jeudi, 27 mai 2010
Une très longue semaine
Entre les visites d'appart, l'organisation du Grand Projet Estival, les longs coups de fil aux copines, le repassage et les lessives, j'ai attaqué le week-end dernier passablement fatiguée.
Samedi, j'ai malgré tout fait 7 heures de shopping d'affilée sans même boire un café ni avaler un sandwich (je sais, j'suis dingue). Même que, fait suffisamment rare pour le signaler, j'ai loupé la finale de la coupe d'Europe de rugby, que le Stade a remporté pour la 4e fois (allez Audrey, avec moi : tou-lou-sains !!! tou-lou-sains !!!).
A la base je voulais m'acheter du vernis et un rouge à lèvres, une capeline, éventuellement une robe, et des pantalons puisque la plupart de mes falzards me vont trop grand. Bien entendu, j'ai ramené un tshirt Madame Patate, un mini sac à mains, une paire de chaussures, du parfum, du fard à paupières et une crème de jour (qui, avec un peu de chance, celle-là (la 3e) sera efficace).
Ah oui parce qu'il y a de cela quelques mois j'ai découvert mes premières rides d'expression (enfer, damnation, déprime paye ta vieillitude + vieillefille-itude). Trouver une crème convenable a été le parcours du combattant, d'ailleurs je ne sais même pas si elle est efficace (mais on me dit que oui). Tant qu'à faire j'ai investis dans une nouvelle crème de jour, hydratante hypoallergénique et tout. Sauf qu'elle ne m'hydrate pas suffisamment. Jamais deux sans trois comme on dit.
Tout ça pour dire que j'ai passé environ 3/4 d'heure chez Sephora. Je me suis faite maquiller la bouche par un vendeur très gay et directif, et hormis la couleur qui ne m'allait pas du tout, j'ai adoré l'expérience.
Bref, j'ai failli prendre ces chaussures qui m'allaient comme un gant et qui sont ultra confortables, mais la vie étant ce qu'elle est, la crise, 42, et mes sous ne faisant pas de petits pendant la nuit, je me suis résolue *soupir* à ne pas les acheter *soupir*, sauf si je les trouve en soldes ^^ J'ai essayé un tshirt excellent que je n'ai finalement pas pris si ce n'est en photo, et une robe bustier pour laquelle, là encore, j'attendrai les soldes.
Dimanche, à cause de cette sal*pe de porte de douche à la con qui m'est à nouveau tombée sur la gueule et des bouchons sur la route, je suis arrivée trop tard chez Le Piou pour qu'on se fasse un brunch avant d'assister à la finale de la Challenge Cup. Le match était sans intérêt en terme de qualité de jeu ; ça ne m'a pas empêchée de m'époumoner, de re-bronzer du nez et de prendre froid.
Du coup lundi comme je n'étais pas très en forme j'ai fait du lard en bonne compagnie et profité de moments de complicité, de tendresse et de douceur, c'était tout simplement exquis. Je coupe court de suite aux réflexions d'usage à base de : je suis faible, je suis un petit être fragile, je vais me faire du mal (variante : souffrir), je ne devrais pas - comme l'indique cette chère bonne morale judéo-chrétienne de mes c*uilles, je n'ai pas d'amour-propre et tout et tout et nanana. Je n'ai qu'une vie surtout. Et j'essaye de me le rappeler aussi souvent que possible.
Dans la nuit de lundi à mardi je n'ai dormi que 2 heures à cause du combo fièvre+gorge irritée+ganglions douloureux, alors en fin de matinée je suis allée chez le docteur. Résultat : laryngotrachéite. J'ai quand même trouvé les ressources suffisantes pour aller faire des courses et mourir seule sur mon canapé avec mes kleenex.
Hier, malgré tout ce que mon corps me disait (courbatures, fièvre, enclume à la place de la tête, sueurs chaud / froid), je me suis traînée à la Bouatte, où j'ai en vain tenté de respirer. Force est de constater que mon idée première était une très mauvaise idée, résultat ma crève et moi sommes rentrées nous vautrer devant United States of Tara en mangeant un chausson aux pommes avec un verre de lait, le tout sans aucun appétit ni aucun goût. D'aucuns arrivent à dormir lorsqu'ils sont malades et chez eux pour récupérer, pas moi. Ou alors 30 minutes pour faire genre *fail* Bah au moins j'aurai fait le ménage dans mes DD et déclaré mes impôts.
Re-nuit misérable à base de quinte de toux, re-je me traîne à la Bouatte avec mon 10.7 de tension. Et là j'ai adoré quand tout le monde m'a dit : « tu aurais dû rester chez toi, la prochaine fois mets-toi en arrêt ». Oui mais moi j'ai une conscience professionnelle qui est une grosse conne, tu vois. T'inquiète, la prochaine fois je m'en souviendrai.
J'espère juste être en forme pour ce week-end.
20:59 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, shopping, santé