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mardi, 21 février 2006

Frontale

En ce moment je n’ai pas grand chose à raconter, les semaines défilent à une vitesse folle. Pour autant, je ne suis pas de celles qui se plongent totalement dans le travail pour faire abstraction du reste. Mes pieds sont certes bien encrés dans le sol ; mais mon esprit, lui, est chamboulé, il a besoin de paix.

Récemment je me suis pris une claque dans la figure, une de celles qui sont fulgurantes et dévastatrices ; ce n’était pas vraiment une surprise, je l’avait vue arriver de trèèèès loin. Mais j’ai eu beau le savoir, il fallait que je la vive. Je connaissais les risques, je m’y étais préparée fort heureusement. Je suis « mesurée » dans la claque. Et j’ai un instinct de survie très développé : d’abord je trébuche, j’accuse le coup puis je me relève, toujours.

Ca n’empêche pas la douleur, ça n’empêche pas ce poids.
Abandon, exigence, confiance en soi, manque, amour, reconnaissance… ces mots ont une résonance en vous ? Putain de rapports humains. Et oubliez de me sortir le couplet que « si les choses étaient simples, on s’ennuierait ». Bullshit.

C’est vrai, gueuler vide mon trop-plein de rage, parler me soulage, pleurer m’apaise ; mais ça ne résout rien, ça ne m’empêche pas de cogiter, de retourner la situation dans tous les sens, de ne trouver aucune réponse.
Je suis partagée entre la colère, la tristesse, le je-m’en-foutisme et une certaine forme de lâcheté. Sauf qu’ignorer la situation ne me ressemble pas : je veux comprendre, digérer et chier ce putain de poids maudit qui ne m’a déjà que trop pourrie.

Je vais soigner les plaies une par une, et non pas mettre un pansement par-dessus.
Je ne sais pas non plus comment je vais puiser les ressources que j’ai en moi, mais je les ai, c’est sûr. Il me manque le guide. Aujourd’hui je suis prête à franchir une autre étape. Je vais y aller, frontale.

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