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mardi, 24 septembre 2013
Love TGV
Parfois, il faut croire que oui, contre toute attente, ça peut te tomber sur le coin du nez. LE truc inattendu et surprenant, que si on te l’avait dit, toi aussi tu te serais bien marrée parce que TROP PAS.
Cas de figure totalement improbable.
Puis, au-delà de tout ce qu’on peut prendre le temps de se raconter, des soirées et des nuits entières, au-delà des points communs et de nos différences il y a des phrases qui valent de l’or. Toi-même tu sais.
Oh j’ai bien essayé de freiner autant que possible, « ne.nous.emballons.pas ». Hahahaha, je ne trompe personne - même pas moi-même. Il a lâché le morceau, même si je le pressentais je crois qu’au fond, je ne m’y attendais pas… si tôt.
C’est irréel.
Et puis, aussi, j’ai plus 14 ans. C’est tellement, TELLEMENT différent. Je ne vacille pas, je ne m’enflamme pas, c’est quelque chose de plus sincère, honnête, profond. Probablement plus mâture.
Je fais peut-être fausse route mais quoi qu’il arrive je vais essayer, une fois encore, jusqu’au bout, malgré les claques que j’ai prises et l’énième prise de risque.
J’ai une trouille monstre, je suis terrassée de peur même. Je ne gère rien du tout compte tenu de l’épais brouillard dans lequel je tente d’avancer (trop facile sinon) et à côté de ça, j’ai pas envie de tout foutre en l’air avec mes incertitudes et mes peurs et mes craintes et mes freins, ça en vaut trop la peine.
Je te jure que si mes visions sont justes, ça va roxer du poney. Il est grand temps de couler du béton pour les fondations.
20:55 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, love etc
vendredi, 20 septembre 2013
35
Les tous premiers IRL à me souhaiter mon anniversaire furent les Floridiens, ma grand-tante, puis Gratteux et le Projectionniste <3
Je n'ai eu ni gâteau ni bougies, mais un énoooorme et magnifique bouquet de Cisco (!!), et un tournesol *cœur cœur*
Le plus chouette des cadeaux était sans nul doute de passer la soirée avec Poto, d'écouter ses confidences, sa main affectueusement posée sur ma cuisse. Amour infini entre lui et moi.
Pour mon anniv', il m'a invitée chez Subway lol, puis nous sommes allés boire des coups, en enchaînant les rires, les souvenirs, nos histoires et peines de cœur ... « J’adore te voir comme ça !!! T'as les yeux qui brillent » ;)
Malgré la fatigue et le froid, ça faisait bien longtemps qu'on s'était pas retrouvés comme ça. Il ne manquait que le GO pour que le tableau soit complet. Jobi joba pour 17,90 euros, et mes rugbymen qui pissent dans les ruelles toulousaines la nuit.
Faisant fi de mes réticences puis de mon refus je fus kidnappée par Numéro 10 : « Allez c'est ton anniversaire, j'te ramène demain matin... » Sa main sur mon épaule, les textos en looseday, le massage dans la voiture... alors on a remis ça et j'ai rêvé que DiNozzo et ses sandales de séminariste partait vivre avec une vétérinaire :s
Le lendemain j’ai testé Zoé et c’était chouette, je lui ai envoyé une photo de moi en Farah Fawcett, « T'es sacrément jolie » awww <3, j'ai ouvert les cadeaux, bu du champ', fait du shopping, récupéré mon masque et mon tuba. J'ai pris l'Autoroute du Pastel avec mes essuies-glaces qui n'essuyaient rien, bu un Bourgogne Aligoté délicieux, « tu me l'a jamais dit, je savais pas ça de toi, j't'avais jamais entendu parler d'enfants comme ça »... J'avais tellement envie de le serrer très fort dans mes bras !
Car malgré les sourires et l'apparente joie de vivre... j'me sens paumée, tellement paumée. J'sais pas où aller. Ça m'a vraiment manqué, ils m'ont manqué, et tant pis j'aurais aimé dire les choses, plus, différemment... j'ai fait comme j'ai pu. J'aimerais tant moi aussi savoir rebondir instantanément.
J'aurais aimé avoir des conseils supplémentaires, d'autres pistes de réflexion mais parfois ceux sur qui on croit pouvoir compter sont cruellement absents. Spa grave.
« Tu es une battante » - oui, et FBI power.
Pour le reste : vive le Sancerre et la crème brûlée poire-caramel.
17:05 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, confidences, toulouse
mercredi, 11 septembre 2013
C'est (pas encore) la rentrée
J’ai remisé les maillots de bain
Alors que Monica Bellucci et Vincent Cassel se séparent, tout comme Clint Eastwood d’avec sa femme après 17 ans de vie commune, l’été touche à sa fin. Les températures ont baissé, finies les soirées piscine / clopes / bières / barbeuq / pizzas, et Jésus est un hoax.
Après mon retour on m’a traînée voir cette daube de Red 2 Bruce qui est toujours aussi choupinou (alors que Zeta-Jones a pris sacrément cher, en plus d’avoir le teint carotte à la Pippa Middleton) ; j’ai aussi revu Hugo Cabret en VO et en compagnie d’un charmant jeune homme fort sympathique et très bien gaulé qui a postulé à Toronto – et dont j’aurais bien volontiers fait mon quatre heures.
Prolongation
A titre préventif je n’ai pas pointé le bout de mon nez à la Bouatte. Pression j’avais avant, pression j’ai toujours – de la différence entre « vacances » et « arrêt maladie » hein, bande de connards. Si je pouvais ne plus jamais y remettre les pieds je le ferai.
En attendant, faire le tri dans sa tête, se poser les bonnes questions, tenter de rebondir, trouver des manœuvres pour contourner l’obstacle, pour arriver au bout sans y laisser (plus) de plumes, et essayer de dormir. Réfléchir encore et encore, milles questions sans une once de réponse, les mêmes qu’il y a 15 ans : que faire de soi, con ?
Dans la salle d’attente
« Vous n’avez pas d’enfants vous, ça se voit ». Et Freud avait une déco de merde discutable, donc.
Tchi-tchaaaah
Cashback. C’est anglais, dramatique et drôle. Si t’as aimé Clerks, cours-y vite, sinon : vois les deux !
Maman. C’est français et contre toute attente grinçant, et ça te laissera forcément pas indifférent.
Mud. Hormis ce magnifique coucher de soleil ça aurait pu être vraiment bien s’il y avait eu de la musique – le Saint E était bien meilleur, et puis j’ai vu une étoile filante.
2 sans 3
Je ne reprendrai pas les cours de gratte cette année. Il va falloir que je trouve un palliatif d’ailleurs. J’ai trop mal au bras, je suis contrainte de me contraindre de ne pas. Je suis dégoûtée, j’avais pas besoin de ça.
Tu veux quoi
Tes allusions salaces n’ont pas eu d’effet sur moi, j’ai pas compris si tu voulais quelque chose ou pas, j’ai pas besoin de ça, j’ai pas la tête à ça. Tant pis pour toi.
Cisco
C’est ce garçon que je viens de rencontrer. Je l'aime bien : il est prévenant, intelligent, il a du savoir vivre, il se remet en question, aime aller à contre courant, tirer les gens vers le haut ; il parle fort, jure comme un charretier, il aime son boulot, se poser des questions, j’aime bien son côté nounours. J’aime passer du temps avec lui, on parle de tout, voyages et Michel Onfray, Fukushima, paternalisme et cinéma, et des moutons qui nous entourent.
Cap ou pas cap ?
Est-ce que se ressembler de part son passé, affectif, émotionnel et familial ainsi que l’éducation que l’on a reçue est néfaste ?
Mettre la barre du physique haute n'est-ce pas un frein lorsque l’on rencontre une personne du sexe opposé qui a les qualités que l’on recherche ?
Quelle part du schéma qu’on croyait être le bon et qui, au final, n’a mené à rien ces temps derniers faut-il jeter ? Après l’échec de Sirius, dois-je m’entêter ou au contraire, essayer encore autre chose ? Comme il l’a dit lui-même, c’est « inattendu et surprenant ».
Je t'interdis de te marrer toi là-bas, je sais pas quoi faire.
A l'ancienne
Poto, et Numéro 10. Il me taaaaaaaaaaaaaaaarde !!
21:58 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, journal intime