Le Grand Souk - Anouchka

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lundi, 30 janvier 2012

Janvier, 30e jour

Il y a des choses inexplicables de façon rationnelle, comme mon amour pour les coquelicots, les pissenlits et les tournesols, le fait que je trouve la tête du tigre fascinante (sérieux parfois j'ai l'impression de me voir, moi) (saviez-tu que seul 2% de la population mondiale a les yeux verts ?) (la rareté <3), ou pourquoi la tourterelle rrrou-rrroute de préférence sous une fenêtre.
Oui, il y a des mystères mystérieux comme le fait que d’avoir mis ma nouvelle SIM dans un autre téléphone débloqué l’a soudainement faite fonctionner sur le mien.
Comme quoi on peut survivre sans portable (je me suis souvenue que je le prends toujours à l’étranger mais que je le laisse soigneusement au fond du sac). Pour le reste, j’ai du réseau partout (4 à 5 barres sur 6), la 3G charge super vite, c’est nickel.

La semaine dernière j'ai déjeuné avec des potes (dont deux anorexiques tombées dans le pot de peinture) et finalement moi, ça me va, qu'on ne se voit pas plus que ça. Comme des potes, quoi. Parce qu'inévitablement, on n'a pas tant de choses à se raconter, parce que finalement, nous sommes très différents dans notre façon de grandir. Moi je ne suis pas à faire un job pour gagner de la thune qui me permettra d'acheter un Evoque à 40.000 balles, ni avec un cheum depuis suffisamment longtemps pour dire « je m'en contente ». Putain comment peut-on dire « je m'en contente » en parlant de sa relation ? Ne pas dire « je suis heureuse », « ça va mal » ou bien encore « y’à des hauts et des bas » mais un tristoune et pathétique « je m'en contente » ?!?
Je ne me reconnais tellement pas dans ces gens-là (que par ailleurs j’apprécie). D'ailleurs les potes en question ont décrit mon moi d'il y a 5 ans +/- comme une harpie (ça fait toujours plaisir mais bon, c'est leur avis), ce qui est tellement à des milliers de kilomètres de mon moi d'aujourd'hui que cela m’est difficile de croire que c’est bien de moi dont ils parlent, sans compter le fait que cela me donne encore plus de satisfaction d'avoir évolué et d'évoluer encore.

Ma BS m’a annoncé le grand départ, tristesse + 1000 :(((( Nous ne nous verrons plus que pour le debriefing puis la mise en carton définitive (en attendant que j’aille là-bas bien entendu), bah avec un peu de chance je récupèrerai des trucs.

Extrait d’une conversation surréaliste avec Prof à propos de lui :
« Il a l’air jeune en plus ! »
« Hé bé pas tant que ça en fait... il doit avoir 35 ans… » « Enfin il a plus 20 ans quoi ! »
>_<
J’ai réussi à connaître sa date de naissance, mais je ne sais pas de quelle année. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’a pas 30 ans hein:/

A part ça j'ai fait du sexe, beaucoup ; c'était bien, très très bien ; et l’intéressé est reparti avec un doggy-bag, comme ceux que me prépare la Reine Mère quand je rentre d'al païs :)
Demain je reçois ma combi de ski, si tout va bien je commande mon nouveau téléphone, je n'ai toujours pas acheté ni de Uggs ni d'escarpins et je suis devenue addict à Drop Dead Diva.

21:24 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blabla de fille, vrac

lundi, 23 janvier 2012

Ça pique

Non, je n’ai pas disparu de la planète comme me l’a dit le MPP.
J’ai 100 millions de trucs à faire (comme aller chercher mon colissimo à La Poste, faire les courses, refaire mon CV, me pencher sur un éventuel Fongécif) et aucune motivation pour. Je suis uniquement motivée pour rester blottie sous ma couette et dormir.

C’est l’hiver, il fait froid, le matin je dégivre Titine, tous les matins ou presque j’ai droit au « fait froid hein ? » de mes collègues fort perspicaces (évidemment l’été c’est « fait chaud hein ? » #superconnard).

Anyway, j’ai fait les soldes. Sur internet.
J'ai commandé les bottes que j'avais depuis longtemps repérées, j'ai renvoyé lesdites bottes (trop larges), j'ai commandé d'autres chaussures, et prochainement un nouveau téléphone. J'ai aussi commandé des collants, me suis trompé de couleur sur une des paires, emballage ouvert, ai tenté l'échange de l'article, m'est avis que j'en suis quitte pour acheter (encore) une nouvelle paire de collants -_-

A la Bouatte j'essaye de passer à travers les maladies ambiantes (double otite, grippe, gastro, laryngite, fièvre Q doublée d'une bactérie intestine) et des Télétubbies qui viennent éructer sous mon nez (apprendre à mettre la main devant la bouche quand on tousse, c'est *tellement* surfait, l'éducation tout ça). Mon organisme compense en conservant les graisses, la bonne nouvelle c'est que je m'en tape, puisque je me trouve bonne :)

La personne que j'ai gracieusement hébergée en raison du déminage (et qui avait acheté des brioches au chocolat / croissants / donuts pour le petit déj’ <3<3) a déglingué à nouveau la porte du bac à douche (j'avais oublié de prévenir, my bad) ; j’ai été quitte pour la remettre encore une fois (faudrait pas que je perde la main).

Toujours point de portable je n’ai au bout de 6 jours, finalement je m’en passe, c’est pas comme si il sonnait toutes les 5 minutes hein *spéciale dédicace*
Portable désimlocké, portabilité a priori faite, SIM reçue le lendemain et depuis… bah rien. J’ai modifié la config du portable comme il fallait, mais… rien. J'ai même contacté mon SAV en connectique personnel qui a pris sur son (peu de) temps libre pour tenter de m'aider (et qui attend toujours sa carte SIM, lui). A la Bouatte ils ont tous des iPhones ou des portables non débloqués, ces boulets.

Demain je commande mon nouveau portable, délais de livraison inconnus ; si le problème vient de la carte SIM je suis dans le caca. Si le problème vient de la portabilité qui n’est pas encore effective, c’est moindre mal.
En attendant, me voilà à nouveau à l'âge de pierre, avec un portable qui ne me sert à rien, ce qui fait sacrément bizarre. Genre tu te dis que s'il t'arrive quelque chose comment tu fais hein ? Parce que a donde esta la mama de Pedro où qu'elles sont les cabines téléphoniques ? Genre comment faisais-je il y a 12 ans lorsque je n'avais pas de portable, genre avant l'électricité les gens s'allumaient à la bougie.
Bon par contre j’en aurais bien eu besoin samedi soir pour remonter le moral de Poto qui a trouvé du taff sur Toulouse mais qui s’est fait larguer.
En tout cas, après avoir envoyé un fax chez Free long comme mon bras pour expliquer mon histoire je suis bien contente d’avoir reçu un mail pour le traitement de ma demande concernant ma ligne fixe lol.

Heureusement il m'arrive des trucs sympas aussi.
Comme ce mec sur le parking qui m'a indiqué qu'il y avait une place et m'a guidé pour me garer tout en continuant sa conversation téléphonique ; comme une nouvelle voisine qui m'a vue avec ma guitare, mon sac de sport, mon sac de boulot et mon sac à mains et qui m'a proposé de m'aider à les porter (je ne m'en suis toujours pas remise).
Ce week-end j’ai fait de la peinture, j'ai cuisiné un cake chorizo-emmental en lieu et place des muffins bacon-mimolette (c'est rudement bon) et j’ai quand même trouvé du temps pour regarder les photos qu'elles tabassent mémé en snow, si si.

Hier j’ai testé le masque de beurre de karité pour mes cheveux, résultat il a fallu que je les relave deux fois car cette merde ne voulait plus partir ; par contre la crème de jour qui m’a coûté une blinde est parfaite, cette impression d’appliquer du velouté de pêche sur sa peau le matin mmh un délice.

Pour terminer, si t'as deux minutes à perdre, clique ici ;)

21:09 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, journal intime

vendredi, 13 janvier 2012

La tapette à fromage

En cette période de disette sexuelle (j’ai pas dit misère, attention), il est toujours bienvenu d’avoir des compliments sur son physique / de se savoir savamment reluquée / de se faire brancher – même par des lourdauds, ça fait du bien à l’égo. Au pire, comme me l’a conseillé Craintdegun, il reste les plugins (il m’a envoyé ce lien, je précise ^^).

Depuis le début de mes cours avec le Tatoué fin septembre, je lui tourne autour.
Un visage plutôt agréable, les yeux marron, une coupe de cheveux… approximative mais surtout, cet homme a un corps parfait pour moi : pas un pèt’ de graisse, une jolie musculature, il n’est pas très grand, se la joue « bad boy » et a des tatouages. Plein de tatouages.

Haaaaaaaaaaaaaan.

Le concept de la tapette à fromage n’est pas bien compliqué : découpez un petit bout de fromage, déposez-le sur une tapette, et attendez que la mayonnaise prenne, que le poisson morde à l’hameçon bref, envoyez des ondes (salut, tu voudrais pas être mon quatre heures ?) et soyez patientes.
Jusqu’à présent il faut reconnaitre que mes tentatives d’approche se sont soldées par… pas grand-chose, quelques mots échangés à la fin du cours puisque j’enchaîne avec Prof et que j’ai un timing ultra serré.

Lorsque je toutouyoutoute, je suis relativement concentrée – comprendre : je le reluque quand il a la tête tournée. Il est en position dominante sur son « perchoir », et balaie de son regard l’ensemble des pintades donzelles qui s’agitent dans l’eau, avec plus ou moins de grâce et de coordination (clairement, même s’il ne laisse rien paraître, intérieurement il doit se marrer) (ou n’en avoir strictement rien à foutre).
Bref, les rares fois où nos regards se croisent, je suis en train de fredonner sur la chanson qui rythme nos exercices (de la dance), ou plus généralement, je suis en galère pour arriver à faire correctement le mouvement. Bien entendu, systématiquement, il m’envoie un « Ben alors ? » narquois (toute impression de déjà vu de moi à 17 ans prise en flag’ de bavardage ne serait pas fortuite), ce qui me fait rigoler et lui répondre un ironique « Ah ben elle fait c’qu’elle peut ! »

Hier, l’eau était plus froide que d’habitude, nous nous agitons encore plus assidument pour nous réchauffer. Tiens, il a changé la musique, c’est plus pop-rock.
La difficulté des exercices augmente, le Tatoué me voit en galère, « Bah alors ? Il reste encore 1/4 d’heure !! », je me marre, je continue, je me reconcentre.

Je reconnais le dernier morceau aux toutes premières notes, ma sonnerie pour Princesse, je m’exclame d’un « ha ! » en souriant. Le cours se termine.
Au moment où je sors de l’eau (tout en faisant mine de ne pas le regarder alors qu’il est à 1m en face de moi, bien sûr), il m’interpelle : « Ça t’a plu la musique on dirait ?! » « Ah ouais carrément, j’adore ! » « Ouais moi aussi, j’en avais marre de la dance, ça change un peu ! » ce à quoi je répondis par un enjoué « Ouais, carrément, c’est bien ! » enfin un truc bien fadasse mais bon, il fallait que je trace.

Dans le vestiaire, j’y repense : salut j’ai 15 ans et le Tatoué m’a parlé, haaaaaaaaaaaaaan. Je me speede, lorsque je sors, comme d’hab’, il est déjà dehors à fumer sa clope, il tourne la tête, je lui fais un grand sourire « Bonsoir ! » et là il me répond « Tchao, à la prochaine » ou quelque chose du genre, j’ai pas bien compris (mon cerveau lui a compris qu’il me disait « Tchao ma belle », je suis complètement névrosée lol), peu importe haaaaaaaaaaaaaan.

J’y ai pensé toute la soirée, je me suis couchée en y pensant, je me suis réveillée en y pensant.
Je vais me rencarder sur sa vie perso, lui envoyer un message, louper un cours de gratte pour discuter avec lui j’en sais rien, enfin si je sais que vraiment, j’en ai rien à foutre de me prendre un râteau.

C’est trop bon, le fromage ^^

// Edit
Suite à mon épisode de massive stalking, j'avais trouvé le Tatoué sur un réseau social. Hop hop hop, je me suis décidée à lui envoyer une demande, hop hop hop, la demande fut acceptée haaaaaaaaaaaaaan.
Dans le même temps je reçois un message : « Slt on skoné d'où ». Hum. Comme la photo de profil était bidon, je vais farfouiller. ll s'avère que cette personne n'est pas du tout le Tatoué.
Fail intersidéral mit grosse rigolade :D
Edit //

16:37 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blabla de fille, confidences