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lundi, 15 novembre 2010

Déprogrammation

Avec Titine n'a-qu'un-œil (c'est à dire un seul phare) nous partîmes clope au vent nous taper 4 heures de route, ralentissements et crachin inclus. Après quoi j'ai directement fusionné avec le lit, et avec quelques morceaux de saucisson, de Manchego et d'Etorki.

Day #1
Repas de famille. Avec les bons vieux crépages de chignon à deux balles au milieu.

Il est à noter que deux personnes totalement incompatibles surtout en avançant dans l'âge arrivent néanmoins à trouver un terrain d'entente même si ce dernier est totalement néfaste et hypocrite. Le fonctionnement de certaines personnes m'étonne, et me dépasse. Non en vrai tant que ça ne me demande pas de m'y intéresser outre mesure ni d'y dépenser une énergie folle (bien qu'inutile), ça passe, ça glisse. Reste que je n'aime pas qu'on me gâche un apéro avec des réflexions gratuites et polluantes.
Bu du rouge trop âpre. Me suis vengée sur le champagne.

N'en déplaise à CraintDegun il n'a pas plu, un peu crachiné à la limite mais rien de bien notable.
Après-midi chez BFF où j'ai câliné bébé, fait gouzi-gouzi à bébé, donné le bain à bébé, habillé bébé. Et où bébé s'est fait pipi dans l'œil lol.

Day #2
Opération madeleine de Proust : je suivais la route indiquée par mon GPS lorsque soudain je reconnu le bureau de presse chez qui ça sentait bon le papier et les carambars, avec en face la pharmacie où… ça sentait bon la pharmacie ; j’ai continué ma route et arrivée à un nouveau rond-point, je décide de tourner à droite vers « mon passé » : je passe devant mon école maternelle (qui semble avoir été figée dans le temps), puis je m’arrête devant la maison de ma grand-mère ; il n’y a plus le grand cèdre ni le mûrier ni le mimosa, mais toujours le chêne devant le balcon, et cet espèce de bitume rouge devant le portail en fer qui est encore là, lui aussi. C’est étrange, c’est une part de moi qui est restée là, des tas de souvenirs qui remontent à la surface en même temps et se bousculent.
Je fais demi tour et m’aperçois qu’un pâtissier a remplacé le charcutier. Je fais ensuite un crochet par la maison où j’ai grandi. Tout à tellement changé que je passe devant la rue sans la voir. La maison n’est plus la même : un préau en bois sur la gauche, des volets roulants… mais le grand cerisier est toujours là, 12 ans plus tard. C’est finalement tout ce que je voulais savoir.

Bref, j'ai enchaîné avec gazou-gazou avec bébé#2 (oui, mes copines ont la bonne idée d'avoir des enfants), bébé qui essaye déjà à 6 mois de t'amadouer avec des sourires et en t'attrapant les cheveux. Mais c'est sans connaître ma patience et ma capacité à faire diversion (« on ne menace pas un enfant d’une ratatouille », disait Super Nanny).

Day #3
J'ai ouvert les volets et il faisait un temps magnifique, pas UN nuage à l'horizon :)

Journée de la gentillesse, où j'ai été aussi gentille que possible, où je me suis faite un nouveau pote à poils (les bonnes ondes, sans doute !) et où j'ai bien wigolé (même si parfois, alors que j'étais détendue et en confiance on aurait pu croire que j'avais un balai dans l'cul, un peu). En tout cas les résultats sont bons apparemment, surprenants même tant j'ai vécu l'expérience de façon « naturelle ». Se lancer sans filet finalement, pour peu qu'on soit motivé et bon esprit, au final c'est épatant. Avoir un bon photographe aussi, bien sûr, évidemment.
J'avais tellement la patate et le sourire que j'ai oublié que je pouvais avoir faim, ou soif, ou que mon tattoo me démangeait et ça m'a donné une énergie folle. Limite je serai aller danser en boite après.

Le week-end fut donc (comme d'habitude) instructif du point de vue humain, revigorant du point de vue sommeil et paisible dans l'ensemble.

22:21 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, journal intime, toulouse

 
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