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lundi, 28 mars 2011
En apesanteur
Jeudi soir, j'ai pris quelques affaires, la voiture, le GPS et je suis partie.
Sans même y penser j'ai mis mon cerveau en stand-by, tous mes tracas et mes pensées en pause, sauf le temps de partager mes quelques récentes aventures. J'ai cessé de parler boulot, je me suis laissée vivre, et tout ça le plus naturellement du monde.
J'étais tellement fatiguée de tous et de tout que je me suis couchée comme une petite mémé.
Profiter du soleil, faire la sieste, écouter les cui-cui des oiseaux, respirer. Balader, prendre le tramway, faire du shopping, prendre des photos, visiter une grotte (j'adore les grottes) ; aucune préoccupation si ce n'est de préparer l'apéro et respirer. Je me suis fait une copine à poils à qui j'ai fait plein de câlins et qui me rapportait fièrement son doudou. J'aimerais bien avoir un chien.
Ne pas parler à grand monde ; penser un peu aux copines, à lui un peu bien sûr aussi. Faire un ptit tour sur la toile, vite fait pour ne pas se laisser happer.
Croiser une dame avec un chien, être sur le point de m'arrêter pour la saluer alors que ce n'est pas la personne à laquelle je pensais. Rigoler toute seule, et faire marrer les autres en racontant l'anecdote. Parler cuisines Ikéa®, manger des cookies au chocolat en buvant un café, sortir pas maquillée. Ne penser à rien pour finalement profiter de l'essentiel, juste se laisser aller.
Ce matin au réveil, point de cernes je n'avais, plus de tensions dans le dos je ne sentais. J’étais empreinte de sérénité et d’un calme olympien. Une zénitude à toute épreuve enfin retrouvée et que je savoure pleinement.
[Il ne peut plus rien nous arriver d’affreux maint’nant]
16:43 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis
mercredi, 23 mars 2011
Mars, 23e jour
Peutitin
Tout d'abord ça, c'est trop de la boulette en vrai *cœur avec les mains* J'ai pleuré à chaudes larmes devant le film, et la musique est juste sublime.
Peutideu
Si j'étais parisienne, non je rectifie, si j'habitais sur Paris ou en région parisienne, j'assisterais à ça. A présent, j’espère que tu as le générique de Big girl you are beautiful dans la tête (haaaaah !), c'est cadeau ça me fait plaisir^^
Parce que tu vois j'assume totalement mon corps (ce qui n’a pas toujours été le cas, loin de là) et je trouve ça super que d'autres femmes – que les magazines et la société catégorisent dans les « fortes », « grosses » ou autre qualificatif du genre – je trouve ça super donc que les femmes avec des formes s'assument voire se revendiquent.
Marre des manches à balais, marre des grandasses plates devant et derrière, marre du diktat de la minceur et de toutes ces conneries. Enfin de toute manière je ne me suis jamais sentie concernée véritablement, de une parce que j'ai toujours su d'où venaient mes problèmes de poids, de deux j'ai toujours abhorré les magazines de mode (et les blogs mode par extension), de trois j’ai jamais compris l’idée du régime (ne pourrait-on pas dire : « apprentissage correct de la nutrition » ?).
Cerise sur le gatal, je suis fan de William Mimolette, je le <3 très fort et je suis sûre que malgré le fait que ce soit un fashion pratiquant et amoureux du staïle nous deviendrions très potes (il a beaucoup d'humour, il est tatoué, il est gay).
Peutitroi
T’es peut-être pas curieux – ce qui entre nous serait fort dommage – donc au cas où tu ne le saurais pas, j'ai une deuxième maison.
Lorsque j’ai réfléchis au nom que je lui donnerai, le seul mot qui me soit venu à l’esprit à ce moment-là était fluorescent. Bah c’est sûr je l’aurai pas appelé rillettes hein, faut pas déconner non plus. Fluorescent c’est un joli mot je trouve, ça sonne bien. Et, sans le vouloir, c’est pile en rapport avec une discussion que j’ai eue relative à fluorescence ≠ phosphorescence :)
Peutikatrr
Quand je serai grande, je serai dénicheuse de talents. Pas découvreuse, dénicheuse, qui est un bien plus joli mot.
Ah oui je t'ai pas dit, j'envisage de changer de travail (un jour), et de faire un des mille métiers qui m'ont traversé l'esprit dans mes jours de fulgurance (comme vulcanologue, maquilleuse de cinéma, pubeuse, scripte…). Music supervisor, juste l'un des jobs qui envoie le plus du bois quand même.
Pour finir, malgré le beau soleil que Craintdegun a bien voulu me rendre il vaut mieux rester cloîtré chez soi aujourd'hui en fredonnant cette chanson (cf. nuage radioactif). Sinon, si tu as quelques minutes à perdre, tu peux regarder ce chouette court-métrage trouvé chez Maggy ; ça change du serial killer à la petite cuillère !
16:40 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : blabla de fille, médias, vrac
lundi, 21 mars 2011
De toute façon, on va tous mourir
Une des rares choses intelligentes que m’ait dit Mister S. était que, aussi entouré fussions-nous, nous naissions seuls, et que nous mourrions seul.
Et c'est sans doute cet amer mais réaliste constat que je me suis pris en pleine poire lors des récents évènements du Japon.
Toute cette désolation, toute cette petitesse que nous sommes devant la Nature, toute la crétinerie humaine de faire du profit et de s'armer contre l'ennemi, tout ça fait qu'il n'est pas rare, à la faveur des reportages télévisés, que je me mette à pleurer singulièrement.
Je n'ai jamais cru en Dieu malgré le fait que je sois baptisée, des années de catéchisme, des années de chorale à l'église le dimanche et deux communions. Je comprends l'existence du concept de « religion ». Mais je ne suis pas de ceux qui croivent à un barbu quelque part qui décide de quoi que ce soit, Adam et Eve la pomme et tutti quanti.
Je crois au big bang, aux planètes, à l'évolution de l'espèce, à son extinction aussi. Je crois à la reproduction humaine même si je trouve aberrant que d'aucuns jugent qu'il est dangereux de vouloir faire des enfants aujourd'hui.
C'EST PAS COMME SI JE POUVAIS, la con de ta mère.
Ca n'est pas plus aberrant que de faire la guerre pour être au pouvoir, pas plus qu'envoyer de bons profs sérieux et motivés à l'abattoir de bahuts situés dans des ZEP wesh madame tiavu, que de souiller l'Alaska avec le pétrole, que de jeter son mégot de cigarette par la fenêtre plutôt que l'écraser dans le cendrier, non ça n'est pas plus aberrant.
Putain regarde le monde tel qu'il est, beau et pourri à la fois. Regarde ce que les hommes en font, en ont fait, en ferons. On sait aller sur la Lune et vivre dans l'espace, et seuls deux Paul sont connus : un poulpe et un extraterrestre de cinéma. Même E.T. avait une ampoule au bout de son doigt.
Ce post est très décousu, mais pas tant que ça. Toi là, je sais que t'as compris le pourquoi du comment de tout ça.
J'étais trop petite pour me rappeler la guerre au Liban, Tchernobyl. J'étais impressionnée en 91 pour la Guerre du Golfe devant ma télé. J'ai pleuré pour le 11 septembre comme si les Etats-Unis étaient ma mère patrie.
A présent j'ai la gorge nouée devant ces gens qui ont tout perdu, et qui putain, restent d’une DIGNITE absolue.
Grosse leçon de vie.
01:15 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, journal intime