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dimanche, 20 septembre 2015

Septembre, 20e jour

Premières vacances
Partis chargés à bloc, l’Homme a joué à Tétris pour tout mettre dans le coffre. Aucune bouteille n’a été cassée dans l’histoire :)
J’ai passé des heures à faire et défaire les bagages (6 fois en tout), j’ai donc commencé les « vacances »… sur les rotules. Les « vacances », cette notion toute particulière lorsque tu es maman à plein temps.

Semaine 1
J’ai mangé des churros pas bons (ce furent les seuls de cet été), j’ai eu un nombre d’insomnies affolant, et on a emmené l’Asticot à la plage.
En secouant la nappe par-dessus le balcon mon briquet a pris la poudre d’escampette, tout comme le mec qui m’a klaxonné en bagnole alors que j’étais en short et en train de prendre une photo. Je suis restée impassible mais l’Homme, resté dans la voiture à ce moment-là, a grave jalousé héhé :)

L’Homme qui a failli choir sur une figue de Barbarie et s’est fait attaquer par un olivier héhé bis ; j’avais oublié à quel point ça fait du bien de se marrer et de se moquer :D
On aurait pu se faire livrer une pizza en Twiggy, pour autant nous avons préférer aller manger dans un super bon resto que nous affectionnons, resto qui propose de temps à autres des menus spéciaux en collaboration avec les frères Pourcel – rien que ça. Comme quoi mieux vaut ne pas forcément être un chef étoilé (« notre » bon resto habituel en a gagné une, augmentation des prix et baisse de qualité de l’assiette). Bref l’Asticot s’est couché tard, on l’a bien payé les soirs qui suivirent :/

Puis j’ai refait des lessives du ménage et des sacs et nous avons transhumé en passant par les châteaux cathares.

Semaine 2
La Crèche Sympa nous a finalement rappelés pour nous proposer une place (avec un millier de papiers à fournir), mais compte tenu du fait que nous ne savons pas où nous serons dans 6 mois nous avons dû décliner. La directrice m’a dit : « Vous savez, lorsqu’une porte se ferme il y a toujours une autre porte qui s’ouvre » - c’est sans doute vrai.
En attendant, aucune hypothèse, aucune projection, nous déménagerons d’ici au printemps prochain voilà.

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J’ai été pourrie gâtée en avance o/, le Grand Chef a refait ma cave de blancs <3, l’Asticot a été pourri gâté avec une larmichette de champ’ en prime, la Reine Mère s’est faite opérée, quant à moi je suis désormais sous « régulateur d’humeur », ce qui ne m’a pas empêchée de pleurer à chaudes larmes au retour.

Le retour
C’est toujours difficile de réaliser que tu n’aimes plus où tu vis et qu’il faut pourtant y retourner, que le climat au fond, c’est bien mais pas si top, que les gens peuvent être gentils, polis, humains, mais vraisemblablement pas là, que la bouffe est nase, et que tu en as ras le bol car en 14 ans t’as fait le tour et qu’il est temps que ça se termine.
Et puis les voisins n’ont toujours pas dégonflé le nid à moustiques qui leur sert de piscine, j’en peux plus de ces gens #lesgens.

Heureusement
Ma bonne copine rencontrée en Egypte est venue nous faire un coucou et y’a pas à dire : hormis notre ressemblance physique qui pourrait faire croire que je suis sa grande sœur, elle est facile à vivre, toujours la patate, réfléchie, jamais méchante, toujours de bon conseil, à l’écoute, critique quand il le faut, bon délire bref : l’Homme est fan (c’est assez rare pour le signaler) et pour ma part, ça me change des ondes négatives environnantes (pour lesquelles je reste à distance, trèèèèès à distance). Il semble donc qu'un tri automnal arrive à grands pas !

15:27 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blabla de fille, toulouse, banyuls

lundi, 20 août 2007

On prend les mêmes et on r'commence !

C’était il y a 8 ans maintenant. Coup de cœur estival de quelques jours et une soirée mémorable sur le bateau du grand-père… un sacré zozo pour lequel j’ eûs une affection immédiate et sans bornes, et vice versa d’ailleurs.
Nous étions déjà différents de « la masse », traçant notre route en faisant fi de ce que les autres pensent, et en tirant même une certaine fierté.

C’était il y a 7 ans maintenant. Tu m’as présenté ton groupe de potes d’été, parmi lesquels Fifi et Bichette qui deviendront avec toi parmi mes meilleurs amis ; nous avons ainsi partagé quelques uns de nos étés.
Des étés à rien foutre si ce n’est bronzer, mâter, draguer, jouer au volley. On se retrouvait après les repas de famille qui s’éternisent, on ne voyait pas le temps passer… les soirs de bal ou de sardanes sur la place on se rejoignait à la mairie – bien sûr généralement j’étais parmi les premiers – avant d’aller balader sur le port, boire un coup ou danser à l’Indigo. Auquel cas on finissait là au petit matin, une chocolatine dans la main à regarder le lever du soleil. Et attraper des peluches au Pince-mi Pince-moi. Et prendre le train pour la féria.

Aujourd’hui, les rituels restent les mêmes : la « petite plage » en famille le matin, la « grande plage » entre potes l’après-midi. On tourne on vire sur nos serviettes, « on va se baigner ? », « on va jusqu’au ponton ? ». On se regarde, on s’épie. On se raconte nos vies.
On fait toujours la queue devant le vendeur de churros, 2 € le cornet frais au sucre ou au nutella. La rue Mayol est toujours aussi difficile à monter à pieds. Nous allons toujours au Corsaire boire un verre ou à la Ganotte acheter un américain qu’on va manger sur la jetée en regardant les étoiles.

Ceux qui étaient déjà dans le moule y collent encore plus. Nous, nous sommes toujours un peu « à part ». Et nous sommes toujours aussi soudés. Après tout, nous sommes des amis d’enfance à présent.

 
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