vendredi, 24 mars 2017
La haine du mouton
Je cherchais un titre de post, et j’ai pensé à ça. Oh oui tu vas voir comme ce post est joyeux haha.
Donc voilà ça fait 6 mois que l’on a déménagé. 6 mois que je n’ai revu personne de mon « ancienne vie » ; ça fait mal un peu (beaucoup).
Je suis loin à présent, le nez dans le guidon, dans des horaires décalés et trop fatiguée pour prendre 1 heure pour téléphoner. Tu me diras, les autres ne le font pas non plus.
C’est dur. Dur de se dire que la seule personne qui a vraiment envie de te voir habite pour l’instant dans un autre pays.
Je suis continuellement en rogne enfin plus exactement : j’ai la HAINE. Une putain de haine viscérale. De tout, de tous. Et de moi-même avant tout. Je peux plus me voir en peinture, c’est à peine si je me regarde dans la glace.
L’Asticot a eu 2 ans. Après 4 pédiatres on a ENFIN trouvé un professionnel à l’écoute, compréhensif, qui fait son job. Qui voit ce que les autres n’ont pas vu. Qui conseille. Et surtout : qui déculpabilise. Je suis sortie de là en pleurant, à nouveau, mais pour la première fois en pleurant de joie.
Malgré tout, comme pour tout le reste, en ce moment l’Asticot me sort par les yeux. Y’a des périodes comme ça. Là il teste les limites et j’avoue qu’à m’ment donné la cocotte minute saute.
Et il n’en faut pas beaucoup pour qu’elle saute. Les disputes avec l’Homme s’enchainent inlassablement, c’est presque devenu un rituel : de tous les mois à toutes les semaines puis tous les jours.
Soyons honnêtes : le torchon brûle depuis fort longtemps certes mais là ça sent le sapin cramoisi. On écope ou plutôt, on continue à écoper. Je ne sais pas trop pourquoi, pour quoi. Je sais plus quoi faire alors je ne fais plus rien. Je vis en coloc avec un type que j’adore et que je déteste en même temps. Que je déteste malheureusement un peu plus chaque jour. Qui me rend folle, à proprement parler. Et avec qui je baise plus depuis des mois.
J’ai l’impression d’être devenue ma mère. Enfermée dans un couple qui ne l’épanouit pas, elle-même étant trop le nez dans le guidon pour s’épanouir. Quelle tristesse.
Y’a toujours des bien-pensants qui te diront que « rien ne t’empêche de ». Bah si. J’ai plus 20 ans, la fleur au fusil ; y’a trop de paramètres pour lesquels je ne suis pas maître de la situation. Et puis il y a l’Asticot.
C’est ça qui me rend la plus malheureuse. Qu’il assiste à cette débâcle. Ça me tord littéralement le cœur de douleur. Je ne suis que déception, cernes, eczéma, et douleurs au plexus.
Pas un matin où je me lève en étant fatiguée / en n’ayant pas assez dormi.
Pas un matin où je n’ai pas mal au dos / mal aux bras / les cervicales en compote.
Pas.un.seul.putain.de.jour.
La vieillerie ? Naaan. Le trop plein de tout.
Forcément, c’est pile à ce moment là qu’une nouvelle tuile nous est tombée sur la gueule, qui remet ENCORE tout en question : l’avenir de notre « famille », le comment payer les factures (mais vive le choix d’être locataire) etc.
On ne sait pas ce qui va se passer, ni quand ça se passera, ni même si ça va rester au stade de bla bla bullshit ou se réaliser pour de bon cette fois. Mais c’est éprouvant. Pas pour moi j’avoue, moi je m’en fous, j’ai connu bien pire, je sais gérer ce genre d’emmerdes. Mais le soutien que je pourrais apporter dans cet épreuve m’est revenu comme un boomerang en pleine poire, car c’est blanc ou noir mais le gris n’existe pas (et c’est fort dommage). So long and thanks for all the fish…
Tant qu’à faire, à présent impossible d’annuler les vacances en famille. Impossible d’annuler MES vacances, seule, ma première véritable pause en 3 ans.
J’avais carte blanche, comme avant en quelque sorte. Tu vois pour ça, j’avais envie de voyage, d’Espagne, d’Angleterre, de Berlin, d’Aix les Bains. Et puis je me suis rabattue sur ce que je connais car au final, si je suis honnête avec moi-même : je n’ai pas l’énergie aujourd’hui de partir seule à l’aventure. Je vais laisser mon fils à son père une semaine durant, t’as pas idée de comment ça me mine, comment ça me stresse qu’il change les serrures foute en l’air tout le boulot que j’ai accompli, qu’il sape toutes les règles établies. Tellement dur de faire, tellement aisé de déconstruire.
Mon programme fait vraiment envie : probablement trainer en pyjama, regarder les films que j’ai téléchargés, aller faire du shopping, peut-être voir quelques potes.
Ce post est probablement totalement décousu, comme le sont mes idées, mes sentiments, et ma vie globalement.
Je suis allée chez le coiffeur, ça ne change pas l’environnement ni ce que je ressens en-dedans, mais au moins, je vais me la péter grave. Se réapproprier l’estime de soi commence un peu par là, non ?
23:08 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, journal intime
mercredi, 17 février 2016
De quoi j'me mêle ?
On l’a déjà dit mais malheureusement on le répète encore : il serait bon que chacun s’occupe de son cul. Je certaine que le monde fonctionnerait mieux si chacun appliquait ce précepte à lui-même – et balayait devant sa porte avant celle du voisin accessoirement.
L’Asticot m’ayant refilé son rhume je suis malgré tout de relative bonne humeur, sauf lorsqu’il s’agit d’interagir avec mes concitoyens, surtout un mercredi, surtout un mercredi de vacances scolaires. D’ordinaire soyons francs, ça me casse les c*uilles : j’aime pas que les gens viennent me parler, même si les 3/4 du temps c’est gentil ça me saoule.
Tout a commencé au supermarché. Y aller un mercredi de vacances scolaires est un bon plan, surtout lorsqu’il fait beau comme ce fut le cas aujourd’hui. Pas un chat dans les rayons. Je fonce à la caisse libre-service, pendant que je scanne mes articles l’Asticot décide de se rebeller : il s’enlève sa sucette, pousse un cri, défait son lacet de chaussure, s’enlève la chaussure, vire la chaussette. Entre temps j’avais payé, je récupère chaussure et chaussette, remet la sucette, enfourne toutes les courses en vrac dans le panier sous la poussette, le petit pied nu s’agite sévère, je récupère le ticket de caisse pour ouvrir la barrière lorsqu’un gars du supermarché me demande si je veux bien prendre 5 minutes pour vérifier mes achats en les rescannant… [grmbmglbmblr intérieur] J’ai été gentille et polie et souriante (je suis malade) mais no way José, tu vois bien que c’est pas franchement le moment idéal là donc oublie-moi et laisse-nous nous barrer.
Vînt ensuite le temps de la promenade.
Le mercredi, les gens qui promènent errent l’air paumé. Des mères seules, des familles, des vieux. Bon les vieux c’est partout, tout le temps, à force on s’habitue. Pour les autres, je me demande si ces gens-là travaillent, des fois (obviously la réponse est : non / pas le mercredi).
Mais le mercredi des vacances scolaires, c’est la 11e (méconnue !) plaie d’Égypte : sur l’échelle de la douleur dans le fion elle se situe aux environs de 12.000. Tu peux te dire que changer de lieu de promenade changera la donne ? Que nenni.
Partout des vieux, des tas de vieux, et des familles avec des gamins qui ne crient pas mais qui hurlent, tout le temps ; alors certes on me répondra qu’un gamin a besoin de s’exprimer, qu’un gamin ça crie, oui anéfé c’est normal ; néanmoins un gamin qui hurle a priori sans raison déjà c’est peut-être parce que ses parents gueulent sans arrêt pis ptêt que tout le sucre qu’on lui refile n’y est pas étranger (je dis ça je dis rien)… Bref.
Les mêmes gens errent, tels des zombies, traînant les pieds, poussant des poussettes, des landaus, des tricycles, des trottinettes vides, des vélos vides. Ils prennent toute la place sur le trottoir, s’étalent encore plus en largeur dès que cela est possible, sont étonnés que d’autres adultes les dépassent, « sans doute pressés » doivent-ils penser.
Je finissais de donner son goûter à l’Asticot lorsque Mawie-Théwèz m’aborda… au début j’ai cru qu’elle voulait que je lui fasse de la place sur le banc, tout en vaquant à mes occupations j’ai vaguement prêté attention à ses propos (« vous parler » […] « solutions » […] « conflits familiaux ou de couple »…) et vu au même moment qu’elle sortait de sa besace un fascicule. STOOOOOP !!! Zombies, mercredi, vacances scolaires, et manquait donc un ersatz de témoin de Jéhovah.
« Bou sabez je de crois pas en Dieu » lui répondis-je aussi aimablement qu’il m’ait été possible… Désarmée par la rapidité de ma réponse n’ayant pas commencé à me parler de quoi que ce soit de concret, elle essaya d’aborder le sujet d’une autre manière, et alors que je continuais mes petites affaires je voyais son fascicule s’agiter vers ma main… Je dus réitérer plus fermement toujours en souriant ce qui mit fin à ce court échange qui me sembla durer une éternité. LAISSEZ-DOUS DRANGUILLES MERDE.
Afin d’éviter la horde de zombies au retour de la promenade (passées 16 heures ils sont plus nombreux) j’ai marché à contresens sur la piste cyclable. Personne sur mon chemin hormis le soleil jusqu’à ce que je croise un type qui pédalait comme un facteur, et qui a trouvé bon 1. d’ouvrir sa gueule pour me dire que 2. attention MADAME j’étais sur une piste cyclable. Un « connard » eût été de bon aloi mais je me suis donc contentée d’un « une poussette ça a des roues merci monsieur ». Pfff, même ma répartie est balade.
Finalement vivre à la campagne c’est bien. Ou vivre dans une grotte, mais y’a pas la fibre (hé oui, j’ai toujours aimé cette référence) et pour promener alentours c’est pas forcément facile.
En attendant, vivement que les vacances scolaires soient terminées hein, que mon rhube puisse aller en paix.
21:12 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, santé
lundi, 16 février 2015
Four traditionnel ou à chaleur tournante
37 semaines, je n’ai toujours pas démoulé. Toujours plus de coups de pieds et de contractions utérines, mais « c’est normal », je suis saou-lée -_______- Alors certes c’est bien joli de m’obliger à grossir couver et c’est pour la bonne cause, mais me répéter que je vais accoucher avant terme, « d’ici une semaine / 15 jours », et au final me mener en bateau, ça, ce n’est pas joli du tout ; je suis en colère, je suis triste, j’essaye de faire bonne figure mais au final, je pleure à chaudes larmes sur mon oreiller.
Et puis c’est pas comme si j’attendais avec impatience les sushis, les tartares, le camembert et autres fromages au lait cru, manger une pomme sans la peler, les binouzes et le Chablis. Non, c’est pas comme si.
Pour arranger le tout, je n’ai toujours pas trouvé de famille d’accueil pour le Chat de l’Enfer, bah oui c’est moi qui m’y colle vu que l’Homme m’a dit s’en être occupé et qu’en fait NON -______-
Sinon le Grand Chef nous a incidemment demandé si nous allions faire baptiser l’Asticot : quoi le fuck j’ai envie de te dire.
Il faut savoir qu’à la base il exècre au plus haut point ce qui lui rappelle de près ou de loin le prêchi-prêcha auquel il a été vacciné de force (d’où les nombreux Noyel volontairement gâchés) (il aurait pu éviter de faire ce même forcing avec moi) (bref). Ça a bien fait marrer la Reine Mère, pourtant vaccinée de force elle aussi.
Les souvenirs qu’il me reste du catéchisme sont que nous regardions « Santa Barbara » à la télé chez ma copine après. Le début d’une vie de pècheresse en somme. Puis vint la période « église le dimanche » où j’étais enfant de cœur (ce qui était sympa puisque je chantais) (mais les moments de chants sont très courts comparativement au temps infiniment long durant lequel tu zzzZZZZzzzz gentiment le cul sur ton banc).
Après la communion c’est devenu vachement plus fun (tu noteras l’ironie du propos), l’ostie rappelant un peu le pain azyme mais surtout parce que dans le sud-ouest, le prêtre mettait du vin rouge dans son calice et les gamins faisaient la queue pour s’en envoyer une lichette – moi la première, tu te doutes.
Il y eût aussi cet espèce de « week-end d’intégration » dans une vieille bâtisse entourée d’un magnifique champ avec un vieil arbre tordu au milieu où je ne trouvais rien à dire au prêtre durant la confession obligatoire (et pourtant des conneries j’en avais faites) (je me suis contentée, je crois, d’un « je n’ai pas été gentille avec mes parents ») (huhu). Fait notable, les filles couraient après les garçons en jouant à trap-trap, et j’ai marché dans une énorme bouse de vache – juste avant ladite confession, mécréante jusqu’au bout je te dis !
Quelques années plus tard, on m’affubla d’une aube et d’un cierge, et par je ne sais quel enchantement il s’en fut terminé de mon « éducation religieuse ».
Comme l’a dit Titiou : « Dieu, si tant est qu’il existe […] a surtout organisé des trucs comme la photosynthèse des géraniums ». Perfect résumé is perfect. Fait non négligeable, ni l’Homme ni moi ne croyons en Dieu. La bonne blague hein ^^
Bref. On a enfin reçu le sèche-linge et la nouvelle voiture, la Cracotte est au taquet et les Hautes Instances le sont tout autant, enfin si Môssieur l’Asticot veut bien montrer le bout de son nez. A BON ENTENDEUR HEIN !
20:31 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, journal intime
lundi, 26 janvier 2015
Mr et Mme Peuplu ont un fils
Et l’ont prénommé Jean.
3 cheveux blancs, + 10 kg à 7 mois de grossesse (merci l’alitement), 10,5 de tension, 1 nuit de sommeil à peu près correcte pour 7 nuits épouvantables, le compte est bon je suis à *ça* de péter un gros câble.
A défaut, je suis super méga déprimée comme le prouve l’eczéma sur ma figure. La sage-femme m’a conseillé de me la jouer cool, huhu comment te dire : en plus d’avoir l’obligation absolue de ne plus rien faire du tout (et donc de ronger mon frein puisque cela fait bientôt 3 mois que ça dure) (en plus de m’abrutir complètement de télévision), le Chat de l’Enfer reste LA cause principale de mes « tracas » et LE point de discorde majeur entre l’Homme et moi. Mais je ne cèderai plus pas, et je ne culpabilise plus non plus ; je me suis détachée petit à petit, cela fait 4 mois (4 MOIS !) qu’on en parle, ça n’a que trop duré. C’est déjà assez pénible qu’il se barre dès qu’on évoque le sujet – moi j’aim'rais bien mais j'peux point – donc stop, end of the story.
A part ça, l’Homme a *encore* été malade, cette fois je l’ai envoyé fissa chez le médecin, parce que la rengaine « non mais c’est rien ça va passer avec du paracétamol » ça ne marche pas, surtout sur une trachéite. Donc au lieu que ce soit lui qui ait été en quarantaine ben ce fut moi, et si j’avais pu, crois bien que je me serai barrée trèèèès loin :(
Celles qui savent savent, l’Homme malade est un véritable casse-couilles : il ne fait rien (= il va mourir), il erre telle une âme en peine du lit à la douche puis sur le canapé, mais bizarrement il trouve des forces pour appuyer sur la télécommande de la télé et s’occuper de son putain de Chat de l’Enfer de merde. Non je ne suis pas à bout du tout, non non.
D’ailleurs comme ça me manquait je suis moi aussi allée chez le Doc : tomber malade sans sortir de chez soi, c’est tellement sioupayr. Tant qu’à faire j’ai également fait un petit tour par la case hôpital.
L’Asticot quant à lui se porte comme un charme (et c’est bien le plus important), ah ça pour remuer, il remue !! Idéalement faut que je tienne encore 3 semaines, 3 PUTAINS DE SEMAINES t’imagines pas comme c’est long. Me restent les sacs à préparer pour la maternité et ensuite yallah, on fera tout ce qu’il faut pour le démoulage.
C’est que j’ai une bouteille de Ruinart qui m’attend, moi !
20:48 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : blabla de fille, journal intime
jeudi, 24 juillet 2014
L'été en dent de scie
Un coup il fait beau et chaud, puis hop ! un coup de mistral et on se les gèle… il n’y a pas une seule fois où j’ai eu froid en allant à la plage, c’est tout bonnement scandaleux.
Pour le reste c’est la mémerde : les sangliers fouillent dans les poubelles, avec l’Homme c’est… « pas facile » (pléonasme), j’ai tout le temps mal à la gorge, et mal au dos, et mal au plexus. Oh et nouveauté de cet été 2014 je ne supporte plus l’alcool, qui me colle de monstrueuses insomnies. Je suis un peu exécrable légèrement sur les nerfs en ce moment je pense #zénitude #lol. Je suis allée faire un modelage pensant que cela me relaxerait, ah ben au moment où ça commençait à faire effet c’était terminé, dommage. Je vais tenter l’acupuncture, je n’y crois pas plus qu’à autre chose mais vu que rien ne fonctionne, je n’ai rien à perdre à essayer.
En attendant j’ai acheté un vernis, un maillot de bain, du parfum et des nouvelles lunettes de soleil. Et j’ai rentré les poubelles dans le garage.
Bien qu’il n’y ait pas d’obligation de résultat je m’accroche de toutes mes forces ; il reste peut-être un peu d’espoir là, tout au bout.
20:20 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, triturage de cerveau
samedi, 20 juillet 2013
De la pollution
La pollution, partout, tout le temps. Dans l’eau, dans l’air qu’on respire mais surtout, là où on ne s’y attend pas : au travail. Remplace le mot « pollution » par le mot « con » et ça marche aussi. La pollution se répand, partout, le con c’est pareil.
Et à la Bouatte je suis polluée, en permanence. 7 heures par jour, 5 jours par semaine. Ça fait beaucoup. En période estivale tu croirais que la pollution est moindre, que nenni ! Moins les gens bossent, plus ils sont tendus !! C’est bizarrement à ce moment-là qu’ils veulent entreprendre de grandes choses – c'est-à-dire faire du ménach ; mais entre ceux qui sont fatchigués (ou avec un gros poil dans la main hein), ceux qui sont « trop charrette » et qui reportent ça en Août… oh bah oui Août c’est bien, en Août mon bras en mousse et moi-même serons de l’autre côté de l’Atlantique vous ferez ce que vous voudrez avec vos boîtes d’archives et vos classeurs – comme vous les mettre au cul ou faire l’avion avec :D
Alors quand un vendredi matin à 09h10 on vient te « recadrer » parce que tu arrives en retard heu comment te dire… je plaide coupable, oui j’arrive en retard, tous les jours ou presque. Et j’en ai vraiment plus rien à foutre.
En même temps c’est super, « ON » a découvert ça alors que ça fait deux mois que ça dure lol. Le tout avec un discours toujours super bien ficelé : « ON m’a fait remarquer que » blablabla - et quand tu demandes qui est « ON », tss tss peu importe !! T’es en tort et en plus tu cherches à comprendre qui a intérêt à te mettre des bâtons dans les roues ? Rien de plus simple : mets-toi donc bien à l’abri derrière on ne sait qui (tu notes le jeu de mots), le fouteur de merde en question ayant les couilles à l’envers depuis 10 jours et cherchant par tous les moyens une brèche dans laquelle s’engouffrer pour me faire chier. Et n’ayant surtout pas les couilles de me dire les choses en face surtout. C’est peut-être de là qu’est originaire le mot con-stipé remarque ?
Tu sais nous les filles, quand on est petites, on a besoin qu’une copine nous tienne la porte des toilettes. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça. A la Bouatte, j’ai Tic et Tac. Quand Tic sort fumer, il y va avec Tac. Et inversement. Ils viennent se chercher l’un l’autre, tu verrais le manège c’est pathétique. Mais pas autant que mon collègue qui s’est *roulement de tambour* remis à fumer pour accompagner Tic et Tac. Oui oui, tu as bien lu. Si tu clopes pas et que t’as besoin de discuter d’un dossier, tu devras accompagner Tic ou Tac ou les deux quand eux vont cloper. Et si tu veux te faire bien voir tu calqueras ton manque de personnalité sur un des deux ci-dessus cité : le melon tu prendras, tout sur tout tu sauras, réponse à tout tu auras, calife à la place du calife devenir tu voudras, rien d’autre que ton avis tu n’écouteras (exception faite de ceux sur qui tu te calqueras). Et par « non mais » toutes tes phrases tu débuteras. Comme dirait le Projectionniste : bande de fils de pute.
Ce n’est pas une nouveauté que je veux me barrer de la Bouatte, ça fait des années que j’en parle, des années que ça dure. Et pourtant je suis toujours là. La faute à moi, la faute à l’inexistence d’emplois pour moi, ici ou à là-bas. La faute à pas d’chance sans doute aussi.
Mais là franchement, se faire presser comme un citron alors qu’on taffe, et qu’on taffe très bien, et qu’on ne te laisse rien passer franchement c’est abusé. J’ai jamais prétendu être irréprochable, mais dans mon boulot très honnêtement, je le suis à 95%.
Tu comprends je vois bien venir le manège : j’ai demandé à ce que mon statut soit réévalué, et le salaire aussi par conséquent. « Mouiiiiiiiiiii mais tu comprennnds … » blablabla stérile, et là ni une ni deux c’est l’occasion rêvée pour qu’on me réponde par la négative. Trop facile.
Alors tu sais quoi ? J’ai illico regardé les petites annonces, bim j’en ai trouvé une sympa, bam dans la foulée j’ai postulé, je vais postuler partout pour tout, et je vais tenter d’obtenir un bel arrêt de 1 mois à compter de mon retour de congés, pile quand l’activité est énooooooooooooorme, pile quand toute cette belle bande d’enculeurs de mouches va me tomber dessus à bras raccourcis avec un monceau de travail, pile pour mon anniv surtout.
Comme une bonne journée de merde n’arrive jamais seule, je n’ai pas pu me faire rembourser les chaussures qui me scient les pieds, et je dois me traîner à La Poste chercher un recommandé (= une autre idée de la mort).
Je suis toujours à la recherche du graal d’un appart, et comme ils se louent en deux jours autant te dire que c’est pas facile facile. Pour le premier le proprio m’a prévenue de « faire attention au chien », un magnifique bouledogue français blanc assorti à mon slim qui devait crever de chaud enfermé là. Ça m’a fait trop de peine ; ça et le fait que l’appart soit adossé à une restanque, qu’il faille traverser la caillasse du parking pour y accéder, et qu’il y ait un chantier en face huhu. Quant au second, je ne l’ai même pas vu, puisqu’il a été loué avant même que mon rendez-vous soit honoré :/
Quoi qu’il en soit, je vais revoir l’appart qui est pas mal mais peut mieux faire, pour en être certaine, plus que 2 séances de kiné, plus que 10 dodos « ouvrés » avant que tous ces connards de merde se barrent.
Heureusement, il nous reste les ami(e)s ; et de la bière, et de la glace au chocolat, et des Menthol. Demain session rôtisserie, j’espère prendre un coup de soleil (ailleurs que sur le nez hein) j’ai jamais été aussi blanche un mois de juillet.
Tout fout le camp.
00:13 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, taff
mercredi, 22 mai 2013
Novembre en mai
Ma crève a fini par passer, maintenant ce serait bien que le printemps se pointe enfin. Vent, soleil, temps mitigé, vent, orage, soleil, pluie pluie pluie.
Samedi dernier par exemple il a plu toute la journée sans discontinuer. Evidemment, j’ai un nouveau dégât des eaux, enfin disons que j’ai deux nouvelles infiltrations d’eau, à deux endroits inédits – en plus de l’infiltration « habituelle ». Passion sinistre habitation, rendez-vous d’expertise blablabla. Y’a pas 36 façons de le dire, alors je le dis : ça me casse les couilles bien violent. Je serais bien mieux dans un pick-up à chasser les tornades, j’te l’dis moi.
L’avantage du lot de merde(s), c’est qu’il arrive en lot, et qu’après, normalement, ça passe.
Après Titine qui tombe en rade, le clou qui se jette dans le pneu, « ah et faudra aussi prévoir de changer le soufflé de cardan et les pneus », et le contrôle technique, et la visite pour l’entretien. Quand j’aurais le temps – c’est-à-dire si je termine un jour mes séances chez le kiné – je pourrai faire le tour des concessionnaires pour envisager de changer de voiture. Bon ok il faudra que je vende un rein d’abord, mais là, j’ai plus le choix.
Je me suis faite attaquer par une guêpe, moi qui d’ordinaire maintiens un semblant de self-control avec les insectes là, pas du tout, pouf surprise, pouf le portable qui valse dans les airs. Bilan : un coup sur le pourtour, mais vu le lancé et la hauteur de la chute, ça aurait largement pu être pire (on se console comme on peut).
« Tu ne devais pas avoir de la visite ce mois-ci ? » Hahaha, c’te vaste blague.
T’inquiète m’man, je sors. Je sors pour combler le vide, j'en parle pas pour pas craquer, plus j’avance et pire c’est, à croire que c’est ma putain de destinée ; puis je culpabilise parce que mes finances sont dans le rouge crâmoisi, j’étais à *ça* d’annuler le GPE. Et, non contente de me remonter le moral, la Reine Mère m’a interdit de le faire. J’ai enfin réservé l’avion, le roadbook est quasi bouclé, mais j’avoue que j’ai plus trop le cœur à ça.
Je n’ai pas de nouvelles de Mr Réservé, je ne rencontre pas de mecs intéressants, je me fais brancher par des quarantenaires grisonnants (au s’couuuuurs), j’ai revu un mec qui m’avait vaguement draguée, « Oh moi rien, toujours pas d’boulot, moto, kite, copine ». Les mecs qui l’air de rien placent qu’ils ont une copine tsé.
Parce que je suis née un 13 et que mon anniversaire tombe un vendredi, j’ai dit que 2013 serait MON année. Haha.
Certes l’année n’est pas terminée mais en juin on peut dire que c’est cui-cui cuit presque dur si tu veux mon avis. Autant pour le job que pour… le « reste ». fuck.
Sinon ? Sinon le bois de ma gratte se fendille ; je me disais justement qu’une croisade supplémentaire ne serait pas de trop hein laule.
Le mois de mai, c’est la denrée.
Et puis, la Bouatte. Les semaines de 5 jours, cette abomination. Mais comme je ne perds pas le nord, avec le départ prochain de la Tige, j’ai commencé à faire du barouf ; à n’en pas douter j’aurai les objections habituelles mais c’est fait et c’est bien fait, chacun sait à quoi s’en tenir. A suivre.
Malgré tout, dans les « bonnes choses », j’ai vendu mon ancien téléphone à l’adjointe d’un maire, Prof me complimente sur mes progrès (je pense signer pour une année supplémentaire), et non contente d’avoir reçu une carte de Poudlard *cœur cœur*, mes ex-BP m’ont invitée en Mordor pour la fête des mères. On peut dire ce qu’on veut, idée derrière la tête ou pas : mes ex-BP >>>>> all.
Tout cela n’explique pas comment, après la culotte retrouvée dans le sac de l’aspirateur, j’ai retrouvé une culotte dans la poche d’un pantalon.
22:06 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, journal intime
samedi, 27 avril 2013
Le compte est bon
C'est mathématique : quel que soit le véhicule, son utilisation, sa façon de conduire, le ratio coût / emmerdes est proportionnel à son obsolescence. C'est inévitable, même si on fait scrupuleusement l'entretien. Passées 120.000 bornes, même si elles tiennent la route (point humour), les bagnoles sont un gouffre financier continu.
Comme elle faisait un bruit chelou, j’ai emmené Titine au garage.
« Elle fait quoi votre voiture ? »
« Elle a... comme un chat dans la gorge »
« Faut lui donner des pastilles »
« Faites démarrer le moteur » (va chercher un collègue) (ce qui n'est jamais bon)
« Appuyez légèrement sur l'accélérateur » (écoute le bruit, va chercher ENCORE un autre collègue) (pas bon du tout là)
« Ok c'est bon coupez le moteur ».
Collègue 2 s'en va, collègue 1 reste à regarder du côté d'un phare, je sens le truc arriver gros comme une patate, le mécano revient avec UN STÉTHOSCOPE, on se marre, je redémarre, il réécoute, collègue 1 aussi, hochements de tête, je coupe le moteur.
Verdict : des antibiotiques et du sirop. Et l'alternateur à changer :((
Bonsoir, ça vous fera 286 €. Deux cent quatre vingt six putain d'euros sa mère.
Si je n’avais pas fait l’imbécile comme il me l’a justement dit, j’aurais directement téléphoné au Garagiste – ça m’aurait ptêt' « coûté » un lancé de culottes, mais pas un rein. Et bien sûr ça arrive pile poil avant mes vacances ! ET pile poil après que j'ai fait beaucoup trop de shopping…
Cerise sur le gatal, je n’ai pas pu obtenir de rendez-vous avant mardi, j’ai donc été contrainte d’annuler tous mes plans de ce week-end, tristitude. Oh et puis à cela s'ajouteront la visite et le contrôle technique à refaire dans quelques mois. Mourance.
Hier, je ne suis donc pas allée chez Mr Apéro, qui continue de m’inviter.
Avant que lui ne s’y rende, j’ai débriefé la dernière soirée avec le Garagiste, qui termine une phrase sur deux par un « tiavu » de circonstance lol.
L’excuse que cette truffe lui a donnée est qu’il avait bu, moi j'avais peut-être fumé mais je peux te dire que son attitude de boulet intersidéral galactique n'avait rien à voir avec l'alcool, ça a tout au plus exacerbé son côté stupide de macho à deux balles. Le Garagiste m’expliqua qu’il n’a pas voulu intervenir (on aurait gagné du temps, enfin surtout moi), qu’il pris certaines remarques de Mr Apéro pour lui, et qu’il le considérait comme un pote, pas comme un ami. Ce qui est clair, c’est que voyant que je m’intéressais à un autre que lui ça l’a fait chier. Et le fait de lui dire que j’avais un mec ça l’a tué.
Le Garagiste me confia également avoir dit à Mr Apéro que je lui avais donné mon numéro (je le donne à qui bon me semble, on est d'accord), à la suite de quoi il s'était lentement mais sûrement fissuré, tellement bien qu'il s'est un peu trop appuyé sur une moto, qui tomba sur un scooter, qui renversa de l'essence un peu partout... et Mr Apéro dans son immense courage a planté le Garagiste à nettoyer son merdier.
Tout ça me fait bien marrer, le Garagiste prend lentement mais sûrement son temps (coucou ! je te vois arriver !), Mr Apéro est vert de rage de s’être pris un râteau mais il s’accroche cette arapède lol.
En parlant de moules, la Tige s'est faite avorter, sauf que ça n'a pas marché. Comme elle a une maladie du bide (une RCH) elle n'a pas pris le RU mais un autre truc, qui a la base soigne les ulcères. Bref, contrôle d'alcoolémie sanguin, reprise de pilule pendant deux jours, et... il s'avère qu'elle est toujours enceinte. Hier à la Bouatte il y eût ce moment ragoûtant où elle partit en catastrophe aux toilettes, et où elle me raconta ensuite avoir expulsé quelque chose de visqueux blabla, merci de ta sollicitude qu’elle ajouta (mais j’ai rien sollicité du tout mouaaaa !).
Je serai elle, je changerai de gynéco.
Sans transition, grâce à FB qui nous permet un stalking constant (ie. veiller au grain et avoir un oeil sur les véroles), j'ai appris que la mariée - celle qui m'avait reprochée de m’être tapé 400 km non pas pour elle mais pour David - avait démoulé du second.
C’est le moment où le Photographe me demanda si j’étais célibataire. Alors il est très sympa, intelligent, plutôt mimi musclé et bien fichu, mais non, c’est pas parce que je suis sympa avec toi que bim boum pan tagada tsoin tsoin faisons voltiger ma culotte dans les coins.
J’y repensais à eux tous : David, Capchef Pimpon, Sirius… j’aimerais qu’un homme me drague, qu’il me surprenne, j’aimerais me faire attraper par surprise oui, voilà, pas que je le vois arriver à dix mille bornes comme c’est à 80% le cas. Ça me changerait un peu. Donc si on vous demande, je ne suis pas célibataire hein. Ni pour les boulets, les cons, les jmenbatslesc, les velus, les plus petits que moi.
Enfin en attendant je suis en vacances, dodo, guitare et vernis à ongles ; et préparation de mon GPE (Grand Projet Estival) dans la région Chaudière-Appalaches (la rivière Chaudière ! LA RIVIERE CHAUDIERE !!), là où l'on ne dit pas newsletter mais infolettre et blogue G.U.E *cœur cœur *
22:59 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, voiture, journal intime
mercredi, 30 janvier 2013
La guigne
C’est pas que le nom du chat dans le film « mon beau-père et moi ».
Beau Blond a donc, à nouveau, reporté sa soirée, soirée dont j’avais parlé à Prof qui, malgré un concert, était motivé pour me rejoindre ; la factrice et son nouveau copain ont tout fait pour débaucher du monde pour aller au ski (connasse) et ont vraisemblablement réussi. A la place je vais aller faire les courses et m'empiffrer en regardant la finale de Koh-Lanta, sioupayr.
Quand j’ai revu Prof il était fatigué en raison d’insomnies (ah ben tiens !), il s'est fait mal au doigt à force de trop jouer, « en plus je joue deux fois cette semaine », on a reparlé du concert de samedi avec des private jokes inside, je lui ai vaguement reparlé du fait que j'avais pas du tout sommeil en rentrant, pas de commentaires, voi-là.
Il m'a fait bosser un truc que je déteste et où je suis nulle, je déteste le sentiment de nullité et de galérer ma race, même s'il faut en passer par là pour apprendre. Ah un moment il m'a dit : « fais pas ta timide », il a bien vu le rictus que j'affichais sur mon visage et qui en disait long. Et puis j'ai levé le nez de mes cordes, il était debout devant moi, mes yeux sont tombés sur son paquet, qui comme le nez de Cléopâtre, était fort joli. Je me suis retenue de sourire niaisement.
Donc voilà, rien ne me dit qu’il serait vraiment venu mais quoi qu’il en soit : chier-chier-chier-chier-chier. Peut-être que le truc en sous-marin le fera réagir, qui sait.
Pas de nouvelles de Fredmich qui a disparu du paysage, on doit aller ensemble au karting sur glace, déjà DiNozzo a annulé je sens que je faire de même (quitte à me ridiculiser à la patinoire je préfère que ce soit avec des amis).
Je ne reçois que des réponses négatives, le pompon étant ce mail m’annonçant la clôture de la session de recrutement, à laquelle je n’ai même pas été conviée :( J’ai bien fait d’avoir gardé des jours de congés dans l’éventualité d’un / plusieurs entretiens tiens.
A part ça je me suis pincé la pulpe du doigt avec un crabe (= un ôte-agrafes), et CA FAIT SUPER MAL. J’aimerais bien avoir la baraka, ça changerait un peu.
21:29 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, journal intime
lundi, 24 septembre 2012
Racket organisé
D’ordinaire lorsque je me rends chez Beau Blond je me gare au parking, c’est pas cher et c’est à deux pas de chez lui. A présent que je commence à bien connaître le quartier, j’ai repéré 2 endroits où me garer sans payer (je suis partisane du marche-plutôt-que-paye) ; il n’y avait pas de place au premier endroit, j’ai opté pour le second, au début d’un boulevard d’environ 2 km de long devant un horodateur (à cette heure-là ce n’est plus payant – tu me connais j’ai vérifié).
Un Bloody Mary et un coca plus loin, je pars de la soirée avec un début de migraine, sans doute dû à la fatigue. Je remonte le boulevard, je remarque les barrières, je tiens ma veste il ne fait pas très chaud. Et puis, quand même, il ne me semble pas que j’avais garé ma voiture si loin. Je m’arrête, et observe que tout le long du boulevard, il n’y a pas plus aucune voiture, mais uniquement des barrières. Idem de l’autre côté de la route. Ohoh. Plus.de.voiture.du.tout. Fourrière. Meeeeeerde.
Je fais illico demi-tour, pensant immédiatement à qui téléphoner en cas de pépin (le Piou), cherchant en vain un quelconque panneau de signalisation, au sol, dans un arbre, un quelconque affichage règlementaire, sur une barrière, sur l’horodateur… que dalle.
Le seul panneau est un joli dessin sur une des barrières, qui me confirme bien la mise en fourrière. Sans numéro de téléphone bien sûr.
Je rentre chez Beau Blond ventre à terre, je croise l’israélien et sa pouffe assis sur un trottoir (il lui chantait la sérénade, c’était putain de pathétique).
Malgré ses 4 grammes d’alcool dans le sang, Beau Blond a été au top : vite vite trouver le numéro de téléphone et l’adresse de la fourrière, vite vite aller dehors pour téléphoner (on capte pas dans la batcave), et rester à mes côtés tout du long en mémorisant le chemin pour se rendre à la fourrière, chemin que je ne connais pas, et qui se trouve à une bonne vingtaine de minutes à pieds de là. Fuuu.
Dans le même temps et par chance, 3 personnes étaient sur le point de partir, un couple et un tout seul, 2 voitures à eux 3 qui partaient dans cette direction-là. Je négocie l’innégociable, je demande un coup de main, l’épine le pied la misère, pauvre petite blondinette esseulée que je suis. En même temps je garde le sourire, après tout je sais où se trouve ma voiture, j’aurais été autrement plus emmerdée si on l’avait volée. Beau Blond s’excuse alors qu’il n’y est pour rien, franchement encore une fois il a été super à mes côtés.
Nous voilà partis. Non contente d’avoir une migraine qui commence à augmenter, j’ai le plexus en vrac, et j’ai froid. Et mon samaritain (d’ordinaire la bite à la main, surnommé « le Renard » par Beau Blond ce qui veut tout dire) aka Mr la Science, qui habite dans le Var, me parle de son Nexus qu’il est bien parce que Androïd sans fioritures Samsung, et qu’il écoute uniquement des BOF car il n’a plus la télé mais une carte de cinéma illimité. J’ai.trop.mal.au.bide.putain.
Nous arrivons à la fourrière, au cul du cul du loup, où je poireaute bien 20 minutes à me geler les miches : ben oui, y’a la queue, je suis pas la seule à m’être faite embarquée. J’apprends ainsi qu’un triathlon est prévu de passer où je m'étais garée, qu’il y a eu un arrêté municipal d’affiché, où on sait pas mais pas là où je stationnais.
Bref, carte-grise-carte-d’assurance-permis-de-conduire-du-véhicule-sivouplé-je-prends-uniquement-la-carte-bleue-ou-des-espèces-pas-de-chèques et 119 euros plus loin (PUTAIN), Mr la Science a eu la galanterie de m’attendre pour vérifier que tout est en ordre et que je suis en mesure de rentrer chez moi. Bien entendu, je n’ai pas voulu mettre le GPS parce que fatiguéééééée, bien entendu je me suis trompée de route, ce qui n’a rien arrangé à ma migraine exponentielle (mit froid mit fatigue mit bide en vrac), si bien que j’ai cru devoir m’arrêter sur le bas côté tellement ça n’allait pas au retour :/
Aujourd’hui, j’ai passé ma pause déj’ à pondre un courrier de réclamation de deux pages, photos Google à l’appui, car non seulement je compte me faire rembourser des PUTAINS de frais de mise en fourrière mais en plus il est HORS DE QUESTION que je paye en plus 35 PUTAIN d’euros de contravention. PUTAIN.
Mais sinon il parait que Flamby a décidé de supprimer « la politique du chiffre » hahaha.
Comme on dit : « qui ne tente rien n’a rien », donc on y croit (si, si, on y croit j’ai dit !).
23:35 Écrit par Anouchka dans Fas Cagat | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, voiture