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jeudi, 25 août 2011
82 dans la place
Jour 1 : [Bande-son]
Tout a commencé par l’acquisition de ma nouvelle arme de séduction massive – que je n’ai pas du tout eu le temps de prendre en photo malheureusement – mais qui fut néanmoins testée par des doigts agiles (et pas les miens) (même si ça aurait pu).
Nous parlons boulot, amis, projets, vacances et discutons longuement de cul… en fait pendant 4 jours nous avons essentiellement discuté de ça. Si tu es une femme, qu’on ne t’a jamais dit que tu avais une bouche à pipe et que tu l'as pris comme un compliment, tu ne peux pas comprendre :p
Encore un homme qui pense que les relations humaines finissent mal en général. Qui ne veut pas se marier car il n’en voit pas l’intérêt (d’accord) et qui pense très exactement que pour qu'une relation fonctionne dans la durée il n'y a pas de place pour la fidélité, tant le besoin de nouveauté sexuelle prend le dessus, en n’ayant rien à voir avec les sentiments qu’on peut éprouver pour l’autre.
Je ne pense rien de cela. Je ne juge pas, surtout pas. C’est peut-être vrai, je n’en sais rien. Ce que je sais en revanche c’est que si ça ne fonctionne pas réellement bien au pieu avec quelqu’un, la relation est bancale. Car pour moi, les 80% d’une relation réussie se situent sous la ceinture.
#qotd : « T’es quoi toi ? Un couche-tard ? Un lève-tôt ? » « Un couche milieu ».
Jour 2 : [Bande-son]
Arrivée de Numérobis. Deux hommes à la maison, c'est passer derrière eux après la douche (salle de bain = piscine) et aussi leur préparer le petit déj' le matin (et passer pour une femme bonne à marier) (enfin ça c’est surtout parce que, et je site, je parle sans faire de chichis, parce que j’appelle une queue une queue, et que j’arrive à faire un créneau).
Plage, température de l'eau 26°C, température de l’air 32°C, et un pelotage de circonstance (mais néanmoins à l'abri des regards). Bah ça ne mange pas de pain : le garçon me fait du rentre dedans, je ne m’offusque nullement tant j’ai toujours pensé que ça pourrait arriver ; et puis le tshirt que je portais ce jour-là annonçais clairement la couleur :D
« Comment tuer son boss » est décevant, malgré un casting intéressant et à contre emploi ; par contre pour une fois Jennifer Aniston en brune est bonne. Pas bonne actrice (faut pas déconner), mais bonne. Et la scène du siège de la VW au son des Ting Tings reste de loin le meilleur moment.
Jour 3 : [Bande-son]
Crapahutage dans la méchante calanque où t'en chies, mais où t'es heureux. Parce que tu peux plonger des rochers dans une eau magnifique, et aussi monter en looseday sur un méchant catamaran pour sauter. Mais t'en chies : 500m de dénivelé en plein cagnard, bouffe oubliée dans le coffre, option déshydratation (boire de l'eau de mer chaude est aussi dégueu que l'ice tea tiède).
Dans les calanques, y’a des parisiens ça parle Misfits, Saian Supa Crew, Game of Thrones. Au retour, croiser Le Plombier, faire un appel de phares, sans réponse, se dire « bah tant mieux ».
Gros débat avec Numérobis sur le rapport qualité-prix de la bouffe entre le sud-ouest et la Provence (on ne compare pas ce qui n’est pas comparable tout de même) ; Poto et moi enchaînons sur la religion, la politique, Numérobis est définitivement largué lol. Je réconcilie tout le monde avec un énorme milkshake vanille-banane.
L’après-soleil dans le dos reste le meilleur plan ever pour se faire masser. Et plus si affinités.
#qotd : « Garou, il est pas mort ? »
Jour 4 : [Bande-son]
Rien ne vaut une bonne séance de gratte de bon matin ; et puis moi les gratteux meugnons c’est comme les tatoués meugnons, ça me donne envie de faire des « awwww ».
Je manque m’endormir devant cette supra daube de « Scary Movie 2 ». Evidemment, le parking de la calanque où l’on veut aller est complet. On se rabat sur la plage, option granité et deuxième paire de raquettes achetées. Numérobis manque nous choper alors que je suis sensée étendre mon maillot de bain rincé. Salut j’ai 15 ans :D
Mes fringues ma voiture et l’appart sont remplis de sable, sans compter le bordel ambiant. J’adore :)
J’adore encore plus l’homme qui m’attend en faisant l'étoile de mer nu sur mon lit (taux d’imprévisibilité : 150% - niveau de puissance sexuelle : +1000)
#qotd : « Ça [la souuuuuuuuuurce !] c'est un coup à faire avant d'éjaculer dans la bouche de ta copine » (amis de la poésie bonjour, je vous avais prévenus).
Le jour du départ c’était un peu « Oh. Awckward ». Mais je ne crois pas vraiment aux remords moi, je m’en fous, être adulte et mature c’est assumer tant ses discours que ses actes. Au final c’était une parenthèse, une jolie parenthèse.
Et un « élément » de plus accroché au mur ^^
Ce soir c’est la deuxième nuit que je passe seule dans mon lit. Et après 4 jours excellents avec deux hommes, croyez bien que cela ne me réjouis guère, bien au contraire. Je déteste retrouver mon home sweet home vide, je ne sais pas si je suis faite pour vivre avec quelqu'un, ce qui est certain en revanche c'est que j’adore avoir du monde. J’ai longtemps gardé cette odeur de sexe sur ma peau.
A part ça, j’ai reçu un mail de la Despote (le retour de la vengeance laule), et cette nuit j'ai rêvé checker les offres d'emploi sur Monster. En fait cela ne tient même plus du message subliminal, tant je n’ai qu’une envie : ne plus retourner bosser, ou plus exactement ne plus retourner à la Bouatte.
Pour l'instant je vais aller faire à nouveau mon sac, alors comme on dit dans le Tarn-et-Garonne : « allez… gaz ! » D'ici à mon retour soyez sages !
01:16 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, confidences, smile, marseille