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mercredi, 01 septembre 2010

American beauty

Je t’ai manqué, hein ? Pas vrai ?! Bah allez, un ptit peu, quoi.

3 semaines de vacances (bien méritées) c’est 3 semaines de break avec le boulot et le reste, tout le reste.
15 jours aux States, 15 jours dans le pays le plus puissant du monde, le pays des bâtisseurs et de la liberté d’entreprendre. C’était chouette, ça m’a beaucoup appris sur moi-même surtout. Encore plus. Pour autant je ne dirai pas que c’était la grosse claque dans la figure à tel point je me sens chez moi là-bas ; et puis on me prend pour une américaine, et j’en suis pas peu fière !

Plus de 700 photos à trier, 3 dvd réalisés…

J’ai calculé que depuis ma naissance j’ai pris environ 1,29 avion par an. Soit plus de fois que je n’ai d’années. Pas mal hein ?

Mis à part Greenzone, je n’ai vu que des films moisis dans l’avion (Clash of the Titans, Safari, Date Night) ; j'ai lamentablement larmoyé devant How to train your dragon ; j’ai re-vu Sex and the city 1 (me suis endormie) et Sunshine Cleaning en dvd, pas mal ; je n’ai payé que 6 $ pour voir The Other Guys au lieu des 13 $ habituels, et heureusement vu la daube absolue que c’est.

Les plateaux repas sur les longs courriers sont toujours une abomination, même si ça s’améliore. Sinon, j’ai mangé du quarter pounder with cheese (luv), des crab cakes, du breakfast qui te tient au ventre (scrambled eggs / bacon / tomate salade cheddar / pancakes / céréales / cookies) et beaucoup de poulet. A la sauce soja, au bbq, tandoori, en brochettes, en salade.
J’ai bu du coca (beaucoup), de la bière, de la tequila à la pêche, du vin rouge trop chaud et du blanc pétillant argentin ; ah oui et aussi du vin blanc dans l’avion du retour (ça fait mieux passer la déprime).

D’ailleurs, pour une fois je n’ai pas déprimé. J’étais trop occupée sans doute à me faire du mouron pour Supernanie qui ne baragouine pas un mot d’anglais (mais vraiment hein, c’est affligeant) et qui est partie les mains dans les poches, sans même un mini dico j’veux dire. Ce qui m’a contrainte à traduire tout un tas de trucs. Deux jours, car comme elle ne se résolvait pas à me poser des questions j’ai lâché l’affaire.
Non seulement j’ai traîné un boulet rapport à la langue, mais ma cops, pas débrouillarde pour deux sous, m’a en plus fait une vieille crise de larmes par peur de conduire une automatique. En loupant le dernier vol elle a quand même voyagé en première – vu le caca nerveux qu’elle a fait à l’hôtesse ; elle a même bu du champ’ et récupéré ses bagages, connasse elle. Ce furent les seuls bémols, car on ne s'est jamais pris le bec, au contraire on s'est marré comme des tordues.

J’ai failli envoyer valdinguer Garmin par la fenêtre à plusieurs reprises : impossible de rentrer un itinéraire souhaité, calcul de la position toutes les 2 minutes c’est hyper pratique : « dans 100m tournez à droite » (tu tournes) (tu attends) (forcément, t’es obligé de conduire, tu vas pas t’arrêter au beau milieu de la route y’a un peu du monde) (5 secondes interminables plus tard où tu as déjà sévèrement envie de jeter le GPS) (et de hurler sur ta cops incapable de lire la CARTE qu’elle tient dans ses mains) : « calcul en cours ». ARRRGGGGH.

Everglades.jpgBref. J’ai vu des pélicans, un lamantin, des hérons, des alligators et des rats aussi gros que les rats marseillais. Des « crocodile crossing » et des « panther crossing » aussi. Des tas d’arbres que je n’avais jamais vus. J’ai tué le plus gros moustique eva. J’ai fait mumuse dans les vagues alors que c’était drapeau rouge et que David Charvet (maillot rouge, bouée rouge) nous surveillait dans sa guitoune :)

J’ai rencontré une allemande ayant de sérieux penchants nazi (o_O), une coréenne émigrée à NY, une new-yorkaise émigrée à Miami, un Mexicain sur le point de retourner au Texas, des belges, une suisse, des anglaises tatouées au look improbable.
Tu sais à quoi on reconnaît les français à NY ? Ce sont ceux qui parlent le plus fort comme s’ils étaient chez eux. Option Tropéziennes aux pieds pour ces dames.

J’ai ramené de la mayo et du maple syrup, ouais c’est cliché mais ouais c’est super bon. J’aurais bien volontiers ramené du Coca aussi.
Pour ceux que ça intéresse, 12 $ le paquet de clopes, 36 $ la cartouche en duty free vs 35 $ le jean. J’ai ramené des cadeaux, du sable et des coquillages, et… deux jeans. Le slim et le legging, c’est trop pas à la mode là-bas *paradis*

J’ai dû enlever mes chaussures dans certains aéroports et pas dans d’autres, comme j’ai sonné sous certains portiques et pas d’autres. Globalement, le passage en douane (option fouille au corps) est toujours aussi pénible, long fastidieux et chiant.

Sinon, j’ai eu droit à l’avion qui décolle en retard en raison du mauvais temps et à celui qui est cloué au sol en raison du trop important trafic aérien. Pour la première fois, je ne me suis pas pelé le c*l pendant un vol long courrier. Comble du luxe, j’ai même eu chaud !

Après le vol loupé, l’annulation, le retard au décollage et les bagages qui arrivent sur le mauvais tapis, j’ai fait l’expérience des bagages qui n’arrivent que le lendemain. Il ne me manque que la grève et j’aurai tout eu !

A mon retour, le chat de la personne à qui j’avais confié mes plantes s’est fait les dents dessus l’enc*lay, puis je me suis faite insulter gratuitement et pour une raison qui m’échappe encore totalement avant de m’estropier en me prenant l’angle du meuble de cuisine dans le dos.

« Welcome to the real world » hein.

22:38 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, smile, itinéraire bis