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vendredi, 01 février 2008

Et soudain, le monde s'écroula...

J’ai quand même un petit peu beaucoup le sentiment de m’être faite enflée.

Après que l’on m’y pousse, après y avoir mûrement réfléchi, l’idée a finalement fait son chemin. Et j’ai envoyé les pieds.

7 entretiens en 1 mois, des propositions intéressantes, dont certaines auxquelles j’ai répondu par la négative, pour à présent me retrouver avec nibe, que dalle, peau d’balle, makache, niente.

Et entendre un « n’ayez pas de regrets », ça aide pas vraiment à se sentir mieux ; au téléphone, j’avais l’impression d’être comme sourde, lointaine. J’ai été polie, j’ai souris, j’ai dit « très bien ». Mais au fond j'étais en colère.

Alors bien sûr, c’est pas la fin du monde on est d’accord. N’empêche. Je suis déçue.

Je suis déçue, par moi-même de ne pas être arrivée au but que je m’étais fixé. Je suis déçue que mes projets tombent à l’eau alors que j’y croyais, sans pour autant m’être « fait des films ». Je suis déçue parce que cette situation a des répercussions : rester à la Bouatte ne m’enchante guère, à cause de l’ambiance moisie et surtout pour y gagner des clopinettes. Mais répercussions également sur ma vie personnelle. Et quid d’une évolution sociale ? Quid d’une évolution tout court ?

Je ne suis pas à plaindre, j’ai un boulot, une famille aimante, des amis, un Homme dans ma vie, un toit sur la tête et de quoi manger dans mon frigo tout ça.
Je le sais, je suis trop dedans, je dois passer à autre chose. Et le pire, c’est que je ne peux rien y faire, je suis spectatrice et je déteste ça.

Ma volonté et ma détermination seront toujours présentes, mais là, il faut que je laisse les choses en jachère, il faut que je digère.

09:25 Écrit par Anouchka dans In my Mind | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, taff, confidences

 
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