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mercredi, 28 mars 2012
Let me see you bounce
Projet X, c’est l’histoire a priori classique de 3 ados de Pasadena dont un vient tout juste d'avoir 17 ans, pile poil le jour de l’anniversaire de mariage de ses parents. Qui lui confient la maison.
Bien sûr, il va y avoir une fête d’organisée. Bien sûr, les parents ne sont pas au courant. Bien sûr, ça va être du grand n’importe quoi.
Et c’est là qu’est toute l’intelligence d’une bande-annonce bien faite : donner envie, dévoiler un peu mais pas trop.
Les acteurs sont inconnus, le réalisateur est inconnu, c’est réellement filmé de l’intérieur (pour l’anecdote le réalisateur a filé lors du tournage des caméras aux figurants pour qu’ils se filment eux-mêmes, réalisme +1000), ça part dans tous les sens, jusqu’à la toute fin y’a plein de rebondissements, c’est un film que je vais revoir c’est obligé (et surtout en VO car le doublage en français est atroce), et revoir encore, même si je sais ce qu’il s’y passe, avec qui comment et que je connais la fin.
Les meufs sont toutes super bien gaulées avec de magnifiques cheveux longs, le playboy du bahut a une tête à claque de playboy de bahut, y’a les cautions juif / gros / goth / black / sportif, c’est complètement réaliste par rapport à l’hypocrisie américaine qui se veut être une société puritaine ou tout du moins aux bonnes mœurs (l’alcool çaymal, la drogue çaymal, le sexe attation pas avant la majorité et mets une capote) BREF !
Ce film donne TROP envie de faire la teuf, de te jeter toute habillée dans une piscine, de t’enfiler des tequilas paf et de fumer de la beuh (revival de mes 17 ans), la bande-son c’est UNE TUERIE, je suis sortie de là avec une PUTAIN DE PATATE, depuis j’écoute ça à fond dans la voiture, PUT YOUR HANDS UP GET ON THE FLOOOOAAAAR o/
22:02 Écrit par Anouchka dans Tchi Tchah | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, médias
lundi, 26 mars 2012
Superficialités
J'ai revu un pote du collège - période pourtant la plus noire de ma vie – 19 ans plus tard c'était comme si on c'était vu la veille : on s’est rappelé la prof d’anglais de 3e qui s’asseyait sur le bureau façon Sharon Stone dans Basic Instinct, la prof de latin qui était soporifique au possible (déjà que le latin…), on s’est souvenu de G. qui a paraît-il très mal tourné, avec qui il faisait du volley, G. qui a été mon crush pendant 4 ans, grâce à qui j’ai découvert « nothing else matters » de Metallica assise au fond d’un minibus, ma tête sur son épaule, chacun un écouteur du walkman <3…
On s’est raconté nos vies, on s’est marré comme des baleines, c'était trop bien. Il va partir sur Lyon (bien sûr j'suis invitée), il a 3 semaines de vacances en août cet été, il fait rien non plus, il aime voyager moi aussi, hier il m’a invitée à voir Hunger Games (grosse grosse daubasse btw) avec deux autres potes à lui, pourquoi les gens choupi habitent-ils toujours loin putaing, pourquoi.
J'ai deux nouveaux collègues à la Bouatte. Deux paires de roubignoles, ce qui nous change drastiquement des pia-pia-pia dans ton corps. Un que j'ai déjà surnommé Gitanes Maïs, fan du RCT qui s'écoute parler, qui sait tout sur tout parce qu'il a bientôt 50 piges, qui s'est très vite mis à l'aise voire un peu trop, et qu'il va vite falloir que je recadre (d'autant qu'il a voulu que je lui refile mes identifiants wifi, hahaha) ; l'autre, Mr Graou, dont je suis l'aînée de 6 ans, des yeux verts d'eau, très à l'aise lui aussi mais plutôt dans le style chien fou dont je soupçonne de planquer sa réserve là-dessous. Il est bien foutu, il fait de la voile, il aime boire avec ses potes, salut j’ai 15 ans.
J’ai foutu un ptit mot dans la boite aux lettres des Nouveaux Voisins, ras le pompon d’entendre le lit qui couine et elle qui braille, bordel y’a 4 autres couples dans la résidence si tout le monde commence à brailler aussi fort autant faire une touze direct hein.
Ma copine de guitare me lâche en plein vol, ça me fait un peu chier parce qu’on se complétait bien dans notre approche des morceaux (et qu’il va falloir que je bosse plus mes gammes aussi), l’avantage c’est que Prof et moi avons les mêmes goûts (Smells like teen spirit <3<3)
Vendredi soir j’étais à une petite sauterie où j’ai bu beaucoup trop de champagne à jeûn et où j’ai bien bitché avec d’anciens petits camarades de jeu.
C’est la qu’une morue avec qui j'ai travaillé est venue me taper la bise en me disant qu’elle me trouvait « splendide ». « Toi par contre t’es toujours aussi conne » ai-je pensé dans mon fort intérieur – surtout qu’elle s’est faite botoxer le front, ce qui m’a permis 1/ de voir ce que ça donne (pas grand-chose) 2/ de constater que ça n’enlève pas les rides du front.
A part ça les changements d’heure me fatiguent encore plus (même ma box refuse de se mettre à l’heure !), j’ai le nez qui pèle (c’est le printemps), demain je vais ENFIN voir Projet X au ciné, je me suis inscrite à une soirée célibataires (oui, j’ai la foi et je suis inconsciente) et dans 10 jours je suis en VACANNNNNNNNNCES o/
17:13 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, smile
mardi, 20 mars 2012
La tristitude de l'amitié en carton pâte
J'étais pas du tout partie pour faire un post là-dessus, mais je n'ai eu de cesse d'y penser ces dernières semaines, de retourner le truc dans tous les sens, ça fait partie des choses qui me tracassent durant mon sommeil, ce qui n'est jamais bon signe.
Autant que je me soulage ici, après tout, c'est bien ce pour quoi ce blog est fait à la base.
Il paraît que notre groupe d'ami(e)s change tous les 7 ans.
Parfois nous prenons des chemins divergents, parfois ça se termine en eau de boudin parfois… l’amitié se casse la binette sans que l’on sache véritablement pourquoi.
3 amitiés en 7 mois. Une hécatombe. D'autant que, pour qui me connais un peu IRL, je suis plutôt une solitaire. Je compartimente. J'ai toujours eu des ami(e)s, mais peu, et ça m'a toujours convenu ainsi.
3 amitiés, avec 3 filles.
La première, c'est BFF.
BFF et moi ça fait je crois pas loin de 15 ans d'amitié. C'est pas rien. Même quand je suis partie ici on continuait de s'appeler fréquemment, et de se voir tout aussi fréquemment. Et puis il y eût son mec. Elle m’appelait pour me raconter. Ensuite on s’est appelé moins fréquemment, elle s'est mariée, elle a fait un bébé. On s'est éloignées tant géographiquement qu'amicalement. Je lui parlais de mes amours et de ma vie alors qu'elle me parlait couches. Et puis, elle a pris un chemin qui est le sien, que je respecte, mais qui fait qu'aujourd'hui on sera encore moins proches que demain. Elle bosse pas, son marie bosse pas, elle a accouché du second y'a 1 mois, je me souvenais même pas que c'était à ce moment-là, ça me passait au 36e dessus.
Parfois quand je remonte je lui dis pas, même si ça me ferait plaisir de la voir. C'est un signe qui ne trompe pas. Je lui ai dit le plus sincèrement du monde d'ailleurs, l'été dernier je crois, que j'étais triste que nos chemins divergent comme cela, que ça n'enlevait rien à tout l'amour que je lui porte. N'empêche, ça me rend super triste. Mais c'est comme ça.
La seconde, c'est la mariée de l'été dernier. Celle avec qui j'ai fait une partie de mes études, celle que j'ai perdu de vue, qui m'a retrouvée, avec qui j'ai eu l'impression que ces 6 années de séparation n'avaient duré que 6 minutes. Celle qui m'a reproché après son mariage être uniquement venue pour me taper un mec.
Elle était en colère, parce que durant la nuit du mariage, y' avait eu une violente tempête qui avait cassé la sono, que la tente s’était effondrée etc etc. Et que je ne lui avais pas fait de cadeau, ni même signé le livre d'or. Alors non je n'ai pas fait de cadeau type bouquet de fleurs, je n'ai pas vu le livre d'or sinon j'aurais écrit dessus, je voulais faire un cadeau après pour marquer encore le coup – et principalement parce que j’avais pas trouvé d’idée satisfaisante. Ben comme ça j'ai économisé des sous.
N'empêche. Croire que je suis une morte de faim prête à se taper 400 bornes parce qu’une amie pense que je pourrais bien m'entendre avec un mec qui se trouve être lui aussi célibataire et plus si affinités, c'est bien mal me connaître. C’est insultant, c'est irrespectueux. C'est minable.
Nous nous sommes expliquées, je me suis excusée, elle aussi, voilà. Silence radio depuis 6 mois. Quand je suis remontée, je l'ai contacté, à chaque fois elle n'était pas là. Je sais pas si c'était vrai ou pas, je préfère qu’on me dise merde plutôt qu’on me mente, j’ai toujours pas fait de cadeau, voilà.
La dernière, c'est L.
L. c'est une des meilleures amies du Piou. J’ai adoré cette fille dès que je l’ai rencontrée, un véritable coup de foudre amical. Comme mes autres ami(e)s, je l'aime profondément. Mais voilà, je suis confrontée à une situation que d’aucuns trouveraient comique si elle n’était pas problématique : son mari est jaloux de notre amitié. Jaloux comme un pou, un truc de fou.
Le mari de L. moi je m’en fous, j’ai jamais eu d’affinités particulières avec mais je l’ai toujours respecté. Le mari de L. m’a faite pleurer, une fois. Je me fous de savoir si c’était inconscient ou pas. Ça m’est resté là.
Depuis que nous nous connaissons L. et moi nous voyons peu, la plupart du temps chez elle parce qu'elle a un enfant. Et surtout, on se voit quand son mari est en déplacement. Du coup, je ne sais même plus de quand date la dernière fois que je l'ai vue. Le téléphone ? Ben les conf call avec les ami(e)s et les enfants à côté c’est un peu pénible (ça n’est pas propre à L. d’ailleurs, oh que non !), si je tombe au mauvais moment autant qu’on se parle plus tard et dans de meilleures conditions surtout. Et si y'a le mari il pique sa cri-crise, donc on oublie. Résultat je téléphone plus. La dernière fois il lui a fait une scène, j'étais trop mal, de me dire qu'elle allait se faire enguirlander à cause de moi et tout.
Alors au final quoi ? J'ai toujours son cadeau de Noel, je l'ai remisé au fond d'un placard pour ne pas le voir car ça me fait mal au cœur. Le week-end dernier, je lui ai envoyé un texto pour savoir si elle était dans le coin (pour lui donner son cadeau donc), elle m’a répondu « on est là mais pas dispo ».
J'ai eu un haut le cœur. J'ai eu les boules. Je m’en fous du ON c’est TOI qui m’intéresse. J’aurais été en déprime, en détresse, j’aurais eu besoin d’aide pour n’importe quoi à ce moment-là, j’aurais eu envie de faire plaisir, de partager quelque chose de joyeux c’était pareil. Et je me suis dit que toute autre réponse que celle-là m'eût étonnée, finalement.
Alors voilà, je lâche l'affaire, je suis saoulée.
3 amitiés en 7 mois.
Je ne compte pas Supernanie, qui est dans le compartiment « bonne copine » et pas « amie », avec qui je suis quand même partie aux Etats-Unis, et qui n’a plus donné signe de vie. Je ne compte pas non plus ma Princesse, dont je n’ai plus de nouvelles depuis décembre, sans que je sache pourquoi. Quant à mon BFF… je ne sais qu’en penser. Je ne l'ai pas vu depuis juin dernier, j'ai des nouvelles épisodiques par personnes communes interposées ; j’en ai marre d'envoyer des textos auxquels il ne répond pas, de laisser des messages et qu’il ne rappelle pas.
Alors peut-être que ça vient de moi, pourtant j’ai pas l’impression d’être un boulet qui passe son temps à se plaindre, loin de là. Je prends les gens tels qu'ils sont pour ce qu'ils sont. Je n'essaye pas de les changer. J'essaye de leur apporter un peu du bon que j'ai en moi, voilà. J'essaye d'être là, dans les bons et les mauvais moments. J'essaye de tirer mes ami(e)s vers le haut, de positiver pour eux quand ils ne vont pas bien. D'être à l'écoute.
Peut-être qu’ils en ont rien à foutre tout simplement, que cette notion d’ « amitié élastique » leur convient. Parce qu’ils n’ont soi-disant « pas le temps », ah oui le temps, courir après le temps tout le temps, être un « marathemps-nien » c’est la meilleure excuse de tous les temps.
Je ne sais quoi penser de tout cela, aussi je n’en pense rien. J’ai l’impression d’avoir un point d’interrogation collé sur le front.
Je ne veux pas d'une amitié en bois de cagette, ça ne m'intéresse pas. Je préfère ne pas avoir d'ami(e)s à ce compte-là.
Les commentaires sont fermés, il n’y a rien à commenter. Il n’y a rien à ajouter même si j’ose croire au fond de moi que si.
21:37 Écrit par Anouchka dans In my Mind | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, confidences