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lundi, 20 décembre 2010

Pfiou

Voilà ce que ce lundi-de-dernière-semaine-avant-Noyel m’inspire. Humeur maussade en option.

Back to jeudi. A presque une heure du mat’, impossible de trouver le sommeil, pas d’étoiles filantes dans le ciel en sortant fumer ma clope quotidienne, aucun rapport entre le petit vélo qui grimpe le Ventoux dans mon cerveau et le Piou que je dois voir le lendemain soir *ironie inside* Et le demi Atarax n’y aura rien fait.

Dredi. A la Bouatte ça cause objectifs, primes et avancement. On me fait comprendre que le mien d’avancement dépend du droit de cuissage que je voudrais bien offrir consentir, et qui contrairement à la croyance populaire donc, n’est pas révolu. Je ris. Je suis flattée mais je ris. Mais je suis flattée. Mais je ris. Et je sens bien que je vais pouvoir m’asseoir sur mon avancement les deux fesses calées au fond du fauteuil.
Heureusement que j’ai mon cours pour me changer les idées. Bien entendu je répète assidûment depuis 10 jours, et je me chie en beauté. Heureusement que j’ai chant aussi, ça compense. Sauf que. Il faut impérativement que j’arrive à me lâcher, que je travaille la confiance en moi, ce satané lâché prise, hein. Et putain c’est dur. J’y arriverai mais c’est dur. Mais j’y arriverai. Mais c’est dur.

Je rentre fissa à la maison, il est déjà arrivé (bien sûr j’ai calculé mon coup pour que, héhé). Il a mis la table et prépare la popotte. Et devine quoi ? De l’aligot from l’Aveyron qu’il a acheté à une foire ici, et qui lui a immédiatement fait penser à moi. Voilà tout ce dont j’ai besoin : un bon repas et qu’il soit là. Je ne m’attends à rien, je ne fais pas semblant, je ne me « vends » pas, je n’ai rien à lui prouver. Il est fatigué et un peu malade mais content d’être là. Il me trouve délicieuse. Comment tu veux pas que je fonde… On passe une bonne soirée, un très beau moment de complicité où je lui joue quelques trucs, hormis mon prof c’est le premier, évidemment…

Un demi Atarax et 8 heures de sommeil non stop plus tard, j’ai la patate. L’Homme dort d’un profond sommeil, j’en profite pour vaquer à mes occupations. Il a besoin de tendresse, moi aussi. On profite de la journée. Je me sens femme dans ses yeux, je me sens belle, je me sens bien. C’est simple évident facile c’est tout. Malgré tout à la fin de la journée chacun a quelque chose de prévu de son côté, il faut se préparer. On doit se revoir le lendemain.

Au menu une soirée fille. Blabla superflu, gossip et bitchage, mais pas que.
Elle a une confiance en elle éclatante, une assurance qui fait « pouahhh » quand on la regarde. Et moi un complexe d’infériorité parfois encombrant (qui se traduira par je pars de chez moi habillée d’une certaine manière, je l’appelle en voiture, elle m’indique qu’elle va se faire toute pimpante, je remonte chez moi me changer). Je reste malgré tout fidèle à moi-même dans le sens où je porte des fringues dans lesquelles je suis à l’aise, d’autant que j’ai toujours eu une sainte horreur de « faire un effort par rapport aux copines ». Néanmoins un jour je me déguiserai en cagole, pour voir :)

Bref. L’endroit où nous passons la soirée est précisément là où j’avais revu Mister S. le plombier pour un anniv. Je n’ai qu’une crainte c’est de tomber sur lui. No can do. Fort heureusement, je ne le croiserai pas. Et je passerai une très bonne soirée (encore merci Princesse !), si ce n’est que je ne peux définitivement pas bouger mon boule sur de la musique qui ne me plait pas.
Se moquer des gens par contre c’est vraiment trop bon ; non parce que la robe d’été avec le collier de perles et les bottines noires, ou encore la chemise de bûcheron remise à la mode par les hipsters, le mini short avec collants résilles alors qu’à l’extérieur il fait -50°, ou encore la robe bustier courte virginale à volants ressortie du placard pour l’occasion, grand méchant lol.
Et puis j’ai gagné plein de nouvelles fringues et un fer à friser (vive les tutoriels sur youtube) :p

Dimanche. Dur dur de se lever, je suis encore ataraxisée. Brunch délicieux chez ma BS (même si mes pancakes sont meilleurs). Je passe l’aprèm à me marrer avec la marmaille, je suis toujours aussi nulle à Mario.
En fin d’aprèm, BS et le Piou choisissent les cadeaux de Noyel pour « la famille ». C’est dur d’être présente à ce moment-là, je me rappelle la même époque l’année dernière, je me rappelle tout, tout le temps. Je ne pourrais pas oublier tout ce qu’on a vécu même si je le voulais de toute manière, et il en est hors de question.
Et puis je le vois à son tour avec la marmaille, la main passée tendrement sur les petits visages, l’attitude paternelle tellement naturelle, il est tellement séduisant, c’est tellement CA c’est tellement beau mais tellement difficile à regarder... c’est juste… insoutenable. Voilà. Insoutenable.

Au moment de partir, on a du mal à se quitter. Surtout moi. Mais un peu lui aussi. J’ai envie de le manger tout cru. Lui aussi. Je le revois dimanche, il vient bricoler chez moi. C’est lui qui me l’a gentiment proposé, ça lui fait plaisir.
En rentrant, j’ai mis le champ’ au frais, préparé un gratin de courgettes, du quinoa, et de la purée maison. Le petit vélo a commencé à faire le tour de France alors que je regardais Sons of Anarchy s02e09. J’ai pris un demi Atarax.

Et ce matin j’ai reçu une photo qui m’a bien fait plaisir. C’est chouette une jardinière enneigée :)

21:55 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, love etc, journal intime

Commentaires

Je crois que le persil a très froid, prions pour sa survie ;-)

Écrit par : Cracotte | mardi, 21 décembre 2010

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@ Cracotte : j'aime ton côté bohème :)

Écrit par : Anouchka | jeudi, 23 décembre 2010

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Les commentaires sont fermés.