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samedi, 30 octobre 2010

Et de cinq !

Joyeux anniversaire au Grand Souk, fièrement accouché dans la douleur et élevé par moi-même.

5 ans de blog c'est aussi 5 ans de tranches de vie, 5 ans de Bouatte, de transhumances et autres itinéraires bis (Egypte, Irlande, Thaïlande, Italie, USA), 2 hommes et une aventure sans lendemain, des amis perdus, de nouveaux amis, de belles rencontres et une bonne quinzaine de paires de chaussures !

Merci à tous de me lire et de participer à la vie de ce blog !

10:12 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blabla de fille, anniversaire, blog

jeudi, 28 octobre 2010

Then

En informatique, il existe le principe de moindre surprise. Sauf que dans la vraie vie, tu n’as pas de bouton « Aide » ou de touche F1 lorsque tu as la guigne.
Dans la vraie vie, au mieux, il n'existe que le principe de précaution, qui consiste à se parer aux éventualités dans la mesure où nombre de choses qui nous arrivent sont fortuites, inattendues, et par conséquent dans 90% des cas non maîtrisées.

Quand j’ai réintégré mes pénates mardi soir, j’ai aussi réintégré ma chambre – que je prête bien volontiers aux invités qui dorment chez moi.
Je déplie le clic-clac, range les draps etc. et au moment de clic-claquer dans l’autre sens pour passer du mode lit au mode canapé, ce @§#$ de sa race maudite n’a rien voulu savoir.
Et là tu vois le gros FAIL arriver, tu l’entends toi aussi de l’autre côté de ton ordinateur pendant que tu me lis l’énooooorme soupir de ras-le-bol tridimensionnel. En vérité, j’ai plutôt dit un « putain-manquait-plus-que-ça-fait-chier-ça-commence-à-me-gonfler-ce-putain-de-canapé-qu’est-ce-qu’il-y-a-encore (merde) ».
Il en faut beaucoup pour me mettre vraiment à bout. Donc, pendant 1/2 heure, j’ai lutté contre le canapé. J’ai finalement réussi à le faire tenir en position assise, mais au premier cran et non au second ; à présent, quand tu t’assois dessus, t’es complètement vautré.

Bref, je fais ma liste de courses, je réponds à un mail que j’attendais impatiemment en me disant que je vais pouvoir me caler tranquille devant Desperate Housewives et me coucher tôt…
C’est le moment qu’ont choisi les enfants de la Morue (aka ma voisine) pour débarquer avec pertes et fracas leurs potes, à renfort de : « moi je suis un djeuns je parle fort je marche fort je ris fort ». Putaindeputaindeputain. Vacances scolaires. J’avais oublié ce putain de paramètre des vacances scolaires. Car depuis que la Morue n’a plus sa fille et qu’elle s’est trouvé un mec (ELLE, cette connasse) elle est beaucoup moins bruyante.
Bien entendu, en plus des (traditionnels ?) meubles qu’on pousse, des chaises qu’on traîne, de la musique (de merde) trop forte et des portes qui claquent, j’ai eu droit aux vociférations d’une pintade à moitié saoule, aux rires décérébrés et à une conversation des plus réjouissantes (« Oh mais t’as reçu un texto de Romain ?!? « Ouiiiiiiiiiiiiiiiii » « Haaaaaaaaan, et il te dit qu’il t’aime ?!????? » « Ouaiiiiiiiis franchement c’est trop bien regarde »).
Grand moment d’exaspération. Et de solitude. Accompagné d’un long soupir et de levage des yeux au ciel.
Donc, à pratiquement minuit, je suis allée coller l’affichette relative aux nuisances sonores / tapage nocturne (avec les articles de loi qui vont bien) que j’avais imprimée sur la porte de la Morue, puis j’ai téléphoné aux flics.

Ensuite je suis sortie fumer une clope, j’ai pris un cachet, je me suis enroulée dans la couette et je me suis endormie.

J’ai besoin d’un homme dans ma vie.
J’ai besoin d’un homme qui me soutiendra dans ces moments-là, et qui m’aidera lorsque j’aurais la clef Allen dans les mains et que je serais prostrée devant mon canapé à ne pas savoir quoi faire.
Un homme qui me prendra dans ses bras les soirs d’été, qui me tiendra la main au cinéma, qui fera des batailles de polochon avec moi. Qui partagera l’affectif, le sexuel, les bonheurs simples de la vie, les rapports humains, le quotidien, les emmerdes.
Et à qui je le rendrai bien.

A présent j’ai envie de dire : what else ?

Je n’ai pas de nouvelles de qui-vous-savez la Triple Buse, cf. paragraphe ci-dessus. I need a bouillote ++ et n’allez pas (encore) me dire de me faire une raison, je SAIS.
J’ai reporté la soirée que j’aurais dû passer avec ma coupine qui me manque.
Je n’ai finalement pas testé le drive pour faire mes courses, mais j’ai fait mes courses, malgré tout. Du coup j’ai vaguement fait mes exercices et vu que j’ai un nouveau test ce soir ça va pas être génial.
J’ai une souris dans mon bureau. Et hier soir, alors que j’avais des annonces à mettre en ligne je n’avais pas de connexion internet.
Ah et pour finir j’ai une tâche oculaire devant l'œil droit - que j'espère passagère et due à la fatigue...

Le lol, cette grande aventure…

14:56 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, journal intime

lundi, 25 octobre 2010

Meanwhile

Je n’ai jamais été aussi soulagée contente d’aller bosser un lundi matin.
J’ai passé un we dans l’ensemble colossalement pourrave. Lorsque cette grosse p*te de scoumoune me tombe sur la gueule elle ne fait pas semblant, aussi je crois qu’après ça je serai tranquille pour un moment.

Tout a commencé jeudi, jour de débarquement des Hautes Instances, guerriers bravant les grévistes et les pompes à essence en rade.

Je suis vite vite rentrée du boulot, vite vite on a discuté, vite vite je me suis mise en cuisine, pour vite vite ensuite aller gratter un peu, puis vite vite ils ont ouverts leurs cadeaux et la soirée est vite vite passée.

J’avais oublié à quel point je dois systématiquement hausser le ton pour qu’un semblant de « communication » se produise. Je ne parle pas de l’interprétation, quasiment toujours faussée, ou remise en question, ou renvoyée dans la gueule, pour bien te faire culpabiliser / te mettre en colère.
J’avais oublié à quel point il est facile pour certains de trouver des excuses en carton pour ne pas faire ce qui les fait chier (alors que dire « ça me fait chier », finalement, ça n’est vraiment pas grave). A quel point il vaut parfois mieux ne rien demander pour ne pas être redevable. A quel point le changement d’univers peut influer sur le comportement.
J’avais oublié toute l’énergie, la patience et le self control dont je dois faire preuve pour que tout se passe bien comme au pays des Bisounours.
Clairement, j’ai constaté avec effroi que si je n’étais pas partie il y a 9 ans j’aurai fini seule, hargneuse, malheureuse. Et en dépression, sans aucun doute.

Après je suis sortie fumer une clope et vite vite nous étions déjà vendredi.

La journée a filé comme le vent, les Hautes Instances étant partie s’aérer pour la journée. Après quoi j’ai eu ma première éval’ en chant ; bilan : peut mieux faire, ce qui est bien mais pas top donc. Enfin en même temps c’est pas comme si je savais qu’il y avait du boulot hein.

Fort heureusement je me suis échouée sur le canapé devant Secret Story, puis je suis sortie fumer une clope, j’ai pris un cachet et je me suis vite endormie.

Samedi matin j’avais mis le réveil tôt exprès pour aller acheter le matos nécessaire pour faire les travaux de plomberie dans la cuisine (i.e. réparer les bondes de l’évier) et dans la SDB (i.e. changer le robinet du lavabo).
Ah mais en fait je n’avais pas compris que le matos était déjà acheté et que nous n’irions chez l’ami Merlin que si nécessaire. Hé ben oui lol. Donc je me suis levée avec mes copines, la tête dans le c*l, des cernes jusqu’aux orteils, et à blanc. Pardonnez ma mauvaise humeur.

A sa demande, je laisse le Grand Chef gérer les travaux de plomberie en commençant par la cuisine.
Bien entendu, j’avais expliqué très précisément quelle était la situation : la bonde s’est cassée, il n’y a jamais eu de vis pour la maintenir, le collier entre la bonde et le tuyau d’évacuation était monté à l’envers, donc j’ai fait une réparation en urgence et de fortune (mais qui fonctionne néanmoins), puisque j’ai collé ledit collier et au cul de la bonde et au tuyau d’évacuation, et depuis je ne me sers plus que d’un seul bac d’évier. Ah mais en fait j’avais mal expliqué. Hé ben oui lol. On laisse tomber et on passe à la SDB.

Je coupe le robinet d’arrivée d’eau et Grand Chef enlève la colonne ; adieu le joint en silicone tout neuf – ah mais de toute façon il faut aller chez Merlin rendre les bondes.
Grand Chef
démonte le robinet. Très vite, ma SDB se transforme en geyser, les deux pauvres serpillères que je possède n’épongent que dalle, le robinet d’arrivée d’eau fermé ne coupe pas complètement l’eau, on fout deux casseroles sous les tuyaux, on se dépêche de monter le nouveau robinet… et grand méchant lol, une fois monté les écrous du flexible du nouveau robinet ne s’adaptent pas aux tuyaux.

Le bricolage, cet héritage de père en fille *soupir*

Branle-bas de combat pour aller fissa chez Merlin laissant la mission vidage de casseroles pour la Reine Mère.
Au moment de partir, j’avise une camionnette de plomberie sur le parking. On tente le tout pour le tout : le propriétaire de la camionnette est un nouveau locataire, plombier de métier, sympa de surcroit, et par chance peut nous dépanner. Joie bonheur et félicité dans les chaumières.

Fort heureusement tout rentra dans l’ordre, je suis sortie fumer une clope et nous sommes partis au cinéma.

« Les petits mouchoirs » est effectivement un excellent film, genre film de vacances ; ça m’a donné envie d’aller à l’océan et de descendre la dune du Pyla sur un sac poubelle…

De retour, j’embarque le Grand Chef chez Merlin puis chez Norauto pour remplacer une ampoule de phare.
On essaye tant bien que mal de changer cette @§#$ d’ampoule, il commence à faire nuit, comme je suis garée en plein milieu du parking je bouge la voiture et là, je tombe en rade d’huile. La dernière fois j’ai voulu en remettre sauf que j’avais du liquide de refroidissement lol *blonde inside*, et depuis j’ai oublié d’en acheter.
Nous finissons au deuxième essai par trouver une station-service ouverte. J’achète par la même occasion du lave-glace. Ah mais en fait il me restait un bidon de 3 litres. FUCKFUCKFUCKFUCKFUCK.

Avec tout ça nous n’avons que le petit déj’ dans l’estomac. Je prépare l’apéro et la Reine Mère ouvre une boîte de foie gras, qui s’avère dégueulasse et qui termine dans la poubelle.
Après cela on tente de visionner les photos des USA sur la télé. Cette @§#$ ne veut rien savoir et nous les visionnons sur l’ordi. Ah mais c’est moins confortable c’est sûr lol.
En fin de soirée, la Reine Mère me fait un grand déballage en bonne et due forme des problèmes familiaux, relationnels, financiers et autres contrariétés qui la polluent, option détails testamentaires / succession. Elle en a vraiment gros sur la patate.

Fort heureusement, après ça je suis sortie fumer une clope, j’ai pris un cachet et je me suis vite endormie.

Dimanche j’étais dans un état proche de l’Ohio du nervous breakdown ; à défaut d’avoir des cheveux blancs *private joke* j’ai une bonne dose d’eczéma, de celles qui ne m’étaient pas apparues depuis… longtemps.

Au moment de regarder les vidéos des USA à nouveau un bon gros fuck des familles puisque un des 3 dvds est mout. ENFER & DAMNATION.
J’ai un backup sur le DD de l’ordi, mais bien entendu il me manquait soit un codec pour lire les fichiers, soit le lecteur ramait sa mère, ce qui fait que nous n’avons vu que 5 fichiers sur 22 du premier dvd. Ah mais sur l’ordi c’est moins confortable que devant la télé c’est sûr lol. NE PAS CRAQUER-NE PAS CRAQUER.
Et pour finir la soirée en beauté, les plombs ont sauté en plein milieu du film en raison d’un gros orage.

Fort heureusement je suis sortie prendre l’air, fumer une clope, j’ai pris un cachet et je me suis vite endormie.

Ce matin, après une bonne nuit de sommeil, j’entends un « plouc plouc » caractéristique d’eau qui goutte, et qui néanmoins attire mon attention car différent du « plouc plouc » habituel d’eau qui s’écoule dans l’EP de la cuisine et du couloir.
Je me lève pour aller vérifier que le robinet de la SDB est bien arrêté… et je marche dans 2 cm d’eau… la SDB, les toilettes et le couloir sont inondés, les meubles de l’entrée aussi, mon sac à main est trempé, bref, une vraie pataugeoire. Et me voilà à quatre pattes… en train d’éponger, d’essorer, de vider et mettre les meubles à sécher…
Verdict : le joint d’une fixation du robinet tout neuf, défaillant, remplacé dans la matinée.

Meanwhile, les éboueurs sont toujours en grève, les autres aussi, et plus personne ne nous parle du plan Vigipirate ni de terrorisme.
J’ai reçu mes deux paires d’escarpins recommandées par la spécialiste, que je dois échanger car trop grandes. Ah mais en fait y’a pas à dire, ça me fait des bonnes journées lol.

23:29 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blabla de fille, bricol girl