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mardi, 17 novembre 2009
Après
Ces quelques jours dans mon sud-ouest natal m'auront fait, comme d'habitude, le plus grand bien.
Ne plus penser au boulot, au quotidien, à ma vie perso qui boit la tasse (à moins que ce ne soit Titanic ?)... penser à dormir, appeler les copains et les copines et organiser le tout.
Je suis enfin allée chez le coiffeur, dans une école de coiffure en fait. 1 heure d'attente, 2 heures de travail, et 46 euros plus tard me voilà mieux.
Le principe de l'école de coiffure, c'est que les coiffeurs a/ en apprentissage ou b/ en perfectionnement sont tous coachés par un formateur. Il vient voir ce que l'élève propose au client, confirme ou infirme la proposition faite, vérifie le travail aux différentes étapes, donne des conseils etc. Quitte à confier sa tête à un(e) inconnu(e), au moins j'étais rassurée de savoir que je ne me retrouverais pas avec la coupe du chanteur de Tokyo Hotel.
Sauf que. La fille qui m'a coiffée ne parlais pas bien français, en fait elle baragouinait vaguement des trucs assez incohérents, le tout en hochant la tête et en souriant. Rien pour me mettre en confiance donc. Et surtout, sous prétexte qu'elle avait été coiffeuse il y a 10 ans (10 ANS PUTAIN), il n'y aurait pas de soucis. C'est là que la terreur est apparue sur mon visage figé, qui s'est ensuite fissuré de toutes parts.
Bref, j'ai usé de tous les artifices et de beaucoup de salive pour que le formateur vienne me voir, et, après avoir fait beaucoup d'huile, je suis ravie du résultat *pousse un ouf de soulagement*
J'ai aussi fait du shopping. Tellement qu'en me promenant à Leclerc j'ai eu une surdose. Je suis allée au ciné, là où j'allais avant.
D'ailleurs ça me fait délirer de reprendre les mêmes routes que je prenais il y a 8 ans. La route qui passe devant mon auto-école, celle que je prenais pour aller à la fac, prendre le métro (et me boucher le nez), la route pour aller au centre commercial, la route pour aller chez les potes... Et c'est dingue comme ça change aussi. Les ronds-points ont fleuri !
Je suis même partie en vadrouille à Trifouillis les Oies (Villeneuve lès Bouloc précisément) pour voir une copine, franchement les gens qui vivent à la campagne ça me dépasse - mais ça leur plaît apparemment.
Et sinon, pour des raisons que je n'ai pas envie de développer ici, à cause (entre autre) de mes hormones, mon cœur palpite à nouveau. Je ne pense qu'à... ça et je me fais des milliards de films.
Pour l'instant il n'y a rien qui vaille la peine de s'enflammer, mais le fait que je me fasse brancher alors que ça fait mille ans que ça ne m'est pas arrivé, eh bien ça fait du bien, déjà parce que je constate que je n'ai pas perdu la main pour envoyer les pieds quand il le faut, et que de deux je plais encore toujours. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, cette sensation fait vraiment du bien.
Après je ne suis pas folle non plus, je sais ce que j'ai, que cela est précieux, et loin de moi l'idée de tout envoyer valser sous prétexte qu'on me fait du gringue et que je le rend bien. J'ai pas fait tous ses efforts pour rien, hors de question de tout jeter à la poubelle.
Mais en même temps... c'est tentant...
Je crois que j'ai un don pour me triturer le cerveau, rencontrer des mecs « bien mais pas top ». J'suis pas née pour des faire les choses comme tout le monde, pour vivre des histoires simples. Tout ce que je sais pour l'instant c'est que je n'ai qu'une vie, que je n'ai plus le temps de perdre mon temps, que je sais ce que je veux et ce que je ne veux plus.
Alors, comme me diraient sans doute beaucoup de mes copines, je me prends pas la tête (enfin, j'essaye ^^).
Déconnecter, c'est aussi pour ça que ça a eu du bon. Pour se rendre compte, un peu plus, de ce qu'on a. Moi j'ai un taff, qui me plaît (relativement), je gagne des ronds, j'ai un toit sur la tête et de quoi manger.
Je fais ce que je veux avec mes nouveaux cheveux, j'ai une voiture, un mec, et quel mec. Un Homme charmant, gentil, sociable, drôle, attentionné, intelligent, qui a de vraies valeurs de respect, de droiture, d'honnêteté et de loyauté. Un mec fidèle en plus, et sincère.
Alors oui tout n'est pas rose loin sans faut. On ne vit plus pas ensemble, on se voit relativement peu souvent, c'est pas simple.
Mais ça vaut de l'or.
16:42 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, journal intime, confidences, love etc, toulouse