mercredi, 18 juillet 2012
Play that funky music wild boy
La mourritude, certes, mais la mourritude en bonne compagnie.
Après m’être traînée chez le Doc et avoir séché l’école 2 après-midi d’affilée pour cause de fièvre aiguë je suis allée montrer ma zombie face à ma webpacsée.
Ce fut la mourritude à la plage (ahou tcha tcha tcha), et les yeux dans les yeux aveuglés par le soleil (ahou ahou) nous avons mis les fesses dans les vagues (oui les vagues), l’eau était fraîche puisque le mistral avait soufflé (#lesproblèmesdesgensduSFE) et même au soleil j’ai eu froid. La mourritude je vous dit.
Alors que nous nous dirigions vers notre destination finale (aka la crêperie), ON m'a traité de « vieille » pour d'obscures raisons de chaudron à la place de la tête – alors que c'est une expression fort gauloise et que l'enclume est encore plus ancienne que le chaudron. Avec tout ça j’ai bien failli louper le coucher de soleil, ah pour ça le romantisme ON repassera hein lol ^^
Bref, j’avais une merveilleuse vue sur une jardinière et surtout sur le chouette groupe qui se produisait devant nos yeux ébahis.
C’est le moment que choisit Numéro 10 pour m’appeler alors que 5 minutes avant je parlais de lui, connexion cosmique totale ; je dois dire que ce moment fut bref mais exquis : contexte bonne compagnie + assise face à la mer + concert funk = trop une vie sociale de la boulette huhu.
Puis j’ai tenté, en vain, de poster mes photos avec mon portable, qui ne voulait rien savoir ; je passerai sur le blind test, que j’ai gagné. Je ne parlerai pas non plus du fait qu’ON essaye de me faire avaler (hum hum) croire à l’auréole sur la tête, à la sagesse, à l’innocence et à la pureté tout ça (big up Craintdegun), après l’histoire du train, l’histoire du bus et de l’église, je note je note ;)
Cette même personne n’hésitera pas une seule seconde à chourraver un verre pour moi en looseday, bon okay c’est pas se jeter à ta place sous les roues d’un bus non plus mais quand même cœur cœur et merci <3
Au retour, on a pris l'autoroute pour aller plus vite, et puis au stop où il fallait tourner à gauche j'ai pris à droite, ma copilote n'a rien dit (elle cuvait) du coup on a fait le tour du monde via la route de l'angoisse en chantant du Phil Collins, du Aerosmith et du yaourt Michael Jackson (ouh ! yeahyeahyeah) (oui la seule radio captable dans ce « charmant village situé entre mer et montagne » très connu pour son tabac surtout est awr ti elle tou) (awr ti ellllle touuuuuuuu).
Et dire que je remets ça demain. J’ai hâte :)
23:31 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, smile
mercredi, 30 mai 2012
Mise en orbite
Pluton est une planète tellement bizarre qu'elle a été « sortie » de notre système solaire. Y’a certains mecs qu’il faudrait mettre en orbite aussi.
J’ai donc bien eu confirmation que Non Circoncis me faisait un plan drague de l’espace.
Dans nos échanges de mail, il me proposa qu’on se refasse le bar à vin la semaine suivante ; j’ai dit ok, rigolons rigolons. Puis il a chouiné, il a supplié pour avoir mon numéro, finalement il m’a donné le sien – que j’avais déjà mais que j’avais oublié lol – signe que j’en avais vraiment mais alors vraiment rien à faire de lui.
Le soir même, alors que je tentais en vain de me concentrer sur un épisode de Grey’s Anatomy, il me textote. Logique, il a faim. Non je rectifie : il est affamé, il a dû rester coincé dans une synagogue le continuum espace temps trop longtemps.
D'abord, j’ai eu droit à une ribambelle de questions en chaîne (un ASV amélioré quoi), questions qu’il m’avait déjà posées et auxquelles j’avais déjà répondu : « T’habites où ? » « Tu vis seule ?»« Tu travailles demain ? » « Tu bosses où ? » (j’ai failli répondre un fort à propos « dans ton cul », j’ai opté pour un « Tu aimes les films de gladiateurs ? » auquel il ne répondit pas, parce qu’en plus d’être méga relou il n’a pas d’humour).
« T’as un mec ? » Tant de délicatesse me submerge ; il m’aurait dit « Ingrid est-ce que tu baises » que ça ne m’aurait pas surprise !
Je lui demande en retour s’il est feuj non circoncis (ce dont il m’a rabattu les oreilles alors qu’on ne se connaissait que depuis 5 minutes) ET célibataire, et là, c’est le drame, check this out : « Ça t’a fait rêver ? Tu pourras jouer avec mon prépuce si t’es sage ».
Kouwaaaaaaaaaaa ?!?!? J’étais tellement en train de rire que j’ai carrément arrêter de regarder la télé.
De moi, il ne se souvient de presque rien hormis « mon incroyable talent » (la nature >>>> ma poitrine), à peine mon visage et un peu mieux mon corps. Il m’a trouvée sympa, marrante, assez mignonne et bien foutue. Il était content de faire ma connaissance (blabla bullshit), « après si y’a une ouverture je serai dans toi avant de dire ouf ».
MéWIIIII !!! Nous avons un winner à la table ! Jackpot ! Cherry on the cake ! Culotte sur la tringle!
A aucun moment il ne doute de lui, c’est fabuleux. Mieux ! A aucun moment il ne s’est posé la question de savoir si j’étais attirée par lui ! De fait, je suis attirée !! Et par extension, je ne peux avoir envie que d’une chose, qu’il me mette un coup de quéquette bien profond en me claquant la fesse c’est vrai après tout, comment pourrai-je résister à un homme si classe, si fin ?!! A tant de BEAUTAY ?!?!???
Il est absolument choqué que je le trouve présomptueux (il est fort probable qu’il ne connaisse pas la signification de ce mot), il a « envie de concrétiser ses envies », je me bidonne.
Il ne se rend pas compte que j’ai des neurones et que je sais m’en servir, mais il sent tout de même qu'il y a une couille dans le potage.
Et là, il s’accroche, l’arapède de la baise, l’Appolon des matelas de camping. Il commence à ramer sévère. Il veut que je vienne le voir parce que je serai plus près de mon taff pour le lendemain. Puis il veut que je l’invite chez moi, il ne sait pas où dormir, il est à la rue (gné ?). Las, n’obtenant pas de réponse qui aille dans son sens, ni aucune réponse d’ailleurs, il devient vilain, c’est tout ce qui lui reste avec ses deux mains : « Petite joueuse, à ton âge t’as déjà plus aucune libido c’est triste ». Salut je suis pitoyable. Mort de faim, présomptueux, pitoyable.
Le mec a tellement la dalle qu’il ne cesse de revenir à la charge les jours suivants ; du « Tu dors ? » en pleine nuit (non connard, je fais du macramé) à « Tu m’offres un café ? », et voyant que je ne répondais toujours pas à la fameuse question « T’as un mec ? » il m’a proposé un plan à 3 lolilol. On s’est donc revu hier.
J’avais prévu une opération castration, mais le fourbe m’a eue par surprise car… il s’est radiné avec une gonzesse !!! Très jolie de visage, assez quelconque en terme de corps voire même un peu boulotte ; on aurait pu croire qu’un garçon si prétentieux aurait tapé plus haut.
Bref, je discutais avec Cargo Flow (rencontré chez Beau Blond) (small small world) et avec Get 27 (rencontré avec les Biscotte) qui me complimentait sur mes escarpins lorsque notre boulet intersidéral vint s’asseoir comme de par hasard à côté de moi. Je n’avais pas fait attention qu’il a de très beaux yeux. Et qu’il est contrôleur de gestion mouhahaha.
Je lance alors de ma voix la plus enjouée : « Alors, quoi de neuf ? T’es venu accompagné ? C’est cool ! ». PAN.
Je lui tourne légèrement le dos pour écouter Get 27 me parler de son tiramisu pendant qu’il se trémousse sur son tabouret (et qu’il sort les rames), je n’ai rien à lui dire, il n’a rien à me dire (forcément).
Un peu plus tard dans la soirée, il relance de 10. « Alors, la nature ne fait pas son œuvre ce soir ? » avec le regard appuyé qui va bien là où il faut.
Ce n’est même pas original, son prétendu humour ras les pâquerettes est bien en deçà de celui qui peuple mon quotidien, celui situé en dessous de la ceinture option rire gras, l’humour des mecs du bâtiment. BIM.
Il repart avec Bobonne, et je n’étais pas encore rentrée que déjà, mon téléphone se mettait à sonner. COUCOU DEVINE QUI C’EST ?!?!???
Il veut que je l’invite chez moi. Je lui demande s’il a mis sa grosse dinde copine au congélo (dédicace Mitch). Elle dort chez elle.
Il m’avoue avoir « grave cru » qu’il y avait moyen, il ne me raconte pas d’histoires, il essaye, si je veux pas il s’en remettra. ROFLMAO.
Je lui ressors le mot « présomptueux » du tiroir, hellooooooo Houston nous avons un problème, il n’a pas d’application Wiktionnaire dans son portable.
Du coup, il tente une autre approche. « T’étais jolie ce soir, j’aurais aimé t’attraper ». Ça commençait bien, fallait que ça dévie. Et puis, seul Numéro 10 peut me dire ce genre de choses (bon ok, pas *que*). Je l’envoie bouler. Bien sûr il n'a toujours pas compris.
« Je veux pas que tu tombes amoureuse chérie, je veux juste qu’on profite de la vie ; j’ai une toute petite attirance pour toi, je ne te branche pas que pour le sport. Si tu veux pas c’est pas grave chérie ».
La castration par texto, je n’avais jamais fait, c’était une première. D’autant qu’il m’aura fallu une heure (UNE HEURE !) pour en venir à bout, et en CAPSLOCK.
Mais avec un joli « mazel tov » bien placé en guise de bouquet final ;)
23:19 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, love etc, confidences
mercredi, 07 décembre 2011
Les voyages en train
Ces derniers jours, j’ai loupé mes pancakes pour la première fois, confessé des trucs pas confessables au Piou, mon compte en banque est officiellement à sec (coucou Noyel) MAIS j’ai un écran plat dont je suis follement amoureuse, voilà. Bref on s’en fout.
Le meilleur pote du Piou (celui qui ressemble à Michal) s’est confié à moi car il se sépare +/- de sa gonzesse, une suissesse pompe à fric qui passe sa vie à boire des cocktails et du champagne en robe noire. Hé bien même si c'est triste et difficile je suis très contente pour lui, salut le boulet.
Hormis la complexité inhérente à une relation amoureuse à distance, j'ai jamais trop compris comment / pourquoi ils étaient ensemble : elle fêtarde Tillate invétérée au sourire permanent qui pour rien au monde ne changerait de mode de vie, si bien qu'il a toujours été hors de question qu'elle plaque tout pour lui (majoritairement les femmes suivent les hommes). Et on ne peut pas dire qu'elle rayonnait de joie à l'idée que son mec soit prêt à tout plaquer pour elle (il avait commencé à chercher du boulot là-bas) ; pire, ils avaient d'ores et déjà prévu de conserver chacun leur propre appartement, « au cas où ». Le au cas où, je connais, ou plutôt, j'ai connu : ça veut dire que ça n'arrivera probablement jamais, et que même si c'était le cas il y ait de grandes chances, en plus, que ça se casse la gueule.
Il a toujours été plus démonstratif et accro qu'elle (paraît qu'il y en a toujours un des deux dans un couple qui est plus « à fond » que l'autre), il a dépensé un pognon énorme en cor des Alpes AR Suisse, resto, il l'a invitée à Maurice, au ski, dans des chambres d'hôtes 5* où elle pouvait faire sa belle et prendre la pose duckface sur les photos.
Leur couple m'a toujours semblé... bancal, voilà. Je n'ai rien contre la meuf, je ne la connais pas, mais franchement, j'ai jamais eu envie de la connaître non plus. Avant j'avais un problème avec les gens d'une classe sociale supérieure à la mienne (soit environ 80%), mais ça, c'était avant. A présent je m'en tape, de ces gens qui ne savent parler que de thunes comme le passeport de l'intelligence, la gold card de l'accessibilité, tu sais ces gens à l'aise en toutes circonstances partout où ils passent mais surtout dans des endroits qui sentent bon l’oseille du sol au plafond.
D'autant que cet été j'ai découvert qu'elle chaussait genre du 35 et qu'elle avait des oignons aux pieds, aux oubliettes le passeport et la gold card lol.
Lui est prêt à prendre une année sabbatique pour elle, tout plaquer, tout tenter parce qu'il l'a dans la peau. Putain j'en aurais pleuré quand il m'a dit ça (hello l’impression de déjà vu o_O). Et cette cruche, qui ne prend pas de décision (quelle qu'elle soit), qui laisse le truc mourir à petit feu, qui ne sait pas où elle a mal quels sont ses sentiments pour lui aujourd'hui, lorsqu’il lui dit qu’il va rompre lui répond « je ne crois pas que je suis prête à entendre ça ».
Gné ?!?????
Mais depuis QUAND faut être prêt à se faire larguer bordel ? Enfin rien n’est joué, elle n’a pas encore « pris sa décision » (la neutralité de la Suisse sans doute) *lève les yeux au ciel et soupire*
Je crois que ce qui me fait « plaisir » quelque part dans cette histoire, c'est le fait que je ne sois (peut-être) plus la seule à me retrouver trentenaire sur le carreau - même s'il y a fort à parier que, s’ils se séparent, il se remettra rapidement de la situation, lui, et qu'il trouvera vite un pansement une remplaçante.
Parenthèse : je remercie Kelly, Audrey, Laeti, ma Princesse et toutes les trentenaires qui n'ont pas de mioches à couvert / éclos / à venir, parce que je fais définitivement l'overdose là.
Bah sinon grâce au Satirialist j'ai tenté le coup du scotch pour me mettre de l'eyeliner, le tuto ne précise qu’à la fin « then try not to start crying », sauf que moi j’ai cryé d’entrée, du coup j’ai viré le scotch, fait mon trait d’eyeliner nickel, voilà.
22:06 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, love etc
mercredi, 23 novembre 2011
Quatrième dimension
[Post publié avec du retard suite au problème de fuite de clim’ survenu à Level 3 (datacenter H&F), et qui dit pas de clim’, dit chaleur, qui dit chaleur dans un datacenter dit extinction des serveurs, qui dit serveurs down dit pas de blog].
Après l’épisode fail du notaire, le retour de la vengeance du motard : je l’ai poliment et gentiment renvoyé dans ses 22, toujours en prenant des gants et du coton j’ai ensuite dû lui expliquer pourquoi. Même si c’est légitime il aurait été plus simple de ne pas poser la question qui, fatalement, fâche. On s'est vu quoi, 10 minutes, il n’y a rien eu, et la justification du rien franchement, sans heurter la sensibilité de l’égo masculin, ès gonflat.
Au même moment, c’est tout joyeux qu’il m’indique que, toujours sous couvert de curiosité, il a réussi à me trouver sur FB. Cherry on the cake. « Je ne veux pas te traquer » qu’il me dit, en plus ! AH BEN QU’EST-CE QUE CA SERAIT SINON HEIN ?!??? -_-
La vérité ? Il m’a l’air fort attachant mais je ne l’ai pas trouvé à mon goût, trop frêle, pas assez grand, je n’ai pas eu de « wouahhh » dans les yeux, je n’ai pas pensé sexe torride, je n’ai pas eu cette envie qu’il me protège du monde extérieur en me prenant dans ses bras, pas eu envie de creuser davantage, sans compter qu’il a fait des bruits bizarres pendant le film et qu’il a envahi mon espace – ce qui m’est parfaitement insupportable.
Donc voilà, ça m’a gonflé, t’es banni, je vire ton numéro, tes messages, tes mails, SALUT. Et si tu viens rôder traîner par ici qui est mon espace, virtuel certes donc accessible à tous, et que tu lis ceci, et que tu te vexes, sache que je m’en contrefous comme de ma première culotte.
Pour me changer les idées j’ai regardé Crazy stupid love avec Rayanne-it’s like you’re photoshopped-Gosslingueuh. Mais j’étais quand même bien agacée. Je suis allée fumer ma clope agacée, je me suis couchée agacée, je me suis levée avec la trace de l’oreiller sur la gueule et agacée.
La journée se passe et vlà t’y pas qu’hier soir, coup de téléphone, je décroche, Mr Caillou au bout du fil. La dernière fois que je l’ai vu, c’était pour son mariage en 2009 (mariage en plein janvier neige included, trop bien) ; depuis, no news. Tu me diras, j’ai pas cherché à en avoir (cf. compartiments), j’ai reçu un faire-part de naissance quelques mois plus tard, voilà.
Et là genre il me dit qu’il a un méga grand service à me demander si je peux (?), il est coincé dans les embouteillages (?!), puis il s’interrompt et me demande si ça va, si je ne suis pas dans les vapes (?!??)… Je suis surtout circonspecte. Et pas dispo. « Ah ok bon désolé, laisse tomber » me répond-il en raccrochant aussi sec.
GNÉ ?
Quelques minutes plus tard je reçois un texto : « Tu as dû me prendre pour un taré, je t’appelle pour te raconter ». Ah bah non si peu !
Tu te rappelles de cette parodie des Inconnus ? Hé ben voilà *met une passoire sur la tête*
11:57 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, confidences
lundi, 21 novembre 2011
Mais que fait la polisse ?
Le dating site est ma nouvelle source de lol, un puits de pétrole du lol devrais-je dire.
Dernièrement par exemple je me suis faite brancher par un gars qui répond en fonction des attentes de ces dames, quelles qu'elles soient. Tu aimes les yeux bleus et il a les yeux marrons ? Il mettra des lentilles. Tu aimes les voyages ? Il t'emmènera au 7e ciel. Tu aimes les films de gladiateurs hommes romantiques ? Il t'offrira des fleurs et des dîners aux chandelles. Au final, je crois que le mec fume des oinj toute la journée.
Bref, j'ai échangé quelques messages avec un notaire avec qui j'ai énormément de points communs. Seul bémol et pas des moindres en ce qui me concerne, physiquement ce n'est pas ce que je recherche. Après je suis pas figée non plus, mais bon voilà. J'ai plus un a priori sur sa fonction que son physique d’ailleurs.
Il me propose qu'on boive un verre, pourquoi pas. On se donne nos numéros, il m'appelle. Il me dit que vu que j’ai pratiqué la natation pendant des années je dois être bien gaulée. Amis du cliché bonjour (heureusement pour moi je ne suis pas Laure Manaudou lol). Il pratique également ce sport, je lui demande en rigolant s’il est taillé en V, il comprend pas que je rigole mais j’entends bien qu’il s’aime beaucoup.
D'entrée, il m'apparaît sympa mais je sais pas, le courant fait des soubresauts. Il a une façon d'imposer les choses plus que de les amener, plus qu'une discussion, plus qu'un échange. Je croirais discuter avec un notaire. Oh wait.
Déjà, boire un verre aussitôt après le boulot pour lui ce n'était pas possible, c'était après manger. Ok, le notaire bosse en costume cravate, je peux comprendre que tu sois pas à l'aise dans ton apparat pour draguer (moi je m'en fous un peu, les hommes en costume cravate ça me plaît beaucoup). Et puis il ne me propose pas un jour dans la semaine, pour lui c’est demain ; je note le manque de galanterie, ça sent le vinaigre, et le vinaigre, ça tâche.
Je profite de l'occasion pour lui préciser qu'il ne correspond pas à ma recherche physiquement. Il ne comprend pas du tout. Il est limite choqué. Je lui explique donc que, au-delà du physique, si je n'avais pas accroché un tant soit peu, je n'aurais pas pris la peine de répondre à ses messages, ni de lui donner mon numéro (genre je file mon numéro à tours de bras quoi). Je lui indique par ailleurs que certains ne se privent pas de mentir sur leur profil donc je préfère mettre les choses au point d'entrée, quitte à être un peu trop directe, pour qu’il n’y ait pas de malentendu.
Clairement il l'a mal pris, ce qu'il confirme en me disant : « On va boire un verre, on voit si on se plaît ou pas, ça n'engage à rien d'autre que ça, mais bon je suis pas là pour me faire des amis », suivi d’un « S’il te plaît le prochain ne lui dit pas ça, ça ne se fait pas ».
Alerte vinaigre balsamique. Je veux bien être un peu trop franche et honnête parfois mais comment te dire, je déteste qu'on me dise ce que j'ai à faire / dire, surtout venant de quelqu'un qui ne me connaît absolument pas.
Il ajoute : « Ce n'est pas forcément agréable d’entendre ça, c'est comme si je te disais que je préfère les femmes qui font un 95C ». Bah ouais tant mieux pour toi hein, si je dois te plaire je te plairais même si je ne fais pas un 95C. Il me demande si je l'ai marqué sur mon profil. « Hé bé oui patate, t'avais qu'à le lire en entier », me retiens-je de lui dire.
L'histoire dure la bagatelle de 10 minutes (je m'en fous c'est lui qui appelle). Je lui fais gentiment remarquer que c'est dommage que ça lui reste en travers de la gorge. Et là le mec se braque complètement.
S’en suit un échange des plus inattendus, où il me balance, sur un ton mi-amusé mi-molette un :
« Non mais on voit vraiment que tu bosses dans l'immobilier, tu sais tout sur tout »
Gné ?
« C'est pas un peu cliché ça ? Tu sais même pas ce que je fais exactement comme métier dans l'immobilier ! Et puis tu sais, le cliché sur les notaires qui ont un balai dans les fesses, je peux te le sortir aussi… »
« Non mais cette façon d'avoir réponse à tout, de tout savoir, et de couper la parole quand on parle… non mais en fait je crois qu'on va pas se rencontrer, parce que tu me prends déjà la tête !.. »
« Ben ça m'va ! » ai-je répondu du tac au tac, en lui raccrochant au nez de surcroît.
Ensuite j’ai écarquillé les yeux en faisant des !!!!! et j’ai rigolé.
S’il avait eu le temps de me sortir le basique « ça m'étonne pas que tu sois célibataire » j'aurais pas été étonnée ! CONNARD ! Il y a une époque où je me serais remise immédiatement en question (ma façon de m'exprimer = pur réflexe de défense ?), là je vais te dire, je vais plus pas m'excuser d'être authentique et de savoir ce que je veux, NON MAIS !!!
Sans transition aucune, Prof a des dates de concert en 2012 qui tombent le jour du cours, ce qui veut dire tentative de coinçage branchage du Tatoué. J'ai cuisiné mon premier crumble de l'automne, Audrey m'a sérieusement dissuadé d'achiever ma cagolisation, j'ai donc acheté un capo à la place des Ugg.
Bon sinon au pays du lol permanent (= la Bouatte) mon petit doigt me dit qu’il y a une 5e dém’ dans l’air ; malheureusement ce n’est pas de moi dont il s’agit, ce qui ne m’empêche pas de me marrer, bien au contraire. J'ai postulé à une offre d'emploi récemment, pas de nouvelles, ni un coup de fil ni même un courrier, que dalle. Soit mon CV n'intéresse personne, soit les Côtés Obscurs sont profondément irrespectueux.
Mille an après tout le monde j’ai enfin vu Polisse, c'était très bien, c’est le 3e film de Maïwenn que je vois et à chaque fois j'aime beaucoup. Reste à savoir si ça me fera le deuxième effet kiss kool au second visionnage (ce qui n’a pas été le cas des Petits Mouchoirs par exemple).
J'ai eu extrêmement de mal à me concentrer sur le film, clairement Maïwenn était raide dingue de JoeyStarr quand elle l'a tourné, j'ai trouvé les acteurs supers, sans exception. J'avais envie de leur faire des bisous à tous. Je n'ai pas été mal à l'aise, je n'ai pas eu les larmes aux yeux, parfois la tension était intense, parfois j'ai ri. Je peux être autant émotive qu’hermétique en fait.
Tant que je reste hermétique aux cons… :)
12:55 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blabla de fille, confidences
mercredi, 12 octobre 2011
Je vais finir par croire
Que certaines meufs n'ont aucun goût en matière de tatouages, aucune originalité.
Genre après l'époque du dauphin, de la rose éclose et du Johnny forever, le sacro-saint crâne de rebellz / goth, le papillon de lumière (ne me remercie pas) on est passé direct aux noeuds derrière les cuisses, à l'attrape-rêves, le triangle de Potter, les zoiseaux sur l'épaule ou de chaque côté de la chatte – ça c'est comme les tatouages de cupcakes, franchement ça me dépasse, et les tatouages Hello Kitty ou Bisounours j'en parle même pas…
Alors c'est sûr, le tatouage ci-contre c'est un genre, mais ça a le mérite de changer !
J’ai beau être open-minded comme fille (chacun se fait tatouer s’il le veut / ce qu’il veut) franchement, les chouettes et autres hiboux, les plumes de paon (le renouveau, la liberté ???) et le plastron au-dessus des nibards avec l'inévitable cadenas en forme de cœur, je.peux.plus.
Et puis les faux grains de beauté en piercing dans les fossettes, seriously ??
Et puis le tatouage à l'intérieur de la lèvre inférieure n'a aucun intérêt – pour m'être ramassée la gueule à vélo dans ma jeunesse je peux aussi ajouter que cet endroit là est particulièrement sensible (surtout lorsqu'il est râpé sur du goudron) pas plus qu’il ne l’est sur le crâne sauf si t’as la boule à Z.
Happy mouton is happy, hein.
14:39 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, vrac
mardi, 04 octobre 2011
Jennifer
C’est le surnom que m'avait donné ma prof d'anglais en 6e. Le même qu’on a donné à ma Princesse, haha les coïncidences de la vie hein.
Bon j'ai décidé de changer de tête, et de me Jennifer Anistoniser.
Paye ton flip comme à chaque rentrée : aller chez le coiffeur. Je suis jamais satisfaite lorsque j’en ressors, soit je m’exprime pas correctement la France, soit les coiffeurs m’enfument avec leur jargon (bizarrement je penche plus vers la deuxième option).
Moi je veux juste des reflèè dorèèè sur mes cheveux zensoleillèèè, pas un truc sorcier qui coûte une blinde en entretien surtout. Idéalement je voulais ressembler à elle, donc je me pointe au salon avec la photo, salut je veux ça, et là on me parle de décapage, puis de première coloration puis de deuxième coloration... ouais et moi qui vais chez le coiffeur que tous les 4/6 mois heu... ben non, je ne me Jennifer Anistoneriserai pas (et pourtant, qu'est-ce que ça m'irait bien).
5 heures (cinq heures !) plus tard, me voici donc méchée à nouveau. Non mais en fait c'est un balayage effet smoky avec patine, pas des mèches ; le balayage ne démarre pas complètement de la racine (mais y’a des mèches que oui), la patine donne un effet ensoleillèèè (ça fait un peu auburn en fait). Que sur la calotte, 6 cm de longueur en moins et voilà. C'est pas ce que je voulais mais c’est joli, ça rajeunit. Par contre 5 heures à écouter de la musique lounge / chill out (prononcez chilou XD) = mourir.
J’attends un mois de voir ce que ça donne à la repousse (i.e. si la démarcation est la même qu’avec un balayage classique), un mois avant de passer au tie and dye sur les mèches du devant comme je voulais :p
Il me reste encore 5 magnifiques jours pour débrancher, et c'est pas gagné ahem. Sinon j'ai lu que la masturbation soignerait la congestion nasale... internet, cet incroyable source de lol.
20:53 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, vrac
mercredi, 31 août 2011
Princesses
On en avait déjà plus ou moins parlé, on voulait faire un truc ensemble comme partir à Londres pour le week-end, visiter, faire du shopping, nous aérer. Partir, ensemble, ailleurs.
Et puis, la spirale de la vie nous emporte avec ses hauts et ses bas. Alors on s'appelle plus au moins régulièrement, on se raconte nos vies trépidantes, nos réflexions profondes, nos questionnements incessants.
Dernièrement, comme tous les ans à cette période, j'ai pensé aux vacances d'été. Que vais-je faire (pauvre petite célibataire que je suis) ? Cette année en plus, les finances sont au plus mal, donc pas de GPS. Je me suis résolue à me dire que le Canada serait pour une prochaine fois.
Et puis surfant ça et là je vois cette offre alléchante, je la parcours en diagonale sans plus, pas envie de me faire du mal. Et pourtant, elle me trotte dans la tête.
Ce jour-là on s'appelle, on papote comme souvent longtemps, et *pouf* comme par magie, le sujet arrive là-dessus.
« T'as vu cette offre ?! » « Oui » « Franchement ça vaut vraiment le coup » « Je l'ai parcourue vite fait » -- je regarde mieux à nouveau. Effectivement c'est très alléchant. La destination me fait envie. Le prix aussi. Tout est dans mon budget, c'est quelque chose que je n'ai pas encore fait. C'est pour deux, on en parle à deux. On détaille tout et on se dit « pourquoi pas ». Il faut vite se décider.
Le lendemain on déjeune ensemble. On reparle de cette fameuse offre. Sérieusement. Et on se dit « banco ». C'est nouveau, c'est SPONTANE, immédiat, c'est vrai, allons-y, faisons ce truc ensemble dans ce cadre précisément, ce cadre unique et dépaysant. C'était en avril dernier.
De ces quelques jours restent de chouettes photos, mon bronzage doré, le souvenir de la sensation de la chaleur enveloppante (48° en moyenne, j’ai kiffé autant que j’abhorre le froid), celle de zénitude absolue au sortir des massages ou bien encore celle de paix et de sérénité dans l’eau, l’odeur du cumin qui a embaumé mes affaires, au contraire du pantalon en lin qui a pris celle du souk (et ça n'y sent pas la rose, vous pouvez me croire). D’ailleurs c'est bien dommage que les souvenirs olfactifs ne puissent pas être figés (fleur d'oranger / jasmin / thé à la menthe +++).
Et de franches rigolades : où l’on nous met en garde quant à la dangerosité des lingettes démaquillantes, où j’ai encore fait sonner le portique (cette fois : boucle métallique de mes tongs !), où l’on apprend qu’on peut prénommer son enfant Jean-Mouloud, que les bagagistes / serveurs / chauffeurs se prénomment soit Omar soit Aziz, où l’on entend des réflexions qui nous font bien rire (« li babouches i marchent toutes seules ! » « chéri, vas-y plonge, je vais te prendre en macro ») tout comme certains chanteurs de karaoké (« li gens di nord » avec des trémolos dans la voix, exceptionnel), et où je me suis écriée le plus naturellement du monde « mazel tov» dans une boutique où il n'y avait que des hommes, en plein ramadan (i.e. locaux super tendus du string), le tout alors même que je ne suis pas juive lol :p
C’est marrant que, enfant, j’étais certaine que j’aurai une personne proche dans ma vie qui porterait son prénom.
Prochaine étape dépaysement : la soirée smokey-eye / Autant en emporte le vent. Karamazov rien à voir, et pourtant si.
21:44 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, itinéraire bis
vendredi, 22 juillet 2011
Poisson rouge
Je viens enfin de me rappeler le prénom d’un mec avec qui j’ai couché.
(1 fois)
(y’a longtemps)
(et c'était pas terrible)
(ça je m'en souviens)
Ça faisait deux jours que je cherchais, quand même.
(Julien)
20:21 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, smile
dimanche, 01 mai 2011
Royal with cheese
Lorsque Charles a épousé Diana, je n’avais même pas 3 ans ; je ne m’en souviens donc pas. Alors lorsque les médias ont dit que le mariage de Kate et William serait suivi par 2 milliards de personnes cela m’a plutôt fait sourire, étant donné que je serais au travail.
Sauf que. A ne parler que de ça aux infos, même dans le très ironique Petit Journal de Yann Barthès (i.e. « la merveilleuse histoire dont on se fout »), je m’y suis un peu intéressée.
Moi j’aime bien Londres, où je suis allée 3 fois et où je retournerais avec plaisir. Même s’il y fait un temps de chiotte, même si les anglais sont habillés en gris et un peu coincés, même si les musicals restent hors de prix. Et puis, une monarchie au 21e siècle, avec ses histoires de divorces, le pont de l’Alma, le retour de la vengeance de Camilla, les beuveries de Harry, William s’en va-t-en guerre…
La veille du mariage, j’ai regardé le téléfilm sur M6 retraçant peu ou prou le pourquoi du comment Kate et Wills. Et j’ai enchaîné avec les deux reportages sur quid de la robe, quid de comment est Kate IRL (btw mon nouvel apollon s’appelle Jules Knight), quid de la révérence à la Queen etc. Et puis, Kate, sa robe bleue aux fronces parfaites, sa superbe chevelure, et le saphir de feu Lady Di ont fini de me convaincre.
Limite j’avais envie d’acheter un royal mug et des royal billets d’avion RyanAir ; limite.
Jeudi soir, j’ai donc programmé 2 heures d’enregistrement spécial royal wedding.
Et j’ai finalement succombé au streaming alors qu’il y avait réunionite à la Bouatte (ce qui est fichtrement bien tombé), que je n’ai pas manqué de live-tweeter (LT qu’on dit) – et je n’étais pas la seule (cf. elle ou encore elle, chômeuses à part ^^).
Comme je bossais (un peu) j’ai loupé Posh Beckham et Mr Bean mais pas Elton John et sa cravate violette et ses cheveux teints (enfin je crois). J’ai trouvé les anglais très forts en placement de produit (Bentley / Jaguar), il ne manquait plus que la musique de pub de la Laguna comme dans La Cité de la Peur.
La mère de Kate avait une veste mal coupée et pas assez ajustée, on aurait dit qu’elle allait défaillir ; William avait le sourire crispé, et la calvitie impeccable. Harry, toujours aussi choupi et qui a toujours autant la connerie dans les cérémonies officielles le suit dans cette affaire.
Puis est arrivé Charles les grandes noreilles, qui m’a semble-t-il pris un bon coup de vieux de derrière les fagots, les cousines aux chapeaux WTF, les autres membres de la famille en minibus et la reine de jaune poussin vêtue, les seins qui tombent (bah 85 ans aussi) ; lorsque le garde lui a ouvert la portière elle est sortie du côté opposé – c’te rebelle.
Et là j’ai commencé à avoir la chair de poule. Kate était juste resplendissante, dans une robe magnifique, parfaite, taillée à la perfection, le diadème pas trop gros, le voile pas trop épais, la traîne pas trop longue… pas une bonne grosse meringue des 80s quoi. Dans la famille bonnasse la sœur Pippa se pose là, classe naturelle et sourire Ultrabrite, genre « j’ai fait ça toute ma vie ». Le suspense était insoutenable car j’ai attendu midi que Kate entre dans Westminster pour rentrer fissa devant ma télé - j’ai manqué l’échange des consentements.
Y’a pas à dire, le tapis rouge façon Cannes pour un mariage, ça claque. La bénédiction était nian-nian à souhait, par contre la musique on aurait dit du John Williams tellement c’était beauuuuuuuuuu ; ensuite les 1900 invités (une bagatelle) ont entonné le God save the Queen, David Cameron y allait de bon cœur bouche grande ouverte, j’avais envie de crier bravo et de faire la hola et de lâcher des ballons dans le ciel c’était beauuuuuuuuuu !
Finalement les mariés sont sortis, Will tenait la main de Kate et là believe it or not j’ai pleuré, parce que c’était beauuuuuuuuuu ; Kate bougeait sa main à grande vitesse, William s’est décoincé, Harry a fait le pitre dans le landau carrosse.
Le temps de vite vite repartir à la Bouatte, je me suis fait mordre le pied par une fourmi (salope), et j’ai attendu le baiser au balcon, c’était beauuuuuuuuuu. Wills a même été au top de la coolitude façon James Bond en emmenant sa belle dans une Aston Martin, avec des ballons dont un rouge en forme de cœur bref c’était beauuuuuuuuuu.
Il est vrai que dès notre plus jeune âge les petites filles sont élevées avec l’histoire du fameux beau et grand et bien monté bâti prince qui un jour viendra, ils se marièrent en grandes pompes et eurent beaucoup d’enfants.
Malgré ce fameux adage qui nous est rentré de force dans le cibouleau, j’ai trouvé ce mariage réussi, très beauuuuuuuuuu, très classe, très fun.
21:08 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : blabla de fille, médias, vrac