Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2012-04 | Page d'accueil | 2012-06 »

jeudi, 31 mai 2012

Mai, 31e jour

Beau Blond recherche des cobayes souhaitant arrêter de fumer, 10 euros symboliques la séance pour 4 séances au total, j'avais envie d'y dire on s'en branle, mais avec toutes les soirées qu’il organise pour paychow il doit bien trouver quelqu’une pour le faire.

Sans transition, après m'être faite enculer à sec (avec des graviers) avoir fait ma déclaration d'impôts, je suis allée manger chez ma BS dans de la vaisselle en carton. La vie l’internet étant arrivé jusqu'à Poudlard nous avons pu vérifier par Skype que le BF continue de se nourrir exclusivement de Coca-Cola light et de viande rouge.
Puis ma BS a bien bitché sur la BM, avant de me dire l’air de rien qu’elle avait sniffé de la coke étant plus jeune (ma BS, pas la BM).

Le lendemain, petite rando avec le Piou, back to la calanque de l’extrême de l’été dernier. 3 heures de marche, 10 bornes, 2 portails escaladés (« je crois que c'est par là mais bon ça remonte à 15 ans ») (non, ce n'était pas « par là » ^^), zéro ampoule aux pieds mais une grosse crise d'urticaire, aucun coup de soleil sur le nez et même les toutes premières marques de bronzage.

J’ai fait une réponse de normand à la propo de job, ce qui est, en l’état actuel des choses, la meilleure réponse que je pouvais faire.
Concernant mon réfléchissement, Princesse m’a conseillé d’imaginer ce qui pourrait m’arriver de pire et de meilleur dans les deux cas. Ah pas con.

Hier j’ai revu un pote avec qui je m’entrainais à la salle de sport il y a quelques années en arrière. Il m’a trouvée rayonnante, j’ai trouvé qu’il avait grossi (normal). Je le vois très rarement mais à chaque fois me revient en mémoire cet extraordinaire réveillon dans un cabanon au fin fond du Var, durant lequel il avait failli trucider un boulanger à coup de hâche - ce dernier ayant oublié notre commande.
Ce soir-là, nous avions dû faire ramollir du foie gras devant le feu de cheminée, cheminée qui n’avait jamais dû être ramonée par conséquent pour ne pas mourir asphyxiés nous avions ouvert les fenêtres (il faisait grand froid cet hiver-là) (on s’est pelé toute la soirée) (ma doudoune a pué le feu de cheminée pendant un mois) ; et pour couronner le tout, mes copines et moi nous étions faites courser par un sanglier alors que nous tentions de faire pipi (bien entendu, il n’y avait pas de toilettes) (va donc faire pipi par -10° toi) (courir en Kickers sur la neige en remontant son pantalon = grand moment). Non vraiment, c’était un réveillon particulièrement rigolo, a posteriori.
Sinon il est à noter que le pote me surnomme toujours « moune », aka mounette aka pachole, voilà voilà.

Autour d'une salade composée, un ami m'a proposé un plan à 3 (c'est de saison !), ami qui ressemble fortement à Numéro 10 sauf qu'il a les yeux verts. Et qu'il est pacsé. Et qu'il a une copine (mais pas la sienne donc) qui voudrait faire un plan à 3 avec lui. Pfiou la la, ça devient compliqué lol.

J’ai enfin une petite robe noire qui va bien, y’a plus qu’à trouver une occasion de la mettre.

La sécu m'a envoyé un courrier m'indiquant que si j'avais un nouvel arrêt maladie dans les 24 prochains mois et que je ne renvoyais pas le volet de la sécu dudit arrêt dans le délai imparti, je brûlerai dans un feu ma prise en charge ne serait que de 50% - ce qui m'a bien fait rire jaune car je paye en peu les alloc' de branleurs français qui en profitent bien eux, de la sécu (coucou bestah) (et cf. enculerie des impôts).

A la Bouatte j’ai évidemment eu droit aux premières réflexions sur la blancheur de mes gambettes, ce qui m'importe à peu près autant que ma première culotte.

Bref, ce week-end je me casse à Lyon chez Pote du collège, vérifier qu'il m'a bien écoutée pour son choix de meubles et voir Prometheus.
Au menu nous aurons de la bonne bouffe, le funiculaire jusqu'à ND de Fourvière, des traboules, probablement des mojitos mais ce qui est sûr, c'est qu'il y aura de l'alcool. Enfin… j’espère !

13:11 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, vrac

mercredi, 30 mai 2012

Mise en orbite

Pluton est une planète tellement bizarre qu'elle a été « sortie » de notre système solaire. Y’a certains mecs qu’il faudrait mettre en orbite aussi.

J’ai donc bien eu confirmation que Non Circoncis me faisait un plan drague de l’espace.

Dans nos échanges de mail, il me proposa qu’on se refasse le bar à vin la semaine suivante ; j’ai dit ok, rigolons rigolons. Puis il a chouiné, il a supplié pour avoir mon numéro, finalement il m’a donné le sien – que j’avais déjà mais que j’avais oublié lol – signe que j’en avais vraiment mais alors vraiment rien à faire de lui.

Le soir même, alors que je tentais en vain de me concentrer sur un épisode de Grey’s Anatomy, il me textote. Logique, il a faim. Non je rectifie : il est affamé, il a dû rester coincé dans une synagogue le continuum espace temps trop longtemps.
D'abord, j’ai eu droit à une ribambelle de questions en chaîne (un ASV amélioré quoi), questions qu’il m’avait déjà posées et auxquelles j’avais déjà répondu : « T’habites où ? » « Tu vis seule ?
»« Tu travailles demain ? » « Tu bosses où ? » (j’ai failli répondre un fort à propos « dans ton cul », j’ai opté pour un « Tu aimes les films de gladiateurs ? » auquel il ne répondit pas, parce qu’en plus d’être méga relou il n’a pas d’humour).

« T’as un mec ? » Tant de délicatesse me submerge ; il m’aurait dit « Ingrid est-ce que tu baises » que ça ne m’aurait pas surprise !
Je lui demande en retour s’il est feuj non circoncis (ce dont il m’a rabattu les oreilles alors qu’on ne se connaissait que depuis 5 minutes) ET célibataire, et là, c’est le drame, check this out : « Ça t’a fait rêver ? Tu pourras jouer avec mon prépuce si t’es sage ».
Kouwaaaaaaaaaaa ?!?!? J’étais tellement en train de rire que j’ai carrément arrêter de regarder la télé.

De moi, il ne se souvient de presque rien hormis « mon incroyable talent » (la nature >>>> ma poitrine), à peine mon visage et un peu mieux mon corps. Il m’a trouvée sympa, marrante, assez mignonne et bien foutue. Il était content de faire ma connaissance (blabla bullshit), « après si y’a une ouverture je serai dans toi avant de dire ouf ».
MéWIIIII !!! Nous avons un winner à la table ! Jackpot ! Cherry on the cake ! Culotte sur la tringle!

A aucun moment il ne doute de lui, c’est fabuleux. Mieux ! A aucun moment il ne s’est posé la question de savoir si j’étais attirée par lui ! De fait, je suis attirée !! Et par extension, je ne peux avoir envie que d’une chose, qu’il me mette un coup de quéquette bien profond en me claquant la fesse c’est vrai après tout, comment pourrai-je résister à un homme si classe, si fin ?!! A tant de BEAUTAY ?!?!???
Il est absolument choqué que je le trouve présomptueux (il est fort probable qu’il ne connaisse pas la signification de ce mot), il a « envie de concrétiser ses envies », je me bidonne.

Il ne se rend pas compte que j’ai des neurones et que je sais m’en servir, mais il sent tout de même qu'il y a une couille dans le potage.
Et là, il s’accroche, l’arapède de la baise, l’Appolon des matelas de camping. Il commence à ramer sévère. Il veut que je vienne le voir parce que je serai plus près de mon taff pour le lendemain. Puis il veut que je l’invite chez moi, il ne sait pas où dormir, il est à la rue (gné ?). Las, n’obtenant pas de réponse qui aille dans son sens, ni aucune réponse d’ailleurs, il devient vilain, c’est tout ce qui lui reste avec ses deux mains : « Petite joueuse, à ton âge t’as déjà plus aucune libido c’est triste ». Salut je suis pitoyable. Mort de faim, présomptueux, pitoyable.

Le mec a tellement la dalle qu’il ne cesse de revenir à la charge les jours suivants ; du « Tu dors ? » en pleine nuit (non connard, je fais du macramé) à « Tu m’offres un café ? », et voyant que je ne répondais toujours pas à la fameuse question « T’as un mec ? » il m’a proposé un plan à 3 lolilol. On s’est donc revu hier.

J’avais prévu une opération castration, mais le fourbe m’a eue par surprise car… il s’est radiné avec une gonzesse !!! Très jolie de visage, assez quelconque en terme de corps voire même un peu boulotte ; on aurait pu croire qu’un garçon si prétentieux aurait tapé plus haut.

Bref, je discutais avec Cargo Flow (rencontré chez Beau Blond) (small small world) et avec Get 27 (rencontré avec les Biscotte) qui me complimentait sur mes escarpins lorsque notre boulet intersidéral vint s’asseoir comme de par hasard à côté de moi. Je n’avais pas fait attention qu’il a de très beaux yeux. Et qu’il est contrôleur de gestion mouhahaha.
Je lance alors de ma voix la plus enjouée : « Alors, quoi de neuf ? T’es venu accompagné ? C’est cool ! ». PAN.
Je lui tourne légèrement le dos pour écouter Get 27 me parler de son tiramisu pendant qu’il se trémousse sur son tabouret (et qu’il sort les rames), je n’ai rien à lui dire, il n’a rien à me dire (forcément).

Un peu plus tard dans la soirée, il relance de 10. « Alors, la nature ne fait pas son œuvre ce soir ? » avec le regard appuyé qui va bien là où il faut.
Ce n’est même pas original, son prétendu humour ras les pâquerettes est bien en deçà de celui qui peuple mon quotidien, celui situé en dessous de la ceinture option rire gras, l’humour des mecs du bâtiment. BIM.

Il repart avec Bobonne, et je n’étais pas encore rentrée que déjà, mon téléphone se mettait à sonner. COUCOU DEVINE QUI C’EST ?!?!???
Il veut que je l’invite chez moi. Je lui demande s’il a mis sa grosse dinde copine au congélo (dédicace Mitch). Elle dort chez elle.
Il m’avoue avoir « grave cru » qu’il y avait moyen, il ne me raconte pas d’histoires, il essaye, si je veux pas il s’en remettra. ROFLMAO.

Je lui ressors le mot « présomptueux » du tiroir, hellooooooo Houston nous avons un problème, il n’a pas d’application Wiktionnaire dans son portable.
Du coup, il tente une autre approche. « T’étais jolie ce soir, j’aurais aimé t’attraper ». Ça commençait bien, fallait que ça dévie. Et puis, seul Numéro 10 peut me dire ce genre de choses (bon ok, pas *que*). Je l’envoie bouler. Bien sûr il n'a toujours pas compris.
« Je veux pas que tu tombes amoureuse chérie, je veux juste qu’on profite de la vie ; j’ai une toute petite attirance pour toi, je ne te branche pas que pour le sport. Si tu veux pas c’est pas grave chérie ».

La castration par texto, je n’avais jamais fait, c’était une première. D’autant qu’il m’aura fallu une heure (UNE HEURE !) pour en venir à bout, et en CAPSLOCK.

Mais avec un joli « mazel tov » bien placé en guise de bouquet final ;)

23:19 Écrit par Anouchka dans Trucs de Filles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, love etc, confidences

dimanche, 27 mai 2012

Numéro 10 (bis)

Le lendemain de mon arrivée, Poto me propose d’aller à un concert de pop rock garage, avec le G.O. et… Numéro 10 <3

Je suis super contente de le revoir, mais on dirait qu’il m’évite, c’est un peu une oh.awkward situation. Il me semble pourtant qu’il me regarde du coin de l’œil, finalement je me rapproche de lui et nous échangeons quelques banalités ; ça me fait chier, j’ai envie de discuter mais le lieu ne s’y prête pas. Les groupes s’enchaînent, je sautille et pogote… J’essaye de voir si je lui fais toujours de l’effet ou pas, j’arrive pas à savoir, ça me saoule. Je repars avec les garçons, on se fait la bise à l’angle d’une rue…
Au moment où je pars de chez Poto, j’ai la bonne idée de checker mon portable : « Je t’aurai bien invitée à venir chez moi ». Awwwwww ben oui tiens !

Nous discuterons, entre autre, jusqu’à 4 heures du matin. Il est beaucoup plus câlin et moins pète-sec que la première fois. On parle parquet, huisseries, bibus, peinture, cuisine Ikéa, voyages, cinéma, hypnothérapie (laule), culturation, tatouage, cannibalisme…
Pour lui je ne suis pas un plan cul, mais un plan sexe. Il trouve mes formes harmonieuses, ça lui plait qu’on fasse des galipettes, et que j’ai un cerveau. Awwwwww <3<3
Il a envie que je reste, j’ai très envie de rester aussi. Je rentre me démaquiller le lendemain midi (revival Pâques), avec le secret espoir qu’on se voit à nouveau avant que je ne reparte.
2 heures plus tard, il me propose de me joindre à lui et une pote pour aller au ciné.

J’ai somnolé bien 10 minutes durant Sombres Ténèbres, très très moyen (heureusement que j’avais un ticket gratuit). Je rencontre la personne pote de Numéro 10, et ex aussi fatalement (coup d’un soir en fait). Je ne peux m’empêcher de comparer. Elle est plutôt mince, pas très grande, pas très jolie.
En sortant du ciné elle nous abandonne ce qui m’arrange bien, du coup nous allons manger en tête à tête dans la meilleure pizzeria de Toulouse. Alors qu’il découvre le Lambrusco, on parle : du film, famille, relations humaines, politique… durant tout le repas on parle et dans le métro du retour.

Il trouve que je parle beaucoup mais il trouve ça bien car je m’exprime bien ; il parle aussi et ça c’est chouette. En arrivant chez lui, il me demande si je veux monter ou si je préfère rentrer. J’ai pas sommeil, j’ai envie de me caler, même si je dois me lever tôt le lendemain pour aller gadiner.
« J’aime bien faire l’amour avec toi » me glissera-t-il à l’oreille.

Jamais deux sans trois, donc.
De retour de l’océan, je tente en vain de traîner tous ceux susceptibles de m’accompagner au Muséum d’histoire naturelle pour la nuit des musées.
Dernière cartouche, je tente le tout pour le tout. Il me propose de passer. Il est tard, dehors il pleut, je suis fatiguée, j’ai pas fait mon sac, mais j’ai très envie de le voir, vraiment.
On parle un bon moment, encore : foot, océan, des aventures de Brandon & Kelly, photo, shooting, blog (huhu s’il le trouve)… Mais voilà, il n’a plus de stock et j’ai changé de sac à main. Il reste une alternative, mais son pote arrive pile à ce moment-là. Grosse loose intersidérale :((((( il est aussi dég’ et frustré que moi…

On s’enverra des textos jusque tôt le matin et le lendemain, ensuite je pense qu’il avait un coup dans le nez, j’avais plus de batterie mais j’ai bien rigolé le lendemain : il aurait bien voulu m’attraper par les couettes qu’on reste sous la couette, qu’on termine ce qu’on avait commencé et moi aussi, tellement.

Je lui ai proposé de venir me voir à l’occasion, il m’a répondu « si les conditions le permettent », j’ai pas aimé mais je sais pourquoi il a dit ça.
Il est bien dans sa vie de célibataire, j’habite à 400 bornes, il profite, on en profite là maintenant, pas de questions à se poser (même si je m’en pose hein) ; y’a rien à envisager, à construire, et ça m’a fait mal de le dire lorsque Poto m’a posé la question.

Et pourtant, à côté de ça il a envie qu’il y ait une prochaine fois, et il réfléchis à faire un saut chez moi. Il trouve qu’entre nous c’est FUNKY (awwww <3<3).

N'importe comment, ne.nous.emballons.pas. mais bon, vivement quoi :)

23:18 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, love etc, confidences, toulouse