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jeudi, 10 février 2011

Pragmatisme

Rien ne dure jamais. La vie est faite de choix et d’incertitudes.

On n'en a plus parlé depuis des lustres. On n’en a plus jamais parlé, en fait. Ou, plus exactement, si je n'en parle pas, tu ne m'en parles pas non plus. Et pour dire quoi, au final ?
La dernière fois tu m'as dit que c'était mieux comme ça. Le mieux pour toi, s'entend. Que sans moi ce n'était finalement ni mieux ni moins bien. Mais que c'était le mieux. Le mieux pour toi, oui, évidemment.

J'aime pas certaines « dates anniversaire ». Rien que cette expression est un crève-cœur. Je somatise depuis une semaine (tiens donc !), je ne peux pas ne pas y repenser.

Je suis tellement prête que ça m’effraie. Je n’idéalise rien en plus, j’ai juste envie d’un chouette truc, d’un truc stable, pas prise de tête, comme la dernière pièce du puzzle qui manque au tableau.
Et puis, immanquablement, je souffre aussi parce que mon désir le plus cher ne se réalise pas, et parce que, quelque part, si l'on m'annonçait aujourd'hui qu'il ne se réaliserait jamais, je ne serai pas vraiment étonnée.

De nous, j'ai arrêté d'en parler. Ce sont mes proches qui m’en parlent, d’ailleurs j'aime pas qu’on évoque ce sujet désormais ; ici, j'ai *juste* besoin de vider le trop-plein.

Je ne t’en veux pas ; je ne t’en ai jamais voulu ; je suis incapable de t’en vouloir.
Vivre avec ses erreurs et craindre de les reproduire par contre, c’est une autre paire de manches. Je ne sais pas vraiment si j’étais différente, ou si rien n’a changé au fond. Se pardonner tout en avançant, accepter, lâcher-prise. ROFLMAO j’ai envie de dire.

Et voilà, à présent, après 1 an. Quoi qu'il arrive nous sommes liés à jamais. J'ai besoin de toi et je crois que tu as besoin de moi aussi. On se voit régulièrement. Comme des amants. Comme des amis. Comme des ex peut-être aussi. Je sais pas, je m'en fous.

Il n'a personne depuis (a priori), moi non plus puisque je ne vois que lui.

Tu sais ce que je me dis ? Malgré tous les efforts, la souffrance, le manque et tout le bonheur autour que je me prends dans la tronche... si c’était à refaire je le referai, je n'ai qu'une vie, rien à perdre, et QUOI KESKYA au moins j'aurai essayé. Force & Honneur.

La vie continue, la vie est une pute, c'est la vie. Voilà tout.

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