mardi, 04 février 2014
Toit toit, mon toit
C’est officiel, la semaine prochaine nous avons les clefs, à moi les cartons o/ !!!
Finis les dégâts des eaux à répétition dès qu’il flotte, plus d’enduit de rebouchage à faire, de serpillières à éponger, de bassines à vider. Plus de vitres à essuyer, plus cumulus rouillé, de bac à douche pété, plus d’interphones bruyants, plus de réveils intempestifs par le boum boum boum de la salle de sport, plus de cloisons en carton pâte, plus de voisins ni au-dessus ni en face, ni à côté ni dessous. Ça, c’est le luxe a-bso-lu.
À moi le double vitrage. A moi l’isolation digne de ce nom. A moi un environnement sain sans humidité qui me flingue mes stores en tissu et mon système immunitaire.
Je vais manger de bons légumes de l’amap *private joke*. Pour la première fois je ne ferai pas du moit’ moit’ avec mon mec mais du tout, pour la première fois nous avons décidé ensemble de vivre ensemble.
Et tant pis s’il faut prendre la voiture pour faire 3 courses : je crois qu’au final j’ai vraiment besoin de calme, d’une nouvelle vie, d’un nouvel endroit que nous devrons nous approprier.
Peu importe si certains trouvent que ça fait cossu, riche, si ça leur plaît pas. Y’aura toujours des gens pour critiquer (#lesgens) mais dans le Crou on sait qui c’est. Mes potes seront contents pour moi, même Prof qui trouve que je m'embourgeoise lol (c'est teeeeellement moi ! ^^)
Nous avons choisi ce toit-là, nous allons en faire notre chez nous, et même si tout n’est pas rose au pays des Bisounours (ah ça non !), il me tarde.
13:01 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, bricol girl
mercredi, 09 mars 2011
Atelier peinture
Anouchka est une gladiatrice, mais en matière de bricolage c’est bien connu, elle a la poisse. Démonstration.
Ce week-end, j’ai vais m’atteler à repeindre un pan de mur du salon (ceusse du fond qui se gaussent rapport à ma bricol’girl-itude, vous sortez sachez que la peinture et moi c'est fingaz in da noz – mon souci n’étant pas de me péter le dos peindre mais d'arriver aux 2,50m de hauteur sous plafond sans me casser la gueule de l’escabeau. Ça va être une partie de plaisir pour le reste (Valérie-on-dégage-les-angles n’a qu’à bien se tenir).
Me voilà chez notre ami Merlin le Bricoleur, à la recherche d’un flexible de douche, de 2 bouchons d’arrivée d’eau (à l’œil j’ai choisis pile la bonne taille, le vendeur était surpris), et d’un nécessaire à peinture.
J’entre dans le rayon avec pléthore de couleurs, tailles de pots, intérieurs ou extérieurs, murs ou plafonds, façades ou fenêtres, acrylique, glycéro, chaux et j’en passe, à la recherche d’un beau violet-aubergine-prune. A moins de savoir exactement avec précision ce que je veux, plus il y a de choix, plus je vais passer de temps à choisir, et plus fatalement je vais hésiter entre deux voire 3 options. Comme au restaurant. Dans le rayon, je remarque une petite dame aux cheveux longs qui hésite elle aussi, que nous nommerons Mlle Prada eu égard à son sac à main du même nom.
Bien entendu, je trouve ce joli rose pétale / gris lumière / blanc cassé qui irait parfaitement sur un autre pan de mur… bah tant qu’à y être, va pour deux pans de mur. Je choisis 3 pots de violet / velours satin / prune foncé et me dirige vers les pinceaux.
Une fois la mission pinceaux accomplie, je reviens au rayon peinture où Mlle Prada est toujours là l’air paumée, choisis rapidement le gris lumière, repose les autres pots, tourne le dos à Mlle Prada et hésite entre le velours satin et le prune foncé lorsque soudain FLOUF, je sens une sensation de fraîcheur sur ma jambe gauche, sensation qui pénètre immédiatement mon collant et ma botte.
Au même moment, une petite voix féminine s’écrie « oh mince ! ». Je me retourne, et évidemment, Mlle Prada a attrapé un pot couleur gris argent qui s’est ouvert et en tombant a projeté la peinture sur moi.
Ma botte gauche est recouverte de peinture, le collant a sévèrement morflé, par chance ni le manteau ni la jupe, ni le sac à mains que le Piou m’a offert pour mon passage du côté obscur. Mlle Prada me regarde interloquée au moment où je lui demande d’un ton très calme d’aller chercher quelqu’un (souvenons-nous tous de cet adage fabuleux de H2G2 : pas-de-panique).
Là, deux options : soit Mlle Prada se barre à toutes jambes, soit j’ai du bol et elle va vraiment appeler quelqu’un. J’ai du bol.
Le vigile de l’entrée arrive au téléphone, me regarde hébété, il faut que je lui souffle qu’un pot de peinture est tombé et m’a éclaboussée pour qu’il arrive à expliquer à son interlocuteur ce qui se passe. Puis arrive un vendeur qui m’explique que chez Merlin le Bricoleur, tu peux crever la bouche ouverte si jamais il t’arrive quoi que ce soit seules nos assurances personnelles peuvent jouer dans ce cas précis, « le magasin déclinant toute responsabilité dans ce genre d’incidents ». JE SUIS RASSUREE.
Bien sûr pendant ce temps-là personne ne réagit alentours, au contraire chacun sa merde vaque à ses occupations. Je manque me casser la gueule en glissant et me rattrape in extremis au caddie au moment où Kader (ou Rachid peu importe) débarque, rejoint quelques instants plus tard (qui me sembleront une éternité) par Mlle Prada qui tient dans ses mains une fin de rouleau de PQ. C’est mieux que rien.
Mlle Prada ne sait plus où se mettre, s’accroupit pour commencer à nettoyer ma botte au moment où Kader m’indique que « ça si nettoie, avec di l’eau ou di white spirit ». Ahahah non mais LAISSE-MOI RIRE. Du white spirit sur mes bottes en cuir JE CROIS PAS, NON.
Nous partons tous les trois aux toilettes pour me nettoyer. Kader reste à l’entrée, « ji peux pas vinir avec vous ». Mlle Prada est désespérée « ça ne m’est jamais arrivé, je suis désolée, vraiment ».
J’enlève ma pompe gauche, Kader rentre finalement dans les toilettes, nous nous y mettons à 3 avec la fin du PQ et deux rouleaux d’essuie-tout orange et de l’eau pour nettoyer ma pompe. Le collant bien sûr est collé à ma guibole, Mlle Prada et Kader astiquent comme des pros pendant que je nettoie les éclaboussures sur ma botte droite. Mes bottes reprennent leur couleur d’origine, et je peux ainsi vérifier que la peinture est bien lavable à l’eau HUHU.
Je prends ça avec autant de philosophie possible, plaisantant même sur le fait que le noir et le gris argent se marient plutôt bien finalement, et qu’au moins Mlle Prada voit le rendu de sa peinture avant même de s’en servir HAHA.
Mlle Prada se confond à nouveau en excuses, je lui dit « c’est pas grave ne vous inquiétez pas, j’aurai pu le prendre sur la tête », ou moi lui renverser un pot sur elle d’une couleur bien pire.
Elle me propose de me dédommager à hauteur de ce que je souhaite, ce à quoi je réponds d’un très cohérent « ? » « je sais pas » « déjà c’est gentil à vous d’être restée et de le proposer ». Tu m’étonnes, elle aurait aussi bien pu ficher le camp.
« Je n’ai pas de liquide (mais j’ai une Gold et un Prada), tenez prenez ma carte ». Ça et le white spirit, je lolilole. Elle est créatrice florale, ça peut servir – bien que pas là, hein. Elle me tend un billet de 10 €. Même pas le prix de mon Le Bourget vert émeraude qui, sauf miracle, est bel est bien mort ; ça me paiera 80% d’une nouvelle paire de collants, c’est déjà ça.
Autant j’étais douée en géométrie, autant j’ai toujours été nulle en mathématiques (4/20 au lycée, 4 au bac [je me suis maintenue ^^]) ; par contre je réussissais bien les probabilités. Alors justement, combien y avait-il de probabilités qu’une personne se trouve au même rayon que moi au même moment, attrape précisément ce pot de peinture gris argent, que ledit pot, vraisemblablement mal fermé (probabilités que le pot soit mal fermé ou que son couvercle soit défaillant ?), s’ouvre et s’esclaffe la gueule au sol en m’aspergeant copieusement, combien y avait-il donc de probabilités que ces évènements s’enchaînent, vous avez 2 heures vraisemblablement peu.
Au moins autant qu'il existe des associations vestimentaires parfaitement improbables ^^
22:12 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, bricol girl
lundi, 25 octobre 2010
Meanwhile
Je n’ai jamais été aussi soulagée contente d’aller bosser un lundi matin.
J’ai passé un we dans l’ensemble colossalement pourrave. Lorsque cette grosse p*te de scoumoune me tombe sur la gueule elle ne fait pas semblant, aussi je crois qu’après ça je serai tranquille pour un moment.
Tout a commencé jeudi, jour de débarquement des Hautes Instances, guerriers bravant les grévistes et les pompes à essence en rade.
Je suis vite vite rentrée du boulot, vite vite on a discuté, vite vite je me suis mise en cuisine, pour vite vite ensuite aller gratter un peu, puis vite vite ils ont ouverts leurs cadeaux et la soirée est vite vite passée.
J’avais oublié à quel point je dois systématiquement hausser le ton pour qu’un semblant de « communication » se produise. Je ne parle pas de l’interprétation, quasiment toujours faussée, ou remise en question, ou renvoyée dans la gueule, pour bien te faire culpabiliser / te mettre en colère.
J’avais oublié à quel point il est facile pour certains de trouver des excuses en carton pour ne pas faire ce qui les fait chier (alors que dire « ça me fait chier », finalement, ça n’est vraiment pas grave). A quel point il vaut parfois mieux ne rien demander pour ne pas être redevable. A quel point le changement d’univers peut influer sur le comportement.
J’avais oublié toute l’énergie, la patience et le self control dont je dois faire preuve pour que tout se passe bien comme au pays des Bisounours.
Clairement, j’ai constaté avec effroi que si je n’étais pas partie il y a 9 ans j’aurai fini seule, hargneuse, malheureuse. Et en dépression, sans aucun doute.
Après je suis sortie fumer une clope et vite vite nous étions déjà vendredi.
La journée a filé comme le vent, les Hautes Instances étant partie s’aérer pour la journée. Après quoi j’ai eu ma première éval’ en chant ; bilan : peut mieux faire, ce qui est bien mais pas top donc. Enfin en même temps c’est pas comme si je savais qu’il y avait du boulot hein.
Fort heureusement je me suis échouée sur le canapé devant Secret Story, puis je suis sortie fumer une clope, j’ai pris un cachet et je me suis vite endormie.
Samedi matin j’avais mis le réveil tôt exprès pour aller acheter le matos nécessaire pour faire les travaux de plomberie dans la cuisine (i.e. réparer les bondes de l’évier) et dans la SDB (i.e. changer le robinet du lavabo).
Ah mais en fait je n’avais pas compris que le matos était déjà acheté et que nous n’irions chez l’ami Merlin que si nécessaire. Hé ben oui lol. Donc je me suis levée avec mes copines, la tête dans le c*l, des cernes jusqu’aux orteils, et à blanc. Pardonnez ma mauvaise humeur.
A sa demande, je laisse le Grand Chef gérer les travaux de plomberie en commençant par la cuisine.
Bien entendu, j’avais expliqué très précisément quelle était la situation : la bonde s’est cassée, il n’y a jamais eu de vis pour la maintenir, le collier entre la bonde et le tuyau d’évacuation était monté à l’envers, donc j’ai fait une réparation en urgence et de fortune (mais qui fonctionne néanmoins), puisque j’ai collé ledit collier et au cul de la bonde et au tuyau d’évacuation, et depuis je ne me sers plus que d’un seul bac d’évier. Ah mais en fait j’avais mal expliqué. Hé ben oui lol. On laisse tomber et on passe à la SDB.
Je coupe le robinet d’arrivée d’eau et Grand Chef enlève la colonne ; adieu le joint en silicone tout neuf – ah mais de toute façon il faut aller chez Merlin rendre les bondes.
Grand Chef démonte le robinet. Très vite, ma SDB se transforme en geyser, les deux pauvres serpillères que je possède n’épongent que dalle, le robinet d’arrivée d’eau fermé ne coupe pas complètement l’eau, on fout deux casseroles sous les tuyaux, on se dépêche de monter le nouveau robinet… et grand méchant lol, une fois monté les écrous du flexible du nouveau robinet ne s’adaptent pas aux tuyaux.
Le bricolage, cet héritage de père en fille *soupir*
Branle-bas de combat pour aller fissa chez Merlin laissant la mission vidage de casseroles pour la Reine Mère.
Au moment de partir, j’avise une camionnette de plomberie sur le parking. On tente le tout pour le tout : le propriétaire de la camionnette est un nouveau locataire, plombier de métier, sympa de surcroit, et par chance peut nous dépanner. Joie bonheur et félicité dans les chaumières.
Fort heureusement tout rentra dans l’ordre, je suis sortie fumer une clope et nous sommes partis au cinéma.
« Les petits mouchoirs » est effectivement un excellent film, genre film de vacances ; ça m’a donné envie d’aller à l’océan et de descendre la dune du Pyla sur un sac poubelle…
De retour, j’embarque le Grand Chef chez Merlin puis chez Norauto pour remplacer une ampoule de phare.
On essaye tant bien que mal de changer cette @§#$ d’ampoule, il commence à faire nuit, comme je suis garée en plein milieu du parking je bouge la voiture et là, je tombe en rade d’huile. La dernière fois j’ai voulu en remettre sauf que j’avais du liquide de refroidissement lol *blonde inside*, et depuis j’ai oublié d’en acheter.
Nous finissons au deuxième essai par trouver une station-service ouverte. J’achète par la même occasion du lave-glace. Ah mais en fait il me restait un bidon de 3 litres. FUCKFUCKFUCKFUCKFUCK.
Avec tout ça nous n’avons que le petit déj’ dans l’estomac. Je prépare l’apéro et la Reine Mère ouvre une boîte de foie gras, qui s’avère dégueulasse et qui termine dans la poubelle.
Après cela on tente de visionner les photos des USA sur la télé. Cette @§#$ ne veut rien savoir et nous les visionnons sur l’ordi. Ah mais c’est moins confortable c’est sûr lol.
En fin de soirée, la Reine Mère me fait un grand déballage en bonne et due forme des problèmes familiaux, relationnels, financiers et autres contrariétés qui la polluent, option détails testamentaires / succession. Elle en a vraiment gros sur la patate.
Fort heureusement, après ça je suis sortie fumer une clope, j’ai pris un cachet et je me suis vite endormie.
Dimanche j’étais dans un état proche de l’Ohio du nervous breakdown ; à défaut d’avoir des cheveux blancs *private joke* j’ai une bonne dose d’eczéma, de celles qui ne m’étaient pas apparues depuis… longtemps.
Au moment de regarder les vidéos des USA à nouveau un bon gros fuck des familles puisque un des 3 dvds est mout. ENFER & DAMNATION.
J’ai un backup sur le DD de l’ordi, mais bien entendu il me manquait soit un codec pour lire les fichiers, soit le lecteur ramait sa mère, ce qui fait que nous n’avons vu que 5 fichiers sur 22 du premier dvd. Ah mais sur l’ordi c’est moins confortable que devant la télé c’est sûr lol. NE PAS CRAQUER-NE PAS CRAQUER.
Et pour finir la soirée en beauté, les plombs ont sauté en plein milieu du film en raison d’un gros orage.
Fort heureusement je suis sortie prendre l’air, fumer une clope, j’ai pris un cachet et je me suis vite endormie.
Ce matin, après une bonne nuit de sommeil, j’entends un « plouc plouc » caractéristique d’eau qui goutte, et qui néanmoins attire mon attention car différent du « plouc plouc » habituel d’eau qui s’écoule dans l’EP de la cuisine et du couloir.
Je me lève pour aller vérifier que le robinet de la SDB est bien arrêté… et je marche dans 2 cm d’eau… la SDB, les toilettes et le couloir sont inondés, les meubles de l’entrée aussi, mon sac à main est trempé, bref, une vraie pataugeoire. Et me voilà à quatre pattes… en train d’éponger, d’essorer, de vider et mettre les meubles à sécher…
Verdict : le joint d’une fixation du robinet tout neuf, défaillant, remplacé dans la matinée.
Meanwhile, les éboueurs sont toujours en grève, les autres aussi, et plus personne ne nous parle du plan Vigipirate ni de terrorisme.
J’ai reçu mes deux paires d’escarpins recommandées par la spécialiste, que je dois échanger car trop grandes. Ah mais en fait y’a pas à dire, ça me fait des bonnes journées lol.
23:29 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blabla de fille, bricol girl
vendredi, 23 octobre 2009
La peste soit sur vos deux maisons
C'est officiel, je suis un chat noir.
Sinon, comment expliquer rationnellement que, ce matin, en prenant ma douche, une des portes du bac à douche me soit tombée sur la gueule ?
Imagine le topo : moi, toute nue, pressée par le temps, essayant vainement de remettre cette P*TAIN DE PORTE MAUDITE (sa mère) en place, qui évidemment, ne se laisse pas faire...
La porte est plus mince et plus légère que moi, mais elle est fourbe (CETTE C*NNASSE).
Et non contente de me retrouver avec une porte dans les mains, j'ai remarqué, en essayant de la remonter, une nouvelle fuite d'eau au niveau du socle.
Il est vrai que je pourrais appeler un plombier de ma connaissance, mais la dernière fois que le plombier en question est intervenu chez moi, il a tout dégueulassé, m'a fait une séance de pseudo-analyse, qui s'est soldée par moi en larmes (stress+fatigue+questionnement à la mort moi le nœud = ras le bol = larmes), donc depuis je le boude, et ça me va bien comme ça.
Breeeeeeeef, je ne sais pas comment, mais je vais trouver. Et je vais remettre la porte à sa place.
P*TE, va.
17:14 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, bricol girl
mardi, 28 juillet 2009
Bricol' Girl
Après les aventures d'Anouchka en cuisine (ici et là), il y a les aventures d'Anouchka en bricolage.
Je tiens en préambule à préciser que non, je n'ai pas deux mains gauches, d'ailleurs je suis plutôt débrouillarde comme fille.
En rentrant hier soir, je me suis aperçue que le crochet du torchon de cuisine était tombé. A la base, ce crochet tient sur la faïence de la cuisine grâce à du scotch double face, changé il y a peu.
Ni une ni deux, aux grands maux les grands remèdes, j'attrape la Super Glue TM et j'en applique au dos du crochet.
J'appuie un peu trop sur le tube, du coup je badigeonne le crochet en me disant que de toute manière, mieux vaut trop que pas assez, au moins je suis sûre que ça va tenir.
Je colle le crochet sur la faïence en attendant quelques secondes que ça prenne, bien entendu le trop-plein de colle coule allègrement sur la faïence, et j'en profite aussi pour me coller les doigts.
Je nettoie la faïence à l'aide d'un morceau de sopalin mouillé avant que le trop-plein ne sèche. Je vérifie que le crochet tient bien, oui pour tenir il tient, en tirant dessus un carreau de faïence pourrait venir avec. Je passe environ 25 minutes à enlever cette p*tain de cyanoacrylate de mes doigts.
Puis je vais regarder mon oeuvre.
J'ai collé le crochet à l'envers.
12:55 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blabla de fille, bricol girl
vendredi, 24 avril 2009
Histoire de plomberie
J’ai la poisse avec la cuisine, c’est un fait. Parfois aussi, je dois gérer des problèmes de fuites.
D’abord, je me suis aperçue que le mitigeur de l’évier fuit ; ce n’est sans doute pas grand-chose (un problème de joint tout au plus) mais c’est pénible car de l’eau perle au niveau de la séparation des deux bacs. Et moi je suis du genre à faire des économies d'énergie (ampoules basse consommation, recyclage, fonctionnement du lave-linge en heures creuses etc...).
A présent, le problème du bac à douche.
Dans mon premier appart, j’avais un bac à douche en angle, receveur carrelé, faïence toute hauteur, avec un magnifique rideau. C’est un peu froid en hiver (ouuuuh le vilain petit courant d’air qui passe sur les côtés) mais je n’ai jamais eu aucun souci.
Là, j’ai aussi un bac à douche en angle, receveur en grès, faïence toute hauteur, mais avec non pas un rideau ni un pare-douche mais deux portes coulissantes.
La cabine de douche est donc fixée par des vis sur chaque mur et sur le receveur, avec une belle couche de silicone pour empêcher les fuites : sur chaque mur et sur le receveur (intérieur / extérieur), et sur le bas de chaque porte coulissante (intérieur / extérieur).
Lorsque j’ai emménagé, les locataires précédents n’avaient pas jugé bon de nettoyer (notamment) la SDB et en particulier le bac à douche, à en juger par l’état de crasse +++ des joints des carreaux, des portes coulissantes et du silicone.
Après avoir grattouné des heures, j’ai réussi à faire revenir le receveur à sa couleur initiale à savoir blanche, ainsi que les portes coulissantes – à travers lesquelles on arrivait à voir, dis donc.
Pour les joints du carrelage par contre, le frottage intensif avec des détergents, que ce soit à l’éponge ou à la brosse à dents, ne fut point efficace. De toute manière, à moins d’y mettre un bon coup de soude… au mieux à présent ils sont d’une couleur jaunasse délavée. Quant au silicone, lui aussi est revenu à sa couleur première, mais il a commencé à se décoller.
Au bout de 3 mois, je me suis rendue compte que le bac à douche avait des fuites, de part et d’autre des jonctions murales et du bas des parois des portes. Ni une ni deux j’ai filé chez notre ami Leroy Merlin, acheté du silicone, j’ai viré tous les joints (intérieur / extérieur) et hop ! le tour était joué.
Las, la cabine de douche a malgré tout commencé à donner des signes de fatigue. Le jour où, sortant de ma douche, j’ai mis le pied dans une énorme flaque d’eau, j’ai su que c’était la fin.
J’ai donc appelé mon ami plombier (toujours avoir un ami plombier / électricien dans son proche entourage), nous sommes partis chez LM, j’ai acheté de nouvelles portes coulissantes et nous avons fait les travaux (enfin lui, moi j’ai nettoyé derrière et offert le café :-D).
Breeeef, v’là t y pas qu’à présent, le bac à douche fuit à nouveau, mais au niveau du carrelage. Ben oui sinon ça ne serait pas drôle.
Comme les arrivées d’eau passent en dessous du receveur, et qu’à mon avis ledit receveur est posé à même la dalle béton, si fuite il y a, il faut tout péter.
Finalement, éponger, c’est pas si mal.
10:36 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, bricol girl
mercredi, 09 mai 2007
Quiche lorraine
Il était une fois une toulousaine expatriée à Cagoleland. Elle aimait passionnément le cinéma, et visionnait régulièrement chez elle dvds et autres VHS - ça c'est le côté *old school*
Elle venait récemment de changer de magnétoscope, pensant que celui qu'elle avait précédemment allait passer la lecture à gauche. Elle fit donc un échange standard avec un magnétoscope toulousain, hormis le câble reliant le téléviseur au-dit magnéto.
Aussi, une fois le tour de passe-passe effectué, lorsqu'elle constata de la neige à l'écran, la quiche lorraine pensa qu'il lui faudrait, par précaution, changer également le câble en question. Elle se rendit donc à Planet Saturn - principalement pour se faire rembourser son mp3 décédé et encore sous garantie. La quiche repartit avec un câble flambant neuf et un avoir de 10 € dont elle se demanda l'utilité, vu qu'elle n'allait quasiment jamais dans le magasin en question.
De retour chez elle, la quiche testa le câble, mais là, problème : ce n'est pas le bon raccord. Qu'à cela ne tienne, la quiche retourne à Planet Saturn changer le câble, mais bien 3 semaines après l'achat. Ce jour là, une caissière au vernis rose pétasse et aussi aimable qu'un pied gauche lui indique qu'au-delà de 15 jours, les produits ne sont pas remboursés, uniquement échangés. Ah. Quant à l'avoir, valable 3 mois - et dont la quiche n'a que faire - il n'est pas remboursable non plus. Ah [bis].
Qu'à cela ne tienne, la quiche va donc faire un échange standard, d'un pas décidé. And history repeats itself.
Le câble n'est toujours pas le bon. La quiche se retrouve donc avec un bon de 10 € qui ne lui sert à rien, et un câble dont elle n'a aucune utilité.
Je crois que je vais finir blonde :-s
(je vous laisse trouver ce que j'ai cuisiné aujourd'hui)
11:20 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, bricol girl