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vendredi, 28 mai 2010

C'était il y a un an

Comment arrive-t-on à nouer des sentiments réels pour des personnes que l'on n'a jamais vues ?
Je ne sais pas. Pour ma part, c'est indéniablement par la vérité de ce que ces personnes sont, je crois : un mélange savant d'intelligence, d'originalité, d'humour caustique et de sincérité tranchante dans le vif.
Quand j'étais ado, le Grand Chef m'avait donné une liste de personnes qui souhaitaient avoir des penpals (= des correspondants) pour pratiquer leur anglais. 15 ans plus tard, je continue de correspondre régulièrement avec 2 nanas que je n'ai jamais rencontrées, et que je considère pourtant comme des amies.

De même, comment tisse-t-on des liens solides sur un réseau virtuel de blogging ?

Je me faisais exactement cette réflexion à propos de Kelly, que je lis depuis... peut-être 6 ans ? Je ne me souviens pas comment j'arrive sur les blogs. Ni depuis quand je les lis.
Ce qui dénote, ce qui m'attire, ce qui me plaît, ce qui me fait rester surtout, c'est la sincérité, l'honnêteté au-delà des apparences. De se raconter sans se la raconter, de ne pas se prendre au sérieux, d'avoir connu un peu la vie aussi, d'écrire avec son âme et ses tripes, même si chacun sait que ce qui est écrit n'est ni tout à fait la vérité, ni tout à fait faux.

Apprendre à connaître une personne par internet, un blogueur en l'occurrence, c'est l'accompagner un peu dans sa vie au fur et à mesure de ses écrits, même si chacun est derrière son écran. C'est mettre son grain de sel dans les commentaires. Si les échanges sonnent faux, les deux parties s'en rendront compte, et ne s'en tiendront même pas rigueur. Cela restera superficiel, et voulu, et ce sera très bien comme ça.
Certains n'autorisent pas les commentaires. Mais ils savent qui vient les lire. Et ça peut paraître anodin, mais pour ma part me retrouver dans la blogroll d'une personne que j'estime virtuellement, ou avoir un commentaire de sa part c'est une petite fierté. Pas dans le sens nombrilisme du terme (oh, vois comme je suis connue sur la place publique !) mais plus parce que nous apprécions ce que chacun écrit. C'est très subjectif, bien sûr, mais ça fait plaisir.

Les relations qui peuvent se créer sur internet pourront devenir plus sérieuses avec le temps ; et puis, cela se fait somme toute naturellement. On échange des commentaires, on échange des mails, on devient « amis » sur FB, on s'échange notre adresse msn, notre n° de téléphone... et un jour on pourra être amené à nous rencontrer IRL. C'est bizarre, il y a toujours l'appréhension de passer de l'autre côté de la barrière. Mais à ce jour je peux dire que je ne me suis pas trompée sur les blogueurs que j'ai rencontrés.

Oui, je crois qu'on peut définitivement avoir de l'empathie pour une personne que l'on connaît d'abord virtuellement, et s'en soucier véritablement sans pour autant être considéré comme un proche.

Il y a un an, je suis allée dans un rayon spécialisé, et j'ai acheté un petit quelque chose que j'ai supposé être rigolo, utile, et qui ferait surtout plaisir ; je l'ai envoyé par La Poste, un peu fébrile. Je n'oublierai pas cette date, car elle tombe pile le jour de la fête d'un de mes ex. J'ai conservé le texto que j'ai reçu ce jour-là, à l'heure même où cette note est publiée.
Joyeux anniversaire Lapinette. Tes parents sont un peu barrés, mais ils sont formidables ^^

11:55 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, blog

jeudi, 27 mai 2010

Une très longue semaine

Entre les visites d'appart, l'organisation du Grand Projet Estival, les longs coups de fil aux copines, le repassage et les lessives, j'ai attaqué le week-end dernier passablement fatiguée.

Samedi, j'ai malgré tout fait 7 heures de shopping d'affilée sans même boire un café ni avaler un sandwich (je sais, j'suis dingue). Même que, fait suffisamment rare pour le signaler, j'ai loupé la finale de la coupe d'Europe de rugby, que le Stade a remporté pour la 4e fois (allez Audrey, avec moi : tou-lou-sains !!! tou-lou-sains !!!).

A la base je voulais m'acheter du vernis et un rouge à lèvres, une capeline, éventuellement une robe, et des pantalons puisque la plupart de mes falzards me vont trop grand. Bien entendu, j'ai ramené un tshirt Madame Patate, un mini sac à mains, une paire de chaussures, du parfum, du fard à paupières et une crème de jour (qui, avec un peu de chance, celle-là (la 3e) sera efficace).

Ah oui parce qu'il y a de cela quelques mois j'ai découvert mes premières rides d'expression (enfer, damnation, déprime paye ta vieillitude + vieillefille-itude). Trouver une crème convenable a été le parcours du combattant, d'ailleurs je ne sais même pas si elle est efficace (mais on me dit que oui). Tant qu'à faire j'ai investis dans une nouvelle crème de jour, hydratante hypoallergénique et tout. Sauf qu'elle ne m'hydrate pas suffisamment. Jamais deux sans trois comme on dit.

Tout ça pour dire que j'ai passé environ 3/4 d'heure chez Sephora. Je me suis faite maquiller la bouche par un vendeur très gay et directif, et hormis la couleur qui ne m'allait pas du tout, j'ai adoré l'expérience.
Bref, j'ai failli prendre ces chaussures qui m'allaient comme un gant et qui sont ultra confortables, mais la vie étant ce qu'elle est, la crise, 42, et mes sous ne faisant pas de petits pendant la nuit, je me suis résolue *soupir* à ne pas les acheter *soupir*, sauf si je les trouve en soldes ^^ J'ai essayé un tshirt excellent que je n'ai finalement pas pris si ce n'est en photo, et une robe bustier pour laquelle, là encore, j'attendrai les soldes.

Dimanche, à cause de cette sal*pe de porte de douche à la con qui m'est à nouveau tombée sur la gueule et des bouchons sur la route, je suis arrivée trop tard chez Le Piou pour qu'on se fasse un brunch avant d'assister à la finale de la Challenge Cup. Le match était sans intérêt en terme de qualité de jeu ; ça ne m'a pas empêchée de m'époumoner, de re-bronzer du nez et de prendre froid.

Du coup lundi comme je n'étais pas très en forme j'ai fait du lard en bonne compagnie et profité de moments de complicité, de tendresse et de douceur, c'était tout simplement exquis. Je coupe court de suite aux réflexions d'usage à base de : je suis faible, je suis un petit être fragile, je vais me faire du mal (variante : souffrir), je ne devrais pas - comme l'indique cette chère bonne morale judéo-chrétienne de mes c*uilles, je n'ai pas d'amour-propre et tout et tout et nanana. Je n'ai qu'une vie surtout. Et j'essaye de me le rappeler aussi souvent que possible.

Dans la nuit de lundi à mardi je n'ai dormi que 2 heures à cause du combo fièvre+gorge irritée+ganglions douloureux, alors en fin de matinée je suis allée chez le docteur. Résultat : laryngotrachéite. J'ai quand même trouvé les ressources suffisantes pour aller faire des courses et mourir seule sur mon canapé avec mes kleenex.

Hier, malgré tout ce que mon corps me disait (courbatures, fièvre, enclume à la place de la tête, sueurs chaud / froid), je me suis traînée à la Bouatte, où j'ai en vain tenté de respirer. Force est de constater que mon idée première était une très mauvaise idée, résultat ma crève et moi sommes rentrées nous vautrer devant United States of Tara en mangeant un chausson aux pommes avec un verre de lait, le tout sans aucun appétit ni aucun goût. D'aucuns arrivent à dormir lorsqu'ils sont malades et chez eux pour récupérer, pas moi. Ou alors 30 minutes pour faire genre *fail* Bah au moins j'aurai fait le ménage dans mes DD et déclaré mes impôts.

Re-nuit misérable à base de quinte de toux, re-je me traîne à la Bouatte avec mon 10.7 de tension. Et là j'ai adoré quand tout le monde m'a dit : « tu aurais dû rester chez toi, la prochaine fois mets-toi en arrêt ». Oui mais moi j'ai une conscience professionnelle qui est une grosse conne, tu vois. T'inquiète, la prochaine fois je m'en souviendrai.

J'espère juste être en forme pour ce week-end.

20:59 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, shopping, santé

vendredi, 21 mai 2010

J'assume

J'aime regarder des films X.

Seule ou accompagnée, mais j'aime. J'en regarde à la télé ou sur internet. Même de courts extraits.

Je me fous de la piètre qualité du scénario puisque je vais en accéléré jusqu'au moment qui me plaira. Je me fous du « bourrinage » et des cris de ces demoiselles qui sonnent faux car je mets le son au minimum.

Je n'aime pas les trucs dégueulasses pipi-caca staïle, pas plus que regarder les éjac' faciales ni les sodomies (c'est souvent grossier). Je n'aime pas les poitrines refaites et souvent monstrueuses (option prothèses ballotantes et cicatrices voyantes). Je n'aime pas celles qui sucent en forçant le trait, en étant dégoûtées.

Par contre, les threesome (1 gars 2 filles de préférence), j'adore ça, je trouve ça super excitant. 2 filles ensemble, je trouve ça supra érotique.

J'aime regarder les tatouages (beaucoup d'acteurs X sont tatoués). J'aime regarder le maquillage, les bouches.

Les hommes ne sont pas attirants, enfin pas très souvent, ce qui est fort dommage. J'aime regarder la sensualité de celui qui traite bien sa partenaire, que ce soit dans la façon de l'attirer à lui pour la mettre dans une certaine position, dans sa façon de l'embrasser, de lui procurer du plaisir.

Pourquoi je raconte ça ? J'en sais rien, personne ne l'a jamais su. On ne pourra plus le dire désormais. Mais je m'en fous, j'assume. Je ne vois pas où est le mal. En fait, moi, ça me fait du bien. Et je me fais donc du bien par la même occasion.

Jenna Haze is my homegirl.

23:58 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, confidences