Escapade

4 heures de route, c'est long. Trèèès long. Horriblement long. Je me demande encore comment je pouvais rentrer tous les mois pour un week-end auparavant. Heureusement qu'il faisait beau, ça m'a évité de mourir d'ennui.

Tout aurait été parfait ou presque si mes copines ne m'avaient pas rendu une visite pour la deuxième fois (comprenne qui pourra).

Après avoir vidé tous mes sacs et m'être remise de mes émotions grâce à un café et 3 mini-chocolatines, je me suis décidée à éplucher les brochures prises au salon du tourisme.
J'ai dans la foulée demandé les devis pour valider les tarifs. Ce sera soit les USA, soit les Antilles. A coeur vaillant rien d'impossible !

Day #1

En allant à mon rendez-vous chez l'ophtalmo, j'ai croisé un monsieur qui jouait de l'accordéon ; tout en marchant je pensais Amélie Poulain, Montmartre... puis le monsieur m'a adressé un grand « bonjour ! » rempli de bonne humeur et j'ai eu le sourire jusqu'aux oreilles.

J'aime prendre le métro à Toulouse. Déjà parce que ça me rappelle mes années collège étudiantes. Ensuite parce que, malgré les odeurs, c'est relativement propre. Les gens s'excusent de te bousculer ou de te marcher sur les pieds. Ils sont mal sapés, pas maquillés, ils s'en foutent ; il n'y a pas de cagoles, et les minettes à mèches ou franges n'étaient pas là à l'heure où je l'ai pris. Il semblerait que porter un gant de sport uniquement sur une main soit la dernière mode des keums de la téci. On regarde ses pieds, ses mains, ses achats, son portable, ses cours ou encore on lit La Dépêche - de la stabilisation de l'immobilier en Arrrriège (prononcer tous les « r »).

Je me suis baladée dans la ville rose, une ville propre et piétonne. Le paradis citadin, en somme.

Day #2

J'ai épluché toutes les brochures de DIF qui concernaient mon deuxième dada. J'ai appelé et envoyé des mails aussi pour avoir des renseignements complémentaires. Bien entendu, je vais avoir du mal à choisir, même si la balance penche clairement en faveur du Piou d'une.

Je suis allée dans une énième banque, mais point de Graal je n'aurai. Je ne suis pas déçue puisque je m'en doutais, je suis allée au bout de la démarche et pour le reste c'est tant pis.

J'ai (encore) fait du shopping, et acheté notamment ma première crème anti-rides *soupir* Il semblerait que mon capital jeunesse (ou mon horloge biologique ?) se rappelle à mon bon souvenir :X Ca m'aurait étonné en même temps que j'ai la paix à un moment, que ce soit pour ça ou pour autre chose hein, sinon ça ne serait pas drôle AHEM *agacée*
([Début de la parenthèse] ça sera toujours ça que je ne dépenserai pas en livre écrit par un blogueur, à qui je me suis fendue d'un mail qui n'a jamais eu d'écho (koo-kooo koooo) ; alors soit, ledit mail n'attendait pas de réponse, pour autant de 1/ les gens qui prennent le melon c'est pas trop ma came et de 2/ se fendre d'un merci ça prend pas trois plombes sinon tu laisses pas l'accès au mail [fin de la parenthèse]).

Le soir j'ai bougé mon bootie sur de la zic 80s ce qui était très sympa (à refaire, comme tu dis :-)). J'ai regretté qu'il n'y ait pas de Clash, ni de Pixies, ni Joy Division, mais dans l'ensemble on a passé une très bonne soirée, « comme à la maison » (l'humidité en plus lol). Par contre se coucher à 05h30 avec une migraine c'est pas top.

Day #3

J'ai vu mes copines à gros bidons (qui elles, ont remarqué que j'avais minci). Les heures passent trop vite quand on papote avec ses copines t'manière.
Ninette m' a montré son cul, et Eros, en plus de la bave et des poils, m'a démontré son envie de jouer à la ba-balle affection en me pinçant la peau du poignet, ce qui fait BIEN mal.

J'ai passé la soirée à surfer sur le net jusque très tard tôt dans la nuit, option pétage de cervicales et escarres aux fesses (mais le paycay portable de la Reine Mère au pieu, c'est quand même vachement bien).

Day #4

Pour Pâques, il a fait un temps de Pâques (soleil, vent, pluie, soleil, pluie, vent) et j'ai mangé des noisettes caramélisées, une merveille. Entre deux averses j'ai même réussi à nettoyer Titine.

J'ai pas spécialement envie de partir. J'ai pas spécialement envie de rester non plus. Je ne pense pas « boulot », je ne pense pas (ou peu) à... oui bon, je ne trompe personne, okay.

Paraît que les vacances sont faites pour se reposer. Ah, bé, dommage. Je me couche beaucoup trop tard, je ne dors pas du tout assez, je vais rentrer encore plus crevée que je ne suis partie et en ayant à peine vidé le trop-plein crevé l'abcès... mais qu'importe, il faut vivre pour ne rien regretter et aller de l'avant.