Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2012-09 | Page d'accueil | 2012-11 »

dimanche, 28 octobre 2012

Mistral, piment, et changement d'heure

Mes journées sont surchargées et harassantes nerveusement, et mes nuits sont courtes. Très courtes. Trop courtes.

La chef de la Tige m'a dit qu'elle avait 2 mois de préavis, huhu le lapsus révélateur, on s'est compris ;) J'ai retourné les champipi les champignons, en fait je l'ai rappelé pour la forme car qu'il soit là ou pas ne change rien au fait que je n'ai pas oublié son égoïsme et ses « moi je », en fait c'est sans doute en n'en ayant rien à foutre que j'en profite(rai) le plus.

A part ça, vendredi il a flotté comme vache qui pisse, option tempête de vent, 10 cm de flotte sur le parking de la Bouatte et des vagues dès qu'une voiture passait (oui, des vagues). J'en fut quitte pour une session épongeage en rentrant chez moi, bah c'est pas comme si j'avais l'habitude hein :/ Heureusement, l'enduit de rebouchage a tenu le coup, j’ai « juste » eu à faire sécher la serpillière.
J'ai malgré tout bravé les éléments pour faire un tour dans les magasins, ai trouvé une très jolie robe, 220 euros pour du polyester heu haha non merci.
Pour finir tout ça, je me suis empalée la cuisse sur une des portes du bac à douche, j'ai failli me rétamer la gueule plus violemment donc on dira que j'ai eu de la chance, enfin à voir la couleur aubergine foncée de mon hématome sous dural un peu moins :/

Le lendemain, le mistral nous est tombé sur la gueule. J’avais des piments dans le sac à mains, j’aurai dû en manger un pour me réchauffer.
Nous avons poireauté dans le froid et le vent pendant 40 minutes (c’est trèèèèès long, surtout quand tu te les gèles) pour qu’au final, un mec de la sécurité nous annonce avec un porte-voix qui ne portait rien du tout que les concerts étaient annulés pour « raisons de sécurité ».
VILLE DE MERDE.
T’as pas idée de faire des concerts sous un chapiteau en extérieur par 130 km/h de mistral. Ben à Marseille, si. Tsé genre on craint dégun mais on craint vraiment surtout. Sans déconner. Normalement je vais pouvoir me faire rembourser les places, enfin j’aviserai.

Il a fallu trouver un plan B, du coup après avoir bien profité des sièges chauffants (cette invention merveilleuse) nous sommes partis nous réfugier au Quick, avons mangé en 4e vitesse, et nous sommes rabattus au chaud cinéma.

C’est la première fois que je voyais un James Bond au cinéma, moi qui ai grandi avec eux pourtant. Entre les premières minutes ultra haletantes, le générique chanté par Adèle, Monsieur Debbie (Daniel Craig donc ^^), les références aux vieux films de 007 (les gadgets de Q et l’Aston Martin pour ne citer qu’elles) c’était vraiment chouette ; je n’ai bien sûr pas manqué de faire de petits bonds (jeu de mot) et des « hiiiiiiiii » intérieurs chaque fois que je voyais tantôt le London Eye, Big Ben, tantôt Westminster, l’underground, Embankment station ; j’ai même chanté intérieurement « là-baaaaaas au Connemaraaaaaa » lol.

Toujours à cause de ce putain de vent, j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir, et à dormir tout court. Le seul jour où on a une heure de sommeil en plus, haha c’te blague.
A part ça la mémoire de mon téléphone est saturée, et mercredi pour la transhumance il va flotter :/

22:43 Écrit par Anouchka dans Moi Je | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, marseille

mardi, 23 octobre 2012

La soirée de samedi

Part I : le match de hockey

L’histoire de mon amour pour le hockey remonte à longtemps avant Jésus-Christ l’époque où j’étais amoureuse de Roch Voisine ; puis il y eut les JO d’Albertville en 1992, qui m’ont définitivement fait adopter ce sport que d’aucuns jugent violent – souvent les mêmes qui disent cela du rugby.
Donc, en attendant d’en voir un « vrai » à Poudlard, j’ai assisté à mon premier match de hockey.

La patinoire est immense, par contre il n’y a pas de parking, mais ce soir-là les Dieux de la Chance étaient avec moi, j’ai pas galéré 100 ans dans les bouchons, et j’ai trouvé une place quasiment devant l’entrée, dans un mouchoir de poche qui plus est.
La soirée était organisée par le sosie de DiNozzo dans NCIS, ex-joueur originaire de Vannes, Bretagne, oui oui parfaitement *private joke*

Même s’il aurait fallu que je chantasse un truc en provençaou (trop pas moyen) (d’autant que les provençaoux eux-mêmes ne chantaient pas), malgré DiNozzo qui râlait sans arrêt, malgré le bruit de la chasse d’eau quand un adversaire allait en prison (coucou le fairplay) et un deuxième tiers-temps mou du g’nou (heureusement qu’il y avait Seven Nation Army en boucle pour nous réchauffer) grosse ambiance tout au long du match, c’était TROP BIEN, et c'est à refaire. D’autant qu’on était une équipe sympathique et qu’un mec à l’entrée m’a offert une place gratuite :)

DiNozzo m’a montré comment on faisait une mise en échec en m’envoyant un coup de hanche (quelle entrée en matière lol), mon voisin de droite, tout comme moi, balançait des vannes à deux balles qui nous faisaient beaucoup rire, tout en me poussant de petits coups d’épaule de temps à autres, c’était mignon. On a essayé de choper un paquet de crocodiles Haribo mais on n’a pas réussi. Et puis il y eût une baston à la fin – bien entendu, les « supporters » n’ont pas manqué d’insulter copieusement l’équipe adverse, à grand renfort de touchage de bite, coucou le fairplay bis.

Je n’ai ramené ni palet ni hockeyeur (j’ai même pas regardé les photos des joueurs sur la feuille de match tellement j’étais à fond), je me suis affranchie de la 3e mi-temps pour m’enfiler un sachet de Palmiers et aller faire la fiesta chez Beau Blond.

Part II : la soirée dans la batcave

Arriver après tout le monde dans un lieu connu où se trouvent des gens qu’on connaît : être trop en place.

Le Japonais bossait le lendemain donc il n’est pas resté (je crois même qu’il attendait que j’arrive pour partir) (les mecs qui ont un crush pour toi parce que t’es « nature » tsé). J’ai bien tenté d’esquiver mon sauveur ès fourrière mais je ne réussis point à m'y soustraire, aussi ai-je dû converser avec Mr la Science qui est effectivement très prétentieux et… lourd. Son pote kiné l’était tout autant : il me questionna rapport à Mr la Science, je ne comprenais pas où il voulait en venir, et mes implorations du regard auprès de Mr Bloody Mary et de la barmaid restèrent lettre morte.
Le kiné revint à la charge un peu plus tard, et c’est au cours de cette conversation qu’il me mit, par je ne sais quel truchement, la main sur l’épaule, et s’exclama : « Ouuuuh, tu as les épaules carrées ! Tu fais du sport ?? » « Bah oui, j’suis pas déménageur, connard ! » - répondre à la worst entrée en matière ever par du premier degré, l’assurance d’être incomprise mais de bien rigoler intérieurement. Il crut bon d’ajouter un « T’as pas besoin d’épaulettes hinhin » qui me fit immédiatement tourner les talons (you jerk).

J’ai revu Get 27 qui m’a dit s’être dépacsé (je ne savais pas qu’il l’était lol), j’ai dit à la DJette que mon parfum était une marque de sac à mains #pointblogueusemode, j’ai bu un Waka Waka piqué (rhum / pêche / ananas) ainsi qu’une mixture cannelle / rhum / tranche d’orange (« tu lèches t’avales tu croques » m’a dit Beau Blond lol), du champ’ et du coca, j’ai dansé (pour te dire à quel point c’était bien : j’ai dansé sur du Michel Télo - OUAIS) ; les mecs ont tombé la chemise (tombéééééé laaaaaaaa), Beau Blond était bourré lol, pour autant il nous a super bien fait Michael Jackson.
Ah et Mr Bloody Mary m’a embrassé (des fois il dit « yé sé plou » avec son bel accent espagnol <3<3).

Bref, ça faisait bien longtemps que je m’étais pas autant amusée, dehors il faisait 18° (en octobre, normal), ma voiture était toujours là, à 6h du mat’ j’avais toujours pas sommeil, depuis j’ai le sourire. Enfin je l’ai aussi parce que je sais que dans une semaine je transhume *frétille du croupion*, ptêt’ même que je verrai Numéro 10 mais ça, ce sera le bonus offensif.

21:49 Écrit par Anouchka dans Sous la Couette | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : blabla de fille, journal intime, smile

lundi, 22 octobre 2012

Octobre, 22e jour

Elle couuuuurt
Toute la journée, elle couuuurt du soir en été (big up aux pandas bondissants). Je suis partout et nulle part, au four au moulin et rarement au pipi room. J’ai pas le temps de lire mes mails, j’ai encore moins le temps de Twitter (scandale), j’ai.pas.le.temps. Et la Tige me gonfle prodigieusement.
J’ai pas de réponse quand j’envoie ma candidature, j’aimerais bien qu’on prenne la peine de me dire merde non quand même :(
La Reine Mère m'envoie des offres d'emploi auxquelles je ne peux pas répondre puisque soit ce n'est pas mon métier soit ce sont des compétences et qualifications trop techniques que je n'ai pas. Elle ne sait donc pas ce que je fais lol.

Supernouchka a encore frappé
L’autre jour, la chef de la Tige est venue un jour off avec son fils de 3 ans. Va savoir pourquoi, s’il y a des adultes dont certains sont parents dans un rayon d’un mètre, l’enfant va naturellement aller vers moi. Celui-ci n’a pas fait exception.
En le ramenant des toilettes j’ai croisé sa mère interloquée – à qui j’explique que son fils voulait faire caca – et Iznogoud, père de deux merdeuses et misogyne par excellence, qui affiche automatiquement un rictus malsain à mon encontre : tu n'as pas engendré de progéniture [raccourci clavier] = tu ne sais pas t'occuper d'enfants. Il a eu droit au pokaface de circonstance, mais ça n’en reste pas moins affligeant.

N’importe quoi
Pendant plus d’un mois 1/2 j’ai pas eu mes ragnagnagna. Ça m'a pas inquiété plus que ça. Le stress de la rentrée, le stress que ça tombe le week-end où je voyais Numéro 10. J'ai bien pensé deux secondes à Capchef Pinpon (que j'évite scrupuleusement depuis que je suis rentrée de London), mais deux secondes uniquement. Et en rigolant.
Et puis bim, elles sont arrivées. Et là rebim à peine 3 semaines plus tard, vis ma vie de déréglée :/

Rock n' roll attitioude
Prof a été agréablement surpris par ma rapidité de compréhension et d'exécution au dernier cours :)) Bah oui je bosse, et même si je débute je kiffe, et ça paye. Si je devais pas m’acquitter de cette saloperie de taxe d’habitation de merde, j’aurais acheté une Strat’.

Le fond de l'air est frais
Après L. c'est autour de BFF de partir à la benne. Puisque grâce à FB (et sans stalker je précise) j'apprends où il en est dans sa vie, tant au niveau pro qu'au niveau perso... ça fait je crois quelque chose comme un an qu'on s'est pas vus (il habite à 15 bornes), et la seule fois où il m'a téléphoné c'était à but purement intéressé comme il me l'a dit lui-même. Tristitude des priorités des gens qui changent, et de la où ils les mettent. Je crois qu'au final, je n'ai jamais été aussi satisfaite d'avoir si peu d'amis ! Les amis de qualitay vs tous les autres. Et un bon renouveau.

A part ça, j’ai posé mes vacances, on ne parle pas assez des problèmes de wifi dans les arbres, et j’ai testé pour vous la tarte tatin à la tomates de Simone, eh ben je peux te dire que ça retourne le dentier de mémé – et humer du balsamique tiède ça débouche le nez.

22:06 Écrit par Anouchka dans Epices et Tout ! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blabla de fille, vrac