer par la mairie du Village – la donzelle de l’accueil s’était bien gardé de me le dire. Bref, super contact, la directrice me donne les coordonnées de la personne en charge des dossiers en mairie.
C’est donc toute guillerette que je me rendis à la seconde crèche. Je sonne à l’interphone, la directrice daigne me répondre, et m’envoyer littéralement chier en me disant qu’elle était en réunion, qu’il fallait s’inscrire sur internet – et qu’en gros elle ne recevait personne si ce n’est un parent de minot déjà présent dans son établissement.

De retour et malgré cette incartade, je m’inscrivis sur internet pour la « Crèche de la Connasse » et je pris ma plus belle plume pour faire ma demande écrite spécifiquement pour la Crèche Sympa, que je déposais en mairie à la donzelle de l’accueil – avec demande de tampon pour lettre remise en mains propres, pas folle la guêpe ;)

Et puis, pendant de longs mois, rien. Je relance. Nous nous rendons à la mairie du Village. Rien.
Quelques 6 mois plus tard, nous recevons un courrier nous indiquant que les demandes pour la Crèche Sympa passent en commission début juin, et qu’il faut s’inscrire sur internet pour la Crèche de la Connasse. Merci, on ne vous a pas attendu, c’est déjà fait. Début juin, rien. Mi-juin, rien.

La semaine dernière, j'appelle la mairie du Village. Bien entendu, la donzelle de l’accueil ne sait pas de quoi il retourne, « on ne vous écrit que si votre dossier a été retenu » ( ???? le fuck ????), « si on ne vous a pas écrit c’est que vous avez une place à la Crèche de la Connasse » ( ???? gné ???). Ces pedzouilles ne prennent donc pas la peine de répondre oui ou non ou merde, ça a le don de me rendre vilaine et particulièrement véhémente, têtue et bornée. Réponse je demande à avoir, réponse j’obtiendrai.

J’appelle la Crèche Sympa, la directrice n’est pas là. La jeunette qui me répond m’indique que c’est la mairie qui fait passer les dossiers, et que le notre n’y est pas. Ça commence à monter gentiment. Je rappellerai donc un peu plus tard pour avoir directement la directrice et savoir de quoi il retourne.
Puis j’appelle la Crèche de la Connasse. La directrice, qui me répond, ne sera disponible que l’après-midi, et elle me raccroche au nez. HAHA. Connasse.
Je rappelle la Crèche Sympa, la directrice me confirme que non, point de dossier elle n’a pour l’Asticot. La moutarde commence à piquer. Je lui demande les critères de la fameuse commission d’attribution des berceaux pour que les dossiers arrivent jusqu’à elle, je n’obtiens pas de réponse – bien que je suppute qu’il faille demander un temps plein – mais le nom de l’Élue en charge des demandes en mairie du Village, qui a changé d’ailleurs depuis mon courrier. C’est déjà ça.

Je rappelle la mairie, demande l’Élue, qui n’est pas disponible bien sûr, j’ai de nouveau la donzelle de l’accueil – qui par chance se souvient de moi – elle réitère ses propos et moi ma demande, finalement elle me passe l’assistante de l’Élue.
A qui je raconte mon épopée téléphonique pour avoir une réponse – quelle qu’elle soit – claire et précise, quid de cette maudite commission et de ses critères fallacieux, je whine un peu beaucoup bref, je dois rappeler l’après-midi pour avoir l’Élue, une réponse, des précisions, et peut-être même 100 balles et un Mars.

Je suis bête et disciplinée, et j’ai un côté teckel aussi : je ne lâche pas le morceau facilement.

En début d’après-midi, je rappelle à nouveau la Crèche de la Connasse. Toujours aussi désagréable elle m’envoie bouler, comme c’était prévisible : « beaucoup de gens en liste d’attente » blablabla, « non on ne vous répond pas sur votre espace client internet que votre dossier soit retenu ou non » ( ??? mais re-LE FUCK ??? Ça coûte quoi de faire un emailing ??? Pourquoi se faire chier à s’inscrire sur internet du coup ?? Et après tu râleras que les gens te téléphonent pour avoir une réponse HEIN GROSSE CONNASSE DE MERDE ??!!)… mais à force d’insistance (mon côté teckel) j’obtiens une réponse : pas de temps plein ? Pas de place. Et je me fais raccrocher à la gueule en prime. PUTEPUTEPUTEPUTEPUTE.

J’appelle illico presto le bureau de l’Élue, qui bien sûr finalement n’est pas là (=> nous sommes vendredi) ; je suis devenue copine avec l’assistante (forcément), je lui raconte mes déboires avec l’autre vilaine, que je souhaite une réponse *ouin*, que je n’ai pas de solution pour l’Asticot *ouin²*, et que je ne peux pas m’engager auprès de mon futur employeur vu que je n’ai pas de mode de garde [insérez ici les pleurs dans les chaumières].
Elle n’est pas décideur mais elle a à cœur de trouver une solution car non, je ne dois pas être la seule à être dans la panade avec sa marmaille, sachant que dans mon cas c’est moindre mal dans le sens où je peux me permettre de ne pas retravailler tout de suite, ce qui sera très bien mais là n’est pas le sujet.

Épilogue
Après maintes tentatives on l’aura compris, j’ai réussi à parler à l’Élue qui m’a confirmé qu’il n’y avait plus de place à la Crèche Sympa (et, à mots couverts, que les dossiers acceptés étaient uniquement les demandes de temps plein), mais qui paraissait étonnée de mes dires concernant la Crèche de la Connasse. Qui dépend, je le rappelle pour ceux assis au fond, non pas du Village mais de la Ville. Et l’Élue de la Ville avec qui traite l’Élue du Village a pour information qu’il reste des berceaux dispo.
En tout état de cause je n’ai aucune envie de confier mon fils et mes thunes à cette vieille rombière mal baisée – qui de toute façon n’acceptera l’Asticot qu’à raison de 5 jours par semaine. Et comme je ne compte pas bosser à temps plein pour payer la crèche, la boucle est bouclée.

Voyons le bon côté de la chose : si je ne dois avoir qu’un enfant, je compte bien en profiter au maximum, l’occasion m’est donnée alors autant la saisir elle ne se représentera pas deux fois !

11:00 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, journal intime

vendredi, 12 juin 2015

Tchi Tchah

Les programmes télé étant de pire en pire niveau nullité (hormis la base à savoir : Top Chef, l’Amour est dans le Pré, et les émissions de Stéphane Plaza *spéciale dédicace*), je regarde des films, beaucoup de films. A noter que le seul vu au cinéma dernièrement était La Famille Bélier, le 31 décembre dernier. Je me suis beaucoup tortillé sur mon fauteuil pour cause d'Asticot, j’ai chouiné, j’ai bien aimé. Et j’ai fredonné du Sardou pendant des jours entiers ensuite. Bref ! Voici donc ce que j’ai vu :

# Les daubes à (vite) oublier :

- Les 3 Frères, le retour (2014) : parfois il vaut mieux rester dans l’oubli et ne surtout pas revenir.
- Crazy Joe (2013) : Jason Statham en sdf vengeur, crédibilité zéro. Tout comme le scénario.
- Tu veux ou tu veux pas (2014) : Sophie Marceau en folle du cul, elle aime son corps de cinquantenaire, elle le sait, on le sait, next.
- The Interview (2014) : doublage atroce, James Franco en fait des caisses, Eminem est gay, Kim Jong Un est gay, écoute du Katy Perry, et son père ressemble à Jean-Marc Morandini. Heureusement la bande-son est bien cool.
- Brick Mansions (2014) : remake de Banlieue 13, minus le scénario. On se demande encore ce que RZA, membre fondateur du Wu-Tang, est venu faire là-dedans (mais il faut bien manger hé !).

# Les films bof :

- Infiltré (2013) : belle promesse de départ avec The Rock dans un rôle dramatique. Long.
- Belle comme la femme d’un autre (2014) : Audrey Fleurot a de très jolies chaussures.
- The Equalizer (2014) : par le réal de Training Day, Denzel Washington reste égal à lui-même : peu bavard et violent.
- Babysitting (2014) : lorsque des français copient Projet X et La Beuze. Mention spéciale pour Vincent Desagnat qui joue à Mario Kart irl.
- Invincible (2014) : l’histoire d’un athlète américain qui se retrouve dans une geôle japonaise. Angelina Jolie a vraisemblablement tenté de faire son Invictus ; c’est très très très très trèèèèès long.
- Nightcrawler (2014) : dans la famille Gyllenhaall, le frère joue aussi mal que la sœur. Dans un rôle d’un pseudo paparazzi voyeur sadique, il parcourt les rues de LA à la recherche d’images chocs qu’il revend à la télé. Un mauvais Drive en somme.
- Foxcatcher (2015) : pas vu en entier pour cause de bib mais pas grave car vraiment peu intéressant ; trop de prothèse tue la prothèse et tue Steve Carell, et Channing Tatum ressemble à une grosse patate
- Paradise Lost (2014) : un surfeur tombe amoureux de la nièce de Pablo Escobar. C’est long.
- The Gambler (2014) : un prof de lettres criblé de dettes de jeu est poursuivi par ses créanciers ; Mark Wahlberg semble tout droit sorti d’un film de boules des 80s (référence à Boogie Nights !) ; le super jeu d’acteurs et la très chouette bo ne sauvent pas le film de l’ennui.
- Une heure de tranquillité (2014) : Christian Clavier a déniché un vinyle de jazz qu’il recherchait depuis longtemps ; alors qu’il ne souhaite que du calme pour l’écouter dans son salon, sa femme, sa maîtresse, son fils, la femme de ménage, et la fête des voisins s’emmêlent…
- Papa ou Maman (2015) : Marina Foïs et Laurent Lafitte décident de divorcer. Chacun étant promu dans son travail, ils demandent à leurs enfants de décider avec quel parent ils vont vivre.

# Les films pas mal :

- The Judge (2014) : Robert Downey jr dans un rôle dramatique intéressant.
- The Drop (2014) : dernier film de James Gandolfini, qui m’a réconcilié avec Tom Hardy auquel je trouve le charisme d’une endive dans la rosée du matin.
- Un beau dimanche (2014) : Pierre Rochefort (fils de Jean et Nicole Garcia, réalisatrice du film), est très beau, et a beaucoup de charisme. Intéressant.
- Une merveilleuse histoire du temps (2015) : l’histoire vraie de Stephen Hawking, brillant cosmologue atteinte de la maladie de Charcot. Oscar du meilleur acteur, Felicity Jones en aurait assurément mérité un pour son rôle de « femme de » qui porte littéralement son mari à bras le corps.
- Two night stand (2015) : célibataire et poussée par sa colocataire et son mec, Megan décide de s’inscrire sur un site de rencontres pour une nuit. Elle se retrouve coincée chez « l’élu » en raison d’une tempête de neige. Romcom mignonne.
- La French (2014) : l’histoire vraie du juge Michel, juge du grand banditisme, déterminé à faire tomber Zampa, un des parrains de la French Connection, à la tête d’un des réseaux d’exportation d’héroïne aux USA. Instructif, surtout pour qui connaît Marseille.
- A most violent year (2014) : un entrepreneur hispanique dans le New-York des années 80. Alors qu’il tente de rester honnête et droit dans son business, ses camions de fuel sont détournés et un procureur décide d’enquêter sur les finances de sa société… Bien que cela manque de rythme, on se laisse porter par ce côté lancinant ainsi que les couleurs sépia ; Jessica Chastain est parfaite en épouse vénale dépressive.
- Black Sea (2014) : Jude Law, capitaine de sous-marin, part à la recherche de lingots d’or, trésor nazi gisant au fond de la mer Noire. Haletant.
- Homefront (2013) : Jason Statham, ex-agent de la DEA, se retrouve confronté à un trafiquant de drogue joué par James Franco. L’atmosphère n’est pas sans rappeler Copland avec Silvester Stallone, qui signe là d’ailleurs son énième scénario.

# Les bons films :

- Hippocrate (2014) : même si Vincent Lacoste a le charisme d’une huître, la critique du milieu hospitalier est très pertinente.
- Samba (2014) : un sujet difficile à aborder (les sans-papiers) et qui pourtant ne tombe pas dans le pathos ; les réal ont toujours autant de tendresse envers leurs acteurs et ça se sent. Charlotte Gainsbourg est géniale en dépressive, et Omar Sy lui est vraiment un très bon acteur.
- 12 years a slave (2014) : Bénédict Concombre ne sert (toujours) à rien, Fassbender joue parfaitement le timbré et Brad Pitt a une barbichette grisonnante ; grosse claque et oscars bien mérités pour le réal et deux de ses acteurs.
- Citizenfour (2015) : documentaire portant sur les révélations d’espionnage de la NSA à l’échelle mondiale faite par Edward Snowden. Glaçant.
- The Imitation Game (2014) : l’histoire vraie d’Alan Turing, mathématicien cryptologue de génie qui perça le secret de la machine Enigma, utilisée par les nazis pour coder leurs messages durant la seconde guerre mondiale. Bénédicte Concombre y est surprenant de justesse (hé oui).
- Whiplash (2014) : un jeune batteur de jazz s’entraine avec acharnement à répondre aux exigences toujours plus grandes de son professeur. Très juste pour qui a déjà connu les affres des professeurs de conservatoire (« pètent plus haut que leurs culs / hurlent ou parlent aux élèves pire qu’à des chiens » – dixit l’Homme). Pour ma part, j’ai retenu mon souffle durant les dernières minutes du film, exaltantes ; et pourtant, je n’aime pas le jazz.

# Les pépites :

- Locked up (2014) : court métrage très drôle et très anglais surtout, à voir ici.

# Les insolites :

- Bon cop Bad cop (2006) : si tu veux entendre de l’accent québékwé à base de câliss d’osti et de tabarnak, c’est le film idéal. Et sinon tu passeras aussi un bon moment.
- La grande séduction (2003) : on continue dans le film québékwé !

To be continued...

18:44 Écrit par Anouchka dans Tchi Tchah | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, médias