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lundi, 28 janvier 2013
Mehhh
3 semaines à ne pas sortir, tu penses bien qu’à la quatrième, c’était la chouille obligée. Sauf que la soirée de samedi est tombée à l’eau, soirée où Prof devait venir puisqu’il n’était pas en concert. Comme il avait l’air vraiment bien partant, je lui ai demandé s’il avait un plan B à me proposer.
Dans l’intervalle, vu qu’il faisait beau j’ai enfilé une robe et comme je suis une grosse déglingo, déjà je suis allée chez mon meilleur ami (Picard) ; puis je me suis mis un grand coup de pied aux fesses pour aller acheter mon nouveau jouet à l’autre bout de la ville ^^
Bien sûr j’ai galéré bien un quart d’heure pour me garer, putain de ville où toutes les places sont payantes et où, surtout, il n’y a pas de places. Je me suis rabattue sur le parking public, parking qui a voulu me garder en otage, puis qui a voulu me taxer 2,50 euros supplémentaires tout ça parce que le vigile dans sa guitoune a mis 3 plombes à me faire de la monnaie sur 1 euro, monnaie que la machine ne pouvait pas me rendre puisqu’elle n’en n’avait plus, d’où la captivité dans le parking, parking glauque et venté de surcroît.
Toutes ses émotions me valurent bien non pas un mais deux cafés chez le Piou, tiens d’ailleurs quand j’y repense c’est peut-être pour ça que je me suis tapé une insomnie monstre la nuit qui suivit. Ou pas.
Donc, venons-en au plan B. Début de soirée, j’étais en train de faire des incantations dans ma tête pour que mon portable sonne tout en écoutant le Piou me parler lorsque bim : Prof me dit qu’il va à un concert, et ma foi, ça me dit bien aussi.
Paix, harmonie et énergie positive
On se retrouve là-bas et ô surprise, il est venu tout seul. Sans potes, sans copine(s). Cool. On papote un peu, on va cloper un peu, son jean moulant bleu clair que je ne lui connaissais pas lui fait un trop trop joli cul *wink wink* :p
Les premières parties, au nombre de quatre (4 !!!) durent des plombes, chacun débordant allègrement de son set sur celui du suivant, mention spéciale au barbu en gandourah qui gueulait comme un putois dans un pseudo anglais / jamaïcain. De toute façon le ragga c’est pas compliqué. Comme l’a dit Pierpoljak, « un seul rythme peut faire 173 chansons » (ce mec est terriblement drôle). Ajoute des paroles incompréhensibles (anglais yaourt + cwéowl), des mots tels que ganja / weed / beuh, man, you know, frères / sœurs, brothers / sistas, mère nature et c’est fait.
Lorsque le concert démarre enfin, Prof me convainc que le chanteur a vachement grossi. Je mets bien 5 minutes à m’en remettre tant je trouve que la personne sur scène est vraiment très différente de l’artiste que j’avais en mémoire. Pour la simple et bonne raison que ce n’était qu’un choriste et non pas l’artiste en question, gros fou rire :D
Le concert était très chouette, quand Prof ne sortait pas vapoter / boire une bière il prenait de temps à autres son air sérieux professoral (« lui il joue mal », « le batteur est bon »), je me suis pété les reins à être debout 4 heures d’affilée, et on s’est bien foutu d’un gratteux qui n’en pouvait plus d’être sur scène et qui était tout sauf rock n’roll – il n’attendait vraisemblablement qu’une chose : enfiler son pyjama en pilou krkrkr. J’espère qu’il y aura des vidéos où tu me vois ondouler mon corps de déesse sur le devant de la scène puisque mon téléphone n’a pas enregistré la seule est unique vidéo que j’ai prise lol.
e-cigarette et bières
Après que tout le monde soit parti on est re-rentré (i.e. : connaître l’ouvreuse lol), Prof n’avait plus de thunes, je lui ai payé un coup à boire, ça l’a mis mal à l’aise, moi ça me faisait plaisir, et pour lui arracher un « merci » ça a été compliqué.
On a un peu discuté, il sait que je bloggue (« c’est cool »), à aucun moment il ne m’a demandé quoi que ce soit de personnel sur moi, bon après quand tu bois un coup avec des gens autour tu vas pas raconter ta laïfe forcément non plus ; de mon côté par contre j’ai eu confirmation que c’est un hyperactif ; il a fait du judo quand il était petit, sa mère est prof d’anglais, elle lui a fait faire des tests de QI qui sont « plutôt bons » (si l’on considère qu’ils ont une quelconque valeur dans la construction d’un être humain). Et puis j’ai appris qu’il a un énorme tatouage sur le flan, raaaaaaaah ben comme si j’avais besoin de ça pour que mon cerveau mouline pour voir à quoi il ressemble (tu penses bien que j’ai fait mon enquête, il n’est sur aucune photo snif).
Bon sinon on m’a dit que je faisais « sérieuse » ce qui est le parfait alibi pour mettre un vent aux gros lourdauds mais a contrario, comme je suis une nana cool, j’attire le chaland qui me raconte sa vie, c’est comme ça. Ah ça pour me faire brancher, je me suis faite brancher. Pas le gros videur black déjà, qui m’a dessiné un cœur sur la main, et qui m’a raconté partir en soirée ensuite, se lever pour emmener le fils au foot tôt le lendemain et la fille à l’aéroport en direction de Londres. Puis par un plombier qui m’a raconté s’être cassé la gueule dans les Alpes et fait une entorse qu’il avait soignée en mettant son pied dans un torrent gelé, le même plombier qui a été évacué par les pompiers à la fin de la soirée lolilol.
Un des mecs d’un groupe de première partie m’a servi du Jurançon, et m’a demandé en passant si Prof était mon copain AHEM. Je me suis sentie rougir de l’intérieur et j’ai bafouillé un vague « qui-lui-non-non-pas-là-enfin-on-sait-pas… » c’était cul-cul au possible, il est fort probable que Prof m’ait entendue vu qu’il n’était pas loin et qu’il a l’ouïe fine, enfin bref du coup l’autre est venu me gratter une bise. J’ai discuté avec le faux Pierpoljak aussi lol, qui est en fait cuisto de profession. On a parlé fleurs comestibles et bouillabaisse, tout un programme.
Vers 4 heures du mat’ un autre des mecs d’un groupe de première partie, ex-GO, nous a fait des blagues pas drôles avec son assent marseilléaaaa ; il était grand temps de mettre les voiles, j’ai fait la bise à Pierpol et à l’ancien batteur des Trust, un mec hyper attachant, Prof et moi sommes partis ensemble sur le parking des anges, il faisait très froid, on s’est fait la bise et… voi-là.
Du fond de la couette
Les textos du bout de la nuit / petit matin sont très agréables, mais sont étrangement souvent ambigus pour ne mener à… rien. Ceux-là ne firent pas exception, il n’avait pas sommeil, moi non plus, nos échanges étaient équivoques sans vraiment l’être bref, je ne sais pas quoi en penser, si je lui plais ou pas, si c’est à moi de me jeter dans la gueule du loup ou non… et l’entre-deux ça me gave prodigieusement.
La force Tata K était avec moi, tellement qu’elle est à la fois dans mes rêves et mes insomnies, 3 jours d’affilée, quand même. Et oui, je me débrouille toujours comme un manche avec la gent masculine – à moins qu’en plus d’attirer les boulets je choisisse mal mes cibles. Car j’en ai un peu ma claque d’être la bonne copine de service, là en fait j’voudrais juste être « le coup d’un soir » ça m’irait amplement. C’est le problème avec moi, quand j’ai une target verrouillée lol.
Enfin bref, de toute manière, en l’état actuel des choses on est plus près du zéro absolu que de la quintessence du graal, je garde espoir pour le we qui arrive, si toutes les conditions sont réunies ce qui est loin d’être gagné.
Après, et seulement après m’être pris un beau vent je pense que je lâcherai l’affaire et que je me ferai nonne. Non j’déconne, ça serait quand même un beau gâchis ^^
À part ça, le dernier single des Strokes est tout pourri et j’ai téléchargé de la musique pour la première fois de ma vie (légalement je veux dire), je ne sais pas ce qui m’arrive.
22:53 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, confidences, love etc