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lundi, 20 septembre 2010

En mai, fais ce qu'il te plaît

Mais pas qu'en mai. Tout cela serait bien trop réducteur.

J'ai toujours mis la barre haute, et Le Piou est arrivé à un niveau d'exigence tel – tant sur un plan intellectuel, émotionnel que sexuel – que tous les autres à côté susceptibles de (bon, ils sont pas des millions non plus faut pas déconner) font pâle figure.
C’est fade, c’est inodore, incolore et sans saveur. A présent qu'il y a eu la famine, le pain noir et tout le bordel, il serait grand temps qu'il se passe quelque chose. De positif pour moi au niveau affectif j'veux dire. Il serait bon que la roue tourne comme je veux. Le mérite n'a rien à voir là-dedans, mais moi aussi je revendique mon droit au bonheur à deux. Et j’ai bien le droit d’espérer, j’emm*rde les bien-pensants pour qui il ne faut pas se jeter deux fois dans le même mur s’entêter. Quand je pense à ce que j'avais dans mes mains et que je n'étais qu'à 60% en mesure de voir, de toucher... quel foutu gâchis.

Tant qu’à faire, les maux de ventre de ces derniers jours ne venaient pas des orages du lointain, non non non, voyez-vous mon corps aussi est contre moi et me fait de fausses joies. Et je ne peux pas le traiter de PUTE BORGNE, lui, mais cette situation est fort déplaisante (et je me retiens).

Bref. Dimanche, sur les petites heures du matin, je me suis réveillée en sursaut en pensant très fort dans ma tête « oh putain quelle heure il est je vais être en retard au boulot » avant de réaliser que 1/ il faisait encore nuit 2/ on était dimanche.
Ensuite, j’ai enchaîné direct sur un rêve super chelou, à base de croisage d’un pote que j’ai perdu de vue et de sa fille de 2 ans et la petite, qui a de beaux yeux bleus comme sa mère et est aussi bouboule que son père, a un énorme bulbe à l’arrière de son crâne au niveau de la nuque, qui s’avère être un cancer du cerveau. Rien que ça.

Karamazov rien à voir, je suis motivée pour me remettre au sport.
Sur le papier surtout. Une fois que je suis dans l'eau je suis bien tout va bien, je suis la petite sirène, je tourne-boule telle Némo, j'enchaîne les longueurs telle Aline Bernard. Faire mon sac, rien de plus simple, je fais ça depuis que j'ai 12 ans. Trouver du temps ? Facile, je suis la reine de l'organisation ne l'oublions pas. Alors quoi ? Ben alors, lorsque je sors de la Bouatte éreintée par tant de connerie, aller à la piscine... groumphff mouais... bof.

Alors du coup, j'ai regardé les tarifs pour faire à nouveau de la voile.
La voile, say trop bien, surtout comme équipier de Beau-Papa qui n'est absolument pas pédagogue et dont le bateau n'est pas de la plus belle jeunesse (en vrai il s'en occupe pas, il est un peu près de ses sous); je ne compte plus les fois où je me suis faite (gentiment) houspiller, ni les chouettes souvenirs de régates : partir très en retard, barrer et manquer s’empaler dans une bouée, faillir s’assommer lorsque la GV a lâché, avoir des bleus aux tibias, les bras douloureux à force de wincher, des ampoules aux doigts malgré les gants, toujours ne pas savoir comment monter un spi...

Enfin la voile say trop bien mais c'est PUTAIN DE CHER hors de prix. Beaucoup plus cher que d'aller faire trempette 1 heure. Ou que de faire de l'aquagym. Ou de l'aquabike, cette nouvelle activité trop à la mode.
Bon, tout ça pour dire que c'est ni cette semaine ni la prochaine que j'irai nager, mais je perds pas espoir.

Faudrait peut-être que je commence d’abord par faire mes exercices de guitare. Et mon sac pour Peuââris.

21:43 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : blabla de fille, love etc, rêve, voile

 
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